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MÉDECINS GUÉRISSEURS ET CHARLATANS


     Légion sont les malades que la médecine officielle a déçus ou abandonnés. On constate le fait sans médire de la médecine qui, comme toute chose humaine, a ses limites et ses lacunes. Plus qu'une science, elle est un art, le plus difficile qui soit, parce que l'être humain « cet inconnu », est lui-même le plus merveilleux mais aussi le plus compliqué, le plus délicat des mécanismes.

     En lui s'entrecroisent les fils et les rouages de toutes les sortes de machines imaginables, et le travail de toutes est perturbé à chaque accroc dans le fonctionnement d'une seule.

     Et puis... il y a en outre cette petite chose insaisissable et inexpliquée : La VIE !

     Le médecin doit se débrouiller dans tous ces engrenages, ces pièces essentielles ou accessoires, mais, moins heureux que l'horloger qui travaille sur de la matière inanimée, il n'a ni le loisir ni la possibilité de démonter à son gré le mécanisme.

     Quand il lui est permis de le faire, c'est que le Grand Ressort est définitivement, cassé et que la Vie s'est retirée. Il connaît les pièces en détail, c'est l'anatomie ; il a appris leur fonctionnement théorique, c'est la physiologie, mais... quand l'usine humaine est en panne, il est un peu dans la situation du mécanicien qui devrait diagnostiquer les causes des ratés d'un moteur d'auto et y porter remède sans avoir le droit de soulever le capot.

     Ainsi le médecin fait ce qu'il peut - et c'est rarement simple. Il guérit ou améliore souvent, se trompe ou échoue quelquefois et est le premier à reconnaître les limites de ses possibilités.

     S'il réussit, tout est bien. S'il échoue, le patient ainsi nommé sans doute parce qu'il manque assez souvent de patience - s'en va trouver un autre médecin qui le guérit ou non, selon le cas. Et ainsi de suite.

     Finalement, il y a un « déchet », un pourcentage d'incurables qui ne sont plus justiciables d'aucune médication. Ceux-ci doivent se résigner à subir leurs maux jusqu'à la fin ou tenter de recourir à des moyens extra-médicaux, à leurs risques et périls.

     Parmi ces moyens, il y a les « remèdes secrets », souvent nocifs, parfois répugnants, sans garantie ni contrôle, dont quelques-uns guérissent peut-être, mais dont la majeure partie est inefficace, pour ne pas dire plus.

     Restent, en dernier recours, les « guérisseurs ».
 

GUÉRISSEURS et CHARLATANS

     Les guérisseurs ont une assez mauvaise presse, en particulier dans le monde médical. Cela s'explique aisément. Sans études définies, sans connaissances scientifiques contrôlées, les guérisseurs exercent leur art (ils disent volontiers : leur sacerdoce) sur des patients pour lesquels la médecine ne peut pas grand-chose, mais aussi, il faut le reconnaître sur des malades qui ont abandonné un traitement, pas forcément inefficace, mais qui leur semblait trop long, trop dispendieux ou trop mal commode. D'où, même involontaire, une concurrence que le corps médical estime déloyale quant à lui et préjudiciable quant à la santé des malades.

     C'est un côté de la question. En voici un autre.

     Du fait que des guérisseurs bien doués obtiennent des succès, dans une proportion assez variable, ils sont singés par une foule de charlatans, avides de réaliser rapidement, sans frais ni connaissances spéciales, un assez joli profit en spéculant sur la crédulité et la souffrance humaines.

     Publicité tapageuse, interviews sensationnels, mise en scène théâtrale leur procurent une notoriété fallacieuse. Il n'est pas exagéré de dire que, pour un guérisseur quelque peu doué, on rencontre au moins dix charlatans.

     Et sur ces dix, Il n'y en a peut-être pas la moitié qui se contente d'exploiter « honnêtement » les malades qui se confient à leurs soins, en se bornant à leur distribuer, en échange de leurs deniers, des conseils à peu près raisonnables et des forces vaguement magnétiques mais à peu près inoffensives !

     Chez bon nombre d'entre-deux, le « magnétisme » est une façade qui abrite des procédés plus ou moins scabreux et parfois franchement obscènes. D'autres ajoutent à leur bagage des bribes de sorcellerie fruste ou de pratiques « magiques », annexant à leur petit commerce la vente de talismans et de philtres. Il suffit de lire les dernières pages des journaux ou celles de certains magazines d'un genre spécial pour être fixé là-dessus.

     Laissons cette pègre et revenons aux guérisseurs sérieux.

     On peut les diviser en trois catégories : hypnotiseurs, magnétiseurs et guérisseurs spirituels.
 

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     Les hypnotiseurs n'obtiennent que d'assez modestes résultats, sauf dans les cas de maladies psychiques ou nerveuses. On pourrait se dispenser d'en parler, mais on doit signaler que leurs méthodes ne sont pas toujours inoffensives. Nous connaissons encore moins l'esprit de l'homme que son corps. L'hypnotiseur, en substituant sa propre volonté à celle du patient, amoindrit ses réactions de défense psychique aliène fâcheusement son libre-arbitre et, surtout, le rend perméable à l'avenir à toutes les suggestions, d'où quelles viennent. C'est là un remède presqu'aussi dangereux que le mal, et l'on peut en dire autant de toutes les actions volontaires, qui amoindrissent le bien le plus précieux de l'homme, sa liberté d'esprit, et, par suite, sa responsabilité morale. Pour les mêmes motifs, suggestion et autosuggestion ne sont pas à conseiller.

     Et que dire des « transferts » psychanalytiques et de tous les procédés similaires élaborés par Freud et ses disciples, qui plongent le malade, déjà mentalement désaxé, dans un véritable bain de boue psychique où il risque de s'enliser définitivement !

     Aux inconvénients de la suggestion, ces procédés ajoutent encore ceux d'une obsession « libidinale » dont les dangers sautent aux yeux, mais dont les bienfaits attendent encore d'être prouvés.

     Venons-en maintenant aux magnétiseurs. On entend par ce terme ceux qui, au moyen de passes, d'insufflations, d'imposition prolongée des mains, tentent de transmettre à des organes ou des organismes déficients leur propre excédent de force vitale.

     Cette « transfusion vitale » a des inconvénients et des limites qu'il faut connaître.
 

INCONVÉNIENTS

     Selon la théorie magnétique courante, c'est son propre potentiel vital et psychique que l'opérateur met à contribution. On saisit tout de suite combien ce potentiel doit être exceptionnellement pur, sain, équilibré, pour ne pas apporter des germes morbides ou des perturbations psychiques chez les sujets traités.

     De plus, en dehors des séances de soins, un lien, ou, comme disent certains, un « rapport magnétique » ne cesse d'exister entre les deux. Et ce phénomène, bien connu des magnétiseurs expérimentés, n'est pas toujours sans conséquences morales, pathologiques, sentimentales ou autres. Le magnétiseur idéal devrait donc être à peu près exempt de tares physiologiques et psychiques, et êtres d'une trempe morale à toute épreuve. Cela se rencontre sans doute de temps à autre. Il est pourtant bien difficile d'affirmer que ce soit là la majorité des cas.
 

LIMITES

     Si puissant que soit un magnétiseur, si surabondant de vitalité qu'on se le représente, son potentiel énergétique n'est évidemment pas incommensurable. Comme toutes les forces humaines, il s'épuise et se reconstitue, tour à tour, variant sans cesse d'intensité et de débit. Quand cet « accumulateur » vital est déchargé, par exemple après des soins prolongés donnés à des malades exceptionnellement épuisés, on conçoit que les sujets qui se présenteront immédiatement après ceux-là ne recevront qu'un médiocre secours. Enfin, le traitement magnétique, efficace dans les dévitalisations et dans des affections bénignes obtient rarement un succès complet dans les affections organiques graves ou à marche, trop rapide.

     Prenons l'exemple, médicalement contrôlé, d'un magnétiseur en renom. Il a obtenu environ 10 % de guérisons, portant à lieu près toutes sur des cas sans gravité.

     Il est permis de tenir ces résultats pour ceux qu'on peut raisonnablement attendre de la grosse majorité des magnétiseurs « doués ».
 

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     Restent les guérisseurs spirituels, infiniment plus rares que les autres.

     Sur ceux-ci, il y a peu à dire, sinon qu'ils ne font pas de réclame outrancière, qu'ils n'ont pas recours à l'hypnotisme, ni au magnétisme et que les maux dont ils triomphent peuvent aussi bien affecter le corps que l'esprit. Ajoutons qu'ils n'ont nul besoin de « passes » et encore moins de contact matériel avec les malades, lesquels peuvent aussi bien être guéris à distance et instantanément que progressivement et en présence du guérisseur.

     L'état de santé personnel de ce dernier ne joue aucun rôle dans les résultats qu'il obtient, puisqu'il ne fait pas appel, au rebours des magnétiseurs avec lesquels on le confond trop superficiellement, à ses propres réserves de force vitale. La gravité du mal ne joue également aucun rôle dans les chances de guérison.
L'un de ces êtres extraordinaires, l'Alsacien Francis Schlatter, qui fit au siècle dernier tant de cures étonnantes aux États-Unis, était un chrétien à la foi ardente et agissante. Un certain jour, soignant publiquement des malades de toutes catégories dont quelques-uns étaient étiquetés « incurables », il eut cette simple phrase : « Le Père remplace aussi facilement une paire de poumons malades qu'il nous guérit du rhumatisme ou de l'enrouement. »

     Et encore : « Vous me demandez ce qu'est « ma » force. Elle n'est rien. C'est la volonté du Père qui fait tout ! »

     Ce serviteur conscient des Puissances spirituelles, qui lisait dans les consciences aussi aisément qu'il commandait à la douleur, poursuivit sa mission cinq années durant, à travers la fiévreuse et matérialiste Amérique. Il mourut seul, en 1897, à l'heure prédite par lui, laissant à son ami Fox cette lettre laconique :

     « Ma mission est terminée et le Père me rappelle. Au revoir. » Son squelette fut retrouvé six mois après, non loin de Mexico.
 

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     Le caractère commun de ce genre de guérisseurs c'est de faire appel au secours d'En-Haut, de déclarer qu'ils ne peuvent rien, mais « qu'il y a un Dieu dans le Ciel » et que, lorsque l'homme doit s'avouer impuissant à soulager, la Providence peut encore intervenir.

     Paroles, que tout cela ?

     Mais ces paroles s'accordent avec les faits constatés, en sont inséparables comme l'arbre est inséparable des fruits qu'il porte !

     Un autre de ces guérisseurs, le plus mystérieux de tous, peut-être, ne parlait ni n'agissait différemment. « Un homme qui aimerait son prochain comme lui-même, disait-il souvent, n'aurait qu'à demander au Père pour être exaucé. »

     Et, joignant l'exemple au précepte, il réalisait les cures les plus incroyables. C'est ainsi qu'un Professeur en renom, assisté des docteurs Encausse et Lalande, choisit parmi une centaine de malades graves une énorme hydropique couchée sur un brancard et attendant une fin prochaine. Péniblement, on la met debout et instantanément la jupe tombe et la malade apparaît svelte et guérie. Pas une goutte de liquide sur le sol.

     Le grand Professeur, dont il est plus charitable de taire le nom, refusa de contresigner le procès-verbal que rédigèrent sur le champ les deux docteurs précités, sous le prétexte qu'il ne pouvait signer... ce qu'il ne comprenait pas !!!

     Certainement, ces guérisseurs spirituels ne guérissent pas tout le monde. Le Christ non plus n'a pas guéri tous les malades qu'il rencontra ou qui lui furent présentés. En vertu de quelles lois mystérieuses tel mal réputé « sans remède » cède-t-il au premier regard d'un de ces porte-flambeaux de l'Esprit, alors qu'un mal bénin n'est parfois pas même soulagé ? Force est de répondre que nous n'en savons rien, mais qu'il n'y a pas plus d'exceptions sans raison qu'il n'y a d'effets sans causes.

     « L'Esprit souffle où il veut », en ce domaine comme dans les autres.
 

Charles PARLANGE
et ses prodigieuses GUÉRISONS

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIIIII

   La petite phalange des guérisseurs qui font appel uniquement aux forces spirituelles, supra-humaines comporte bien des degrés. Les uns, excessivement rares, tels les deux thaumaturges dont il a été précédemment parlé, jouissent de pouvoirs et de connaissances quasi universels, d'autres, à peine plus nombreux, limitent leur action. Tous emploient les mêmes forces, mais fort peu semblent avoir une pleine conscience de leur origine et du mécanisme par lequel elles se manifestent.

   Cette distinction d'ailleurs est secondaire pour le malade, auquel importe en premier lieu, la guérison.

   De ce point de vue, Charles Parlange peut soutenir toutes les comparaisons et justifier tous les espoirs.

   Le détail de ses premieres expériences, déjà stupéfiantes, a été exposé dans un livre aujourd'hui épuisé: Les FORCES SECRETES de la VIE. On y relève des actions psychiques à distance ; des momifications de substances organiques obtenues, sous contrôle rigoureusement scientifique, à plus de sept cents kilomètres de l'opérateur ; des hémorragies traumatiques violentes arrêtées net par un seul regard ; un pourcentage de guérisons, parfois instantanées, portant sur 80 % des cas.

   Parmi celles-ci, citons, au hasard, un lupus de la face guéri en vingt jours ; une hémiplégie gauche, datant de plusieurs années, guérie en peu de jours. Notons en passant parmi les résultats obtenus surdité, asthme, plaie gangréneuse déclarée incurable par les spécialistes, micropolyadénite cervicale, maladie mitrale, otite, varices graves, hypertension intense, mastoïdite, diabète compliqué d'albumine et de troubles rénaux-cardiaques, anémie cérébrale, salpingites, ovarites, neurasthénies diverses, etc..., etc...

   Voici un cas intéressant, parce qu'il élimine le facteur autosuggestion : . Ici le malade est totalement inconnu du guérisseur et ignore lui-même l'intervention dont il va être l'objet. Une simple photographie sert de support à la pensée de Parlange. Le cas est désespéré. Les médecins ont perdu tout espoir et, humainement parlant, ils ont parfaitement raison, si l'on en juge par le diagnostic suivant diabète, albumine, faiblesse cardiaque, emphysème, insomnie, urée.

   Après quelques séances, l'insomnie a disparu, l'enflure également et l'analyse ne décèle pas plus dc sucre que d'albumine. Rapidement, le taux de l'urée redevient normal. Dix jours plus tard, le malade peut sortir.

   Un tel résultat, insistons sur ce fait, ne peut pas plus s'expliquer par la suggestion (qui n'a jamais empêché un moribond de trépasser) qu'il ne peut être obtenu par les procédés du simple magnétisme.

   Notons que les premières expériences de Ch. Parlange datent du 30 juin 1933.

   Avant cette époque, rien ne semblait le prédestiner à la mission qu'il devait jouer. Ses études solides, son rationalisme teinté d'incrédulité, sa vie d'homme d'affaires, l'absence de tout phénomène métaphysique antérieur, comme de toute préoccupation de cet ordre, tout cela contribuait à en faire exactement le contraire de ce qu'on a convenu d'appeler un " mystique ". Aucun don médiumnique, aucune prédisposition pour cette voie, pleine de périls.

   Au physique, nous sommes en présence d'un tempérament sanguin-nerveux très équilibré. L'accueil est réservé. Tête énergique, au regard singulièrement pénétrant derrière l'écran relatif des lorgnons.

   Le portrait intellectuel qu'on en peut tracer présente, tout d'abord, une psychologie avertie, un jugement clair et froid, mûri par les épreuves d'une existence accidentée ; une vue réaliste des choses, un grand souci des détails et une horreur instinctive pour la rêverie nuageuse et les écarts de l'imagination.

   Ce qu'il y a de " mystique " en lui, si l'on tient à ce mot, ne vient pas du cerveau mais du coeur, un coeur dont on ressent vite le rayonnement. Qu'on ne s'attende pas à découvrir en lui cette bonté superficielle ce " coeur d'or " qu'attendrit sur l'instant l'infortune du prochain mais qui, le moment d'après, reprend sa solide consistance habituelle. Chez lui, la bonté ne se paye pas de mots : muette et concentrée, elle se laisse parfois deviner sans jamais s'exhiber.

   Ce court aperçu sur l'homme est suffisant. Revenons plutôt sur le caractère de ses guérisons.

   A vrai dire, elles sont multiformes. Tantôt progressives, tantôt instantanées; souvent en présence du guérisseur, parfois à une grande distance, bref, se jouant éventuellement des conditions de temps et d'espace.

   Notons un point qui a son importance. Bien des malades guéris étaient dans l'ignorance de ce qu'on faisait pour eux. Un grand nombre d'autres, parmi lesquels des médecins, n'avaient aucune confiance en l'opérateur. Rien de plus caractéristique, en ce genre, que le cas du Docteur N.., Interne des Hôpitaux qui, gravement atteint, vient trouver Parlange et lui dit : " Je ne crois pas à ce que vous faites, car je suis matérialiste ; mais le Docteur D.. dont vous avez guéri la femme atteinte d'un ulcère à l'estomac, en 1937, et que vous avez lui-même guéri, m'a conseillé de venir vous trouver. Aucun Professeur n'ayant obtenu de résultat dans mon cas, malgré trois ans de traitement, je désire donc tout essayer... même vous ". Inutile d'ajouter que ce docteur incrédule fut rapidement guéri.

   On remplirait un gros volume avec les guérisons déjà obtenues par Charles Parlange. Bornons-nouss à quelques cas particulièrement typiques. Voici une femme de 72 ans, Blanche Marchesi, la célèbre professeur de chant de Paris et de Londres, diabétique grave, ce qui amène, en 1933, la gangrène du gros orteil droit. Le chirurgien B... doit amputer l'orteil. Mais à son tour le doigt voisin est gangrené et 'complètement noir, la jambe est insensible jusqu'au genou. A la veille de subir une seconde amputation, elle est amenée chez notre guérisseur. Quinze jours après, elle peut déjà se lever et le doigt condamné est redevenu complètement normal.; la sensibilité de la jambe est revenue. Trois ans après, à 75 ans, la malade se porte si bien qu'elle peut donner des concerts dans les grandes capitales.

   Voici un homme atteint de cellulite généralisée (en 1934). II a essayé toutes les médications : iode, thermothérapie, sympathicothérapie, ionisation, homéopathie, etc., sans aucun succès. Depuis trois mois, il est complètement immobilisé, toutes les articulations prises. Les douleurs sont atroces. Tous les professeurs consultés se sont récusés et le Docteur E.., huit jours avant l'intervention de Parlange, considérait qu'il n'y avait plus aucun espoir de guérison, le coeur lui-même étant atteint. En quelques séances, amélioration extraordinaire. Le patient recommence à marcher. Quelques semaines plus tard, la santé est complètement rétablie et le malade mène une existence active -et normale. Cela tient, puisqu'il se porte à merveille en 1939.

   Voici d'ailleurs la lettre du médecin traitant qui en témoigne :

   " Le cas de M. X... est véritablement inouï; vous avez triomphé d'un état auquel la thérapeutique chimique, physique, physico-chimique, mécanique n'a apporté aucune amélioration; je puis d'autant mieux en parler que je suis ce malade depuis trois ans. Vous avez fait un miracle; vous avez obtenu un réultat qu'aucune thérapeutique connue n'a pu réaliser. "

   Autre cas particulièrement significatif. Il s'agit d'un enfant de 4 ans et demi, traité dans une des premières cliniques de Paris. Le Professeur X.. l'a condamné, disant qu'il y a " malformation congénitale " et se refuse catégoriquement à l'opérer. Un autre chirurgien a fait plusieurs interventions chirurgicales sans amélioration, au contraire. Devant l'issue fatale humainement inévitable, il déclare aux parents qui lui demandent l'autorisation de faire venir M. Parlange : "A votre place, j'agirais comme vous !"

   L'enfant a un drain dans chaque rein. Le pus coule à flots par les reins et par la vessie. Temperature 40°7. Charles Parlange intervient pendant deux minutes, à plusieurs mètres du lit. Le lendemain, température 37°4, urines plus claires. Peu de temps après, l'enfant peut quitter la clinique et est, depuis un an, en parfaite santé.

   Son grand-père écrit à Parlange, le 13 novembre 1939: " Votre jeune ami miraculé est un grand et fort gaillard. Il va très bien, a grandi de 10 centimètres, pèse 30 kilos et a une mine florissante. "

   On pourrait borner là ces témoignages concluants. On en citera encore quelques-uns, pris parmi les plus récents. On verra qu'il ne s'agit plus de " paroles ", de théories, d'affirmations en l'air, mais de faits, précis, nombreux, concordants.

   En face des faits, l'incrédulité n'est pas une attitude justifiable, à moins d'appeler de ce nom l'esprit de système et le parti pris aveugle.

   Et, puisque nous parlons " faits ", il serait diffficile de passer sous silence les célèbres expériences de momification à distance de matières putrescibles, réalisées par Parlange, avec le concours et sous la garantie d'un des plus illustres savants de notre époque, le Professeur Paul Sabatier, Membre de l'Institut et Prix Nobel de chimie. Au surplus, voici le fac simile du Procès-verbal rédigé à cette occasion:

Procès-verbal d'une experience de momification d'une côtelette de mouton, réalisée par M Charles Parlange, de Paris, 18 rue Beaujon, 4 Toulouse Allée des Zéphyrs n° 11 (700 kilomètres).

Côtelette achetée dans la journée du 20 Novembre 1934, portée à la gare d'Orsay et emportée par le train de 20 heures 20, arrivée à Toulouse à 8 h.5 le 21 Novembre.

26 Novembre , première manifestation apparente de l'action : rétraction de la chair et dessiccation - odeur spéciale.

29 Novembre 1934 : dessiccation accentuée.

1er Décembre 1984 : dessiccation à peu près complète.

11 Décembre 1934 : momification réalisée.

Je soussigné, membre de l'Académie des Sciences, certifie que pendant toute la durée de cette expérience, la côtelette susdite est constamment demeurée en ma possession à l'abri de toute intervention étrangère, et que j'ai suivi quotidiennement les modifications survenues.

Toulouse 31 Décembre 1934
Paul Sabatier

   Ce qui est remarquable dans les résultats obtenus par Charles Parlange, c'est son souci constant de se prêter à tout contrôle loyal, particulièrement médical. Et, de fait, les médecins soit convaincus, soit guéris par lui, forment une phalange particulièrement imposante, par le nombre et par la qualité.

   Relevons rapidement quelques cas :

   Le docteur Mo..., de Paris, après avoir consulté des Professeurs die Paris et de Lyon est guéri d'un adénome prostatique. Il écrit le 20 février 1939 : "Les phénomènes causés par la présence d'un adénome prostatique ont complètement disparu."

   Le Docteur C., de Paris, est guéri d'une sciatique qui, en quelques mois, avait provoqué un amaigrissement de 14 kilos.

   Le docteur N.., spécialiste des maladies de la peau, constate le lendemain de sa visite à Parlange la disparition d'un eczéma de l'a main qui avait résisté à tous les traitements.

   Le professeur X.., Doyen de Faculté de Médecine, cite les guérisons merveilleuses de Parlange et lui envoie ses parents.

   Le docteur E.., de Paris, qui a constaté, en 1935, la guérison d'une de ses malades condamnée à une mort très prochaine, écrit à Parlange : " On peut être grand guérisseur sans être médecin et vous en êtes la preuve. "

   Le docteur L.., ancien Chef de Clinique et Chef de Laboratoire à la Faculté de Médecine de Paris, écrit à Parlange au sujet d'une de ses malades, médicalement condamnée après avoir vainement essayé toutes les thérapeutiques : " Là, vous avez fait un miracle. "

   M. Fai.., fils et frère de médecin, souffre atrocement depuis trois ans d'un ulcère et ne peut prendre d'autre nourriture que du lait depuis le début de sa maladie.

   Dès la première intervention, les douleurs disparaissent et il peut s'alimenter normalement.

   Voici maintenant un exemple de guérisons collectives :

   Afin de démontrer la différence qui sépare les guérisseurs spirituels des magnétiseurs limités à leurs propres forces et ne pouvant opérer que par les impositions des mains et le contact direct avec les malades, Charles ParIange se rend chez le docteur J... qui avait réuni pour la circonstance vingt-sept malades atteints des affections les plus variées et mêlés à autant de personnes bien portantes.

   Charles Parlange se tient constamment à plusieus mètres du groupe, se contentant seulement de demander quelques minutes de silence.

   Sur vingt-sept malades, sept guérisons, quatorze améliorations considérables, et six autres cas (soit à peine le quart) sans résultat sensible.

   Veut-on d'autres faits ? Nous n'avons que l'embarras du choix.

   Citons Madame Des..., tension 11x 20, asthénie, neurasthénie.

   Elle a consulté un nombre invraisemblable de médecins et suivi les traitements de plusieurs magnétiseurs connus : B.. à Av..., A... à T.., S... à Paris. Aucun succès. Peu de temps après l'intervention de Parlange, elle lui écrit : " Etre guérie après vingt ans de souffrances indescriptibles me semble irréel. Je vous dois le reste de mes jours. "

   Voici. Madame Dess... Péritonite, température 40° consultation du Professeur M... et du Docteur B..; Quelques minutes après la première intervention, plus de douleurs. Le lendemain, plus de température.

   Autre cas intéressant où le moral et le physique sont également atteints. C'est celui de Mademoiselle Du... Maladie de Basedow; neurasthénie; amaigrissement de 10 kilos en 8 mois ; tentative de suicide.

   Après intervention, la malade est délivrée de sa hantise du suicide et retrouve son équilibre moral et physique. elle revient à son poids normal.

   Relevons encore le cas de M. Sain... Tuberculose rénale malgré l'ablation du rein droit : cystite bacillaire.

   Après quelques interventions, les analyses du Laboratoire B... ne décèlent plus la présence de B.K. et l'état général est en tous points parfait.

   Madame P. souffre depuis 40 ans. Ne peut se déplacer qu'en voiture. Dès la première intervention ne souffre plus et circule, depuis 1938, sans la moindre fatigue.

   Madame D... sort de chez le Docteur X, médecin des Hôpitaux, qui diagnostique une phtisie galopante et conseille une intervention chirurgicale immédiate.

   Après intervention de Parlange ce même Docteur déclare à la mère, Madame O, que l'intervention chirurgicale est devenue inutile. Depuis un an les spécialistes consultés ne trouvent plus de traces de lésions.

   Madame Del... opérée il y a un an d'une double mastoïdite. Rechute. Depuis un mois les divers traitements sont totalement inopérants et les médecins traitants s'avouent impuissants. Dès la première intervention, le sommeil est revenu, la température est normale, les douleurs ont cessé, le malade peut s'alimenter. La semaine suivant la première intervention la malade guérie circule dans Paris.

   Monsieur Sa... aortite grave. Il écrit : Mon état de santé est excellent. Je n'éprouve plus aucun des malaises qui m'ont amené chez vous. Je puis aller et venir, faire de longues promenades, monter des côtes, des étages et même me livrer à de petits exercices sportifs.

   Monsieur B... vient chez Padange à la veille d'entrer en clinique pour subir une très grave opération nécessitée par des troubles urinaires. Dès la première intervention les troubles disparaissent et l'opération est évitée.

   Miss Black. A la suite d'une infection, l'amputation de la jambe gauche semble inévitable au Docteur M. A l'Hôpitall Anglais on se refuse à soigner ce cas incurable.

   Trois jours après l'intervention de Parlange les souffrances intolérables, qui duraient depuis 4 ans, avaient disparu.

   Deux mois plus tard la malade était guérie et depuis 4 ans (1935) n'a plus ressenti le moindre malaise.

   Madame B..., ovarite-salpingite opération immédiate envisagée. Huit jours après la première intervention : Plus de pertes, plus de température. Le chirurgien traitant ne trouve plus de sensibilité et constate que l'ovaire gauche, antérieurement du volume d'une orange, est redevenu normal.

   Depuis 5 ans pas la moindre rechute.

   Monsieur de Bri.., 84 ans. Tension 12x22. Un mois après sa première visite à Parlange Tension 9 1/2x16.

   Monsieur D... Ulcère de l'estomac. Dès la première intervention, les douleurs disparaissent et le malade s'alimente normalement.

   Madame Dr... Tuberculose pulmonaire. Dès après la première intervention, transformation totale. Par la suite considérable augmentation de poids.

   Madame Kre... Tumeur. Volume indiqué par le Docteur T : 30-6-38==8x15. Le 25-7-38==7x11. Le 16-12-38, ne peut plus être mesurée. Etat général parfait, augmentation de poids = 4 kilos.

   Monsieur Lab... Surdité oreille gauche. Tous les spécialistes consultés à Paris et New-York ont déclaré que cette surdité provoquée par l'atrophie du nerf auditif était incurable.

   Dès la première intervention de Parlange, cette surdité est guérie.

   Mademoiselle M. Asthénie. Amenorrhée. Atonie intestinale. Après premières interventions les règles sont totalement inopérants et les médecins traitants s'avouent impuissants. Dès la première intervention, le sommeil est revenu, la température est normale, les douleurs ont cessé, le malade peut s'alimenter. La semaine suivant la première intervention la malade guérie circule dans Paris.

   Monsieur Sa... aortite grave. Il écrit : Mon état de santé est excellent. Je n'éprouve plus aucun des malaises qui m'ont amené chez vous. Je puis aller et venir, faire de longues promenades, monter des côtes, des étages et même me livrer à de petits exercices sportifs.

   Monsieur B... vient chez Padange à la veille d'entrer en clinique pour subir une très grave opération nécessitée par des troubles urinaires. Dès la première intervention les troubles disparaissent et l'opération est évitée.

   Miss Black. A la suite d'une infection, l'amputation de la jambe gauche semble inévitable au Docteur M. A l'Hôpitall Anglais on se refuse à soigner ce cas incurable.

Trois jours après l'intervention de Parlange les souffrances intolérables, qui duraient depuis 4 ans, avaient disparu.

Deux mois plus tard la malade était guérie et depuis 4 ans (1935) n'a plus ressenti le moindre malaise.

   Madame B..., ovarite-salpingite opération immédiate envisagée. Huit jours après la première intervention : Plus de pertes, plus de température. Le chirurgien traitant ne trouve plus de sensibilité et constate que l'ovaire gauche, antérieurement du volume d'une orange, est redevenu normal.

   Depuis 5 ans pas la moindre rechute.

   Monsieur de Bri.., 84 ans. Tension 12x22. Un mois après sa première visite à Parlange Tension 9 1/2x16.

   Monsieur D... Ulcère de l'estomac. Dès la première intervention, les douleurs disparaissent et le malade s'alimente normalement.

   Madame Dr... Tuberculose pulmonaire. Dès après la première intervention, transformation totale. Par la suite considérable augmentation de poids.

   Madame Kre... Tumeur. Volume indiqué par le Docteur T : 30-6-38==8x15. Le 25-7-38==7x11. Le 16-12-38, ne peut plus être mesurée. Etat général parfait, augmentation de poids = 4 kilos.

   Monsieur Lab... Surdité oreille gauche. Tous les spécialistes consultés à Paris et New-York ont déclaré que cette surdité provoquée par l'atrophie du nerf auditif était incurable.

   Dès la première intervention de Parlange, cette surdité est guérie.

   Mademoiselle M. Asthénie. Amenorrhée. Atonie intestinale. Après premières interventions les règles disparues depuis 8 mois reviennent normalement l'état général est parfait, l'atonie intestinale est guérie.

   Madame O. Anémie cérébrale et phobies depuis l5 ans.

   Amélioration considérable d'abord, suivie peu après de guérison définitive. Plus aucunes récidives depuis 3 ans.

   Monsieur Pa... Osteo-arthrite des 2 pieds. Décalcification générale du squelette. Après quelques interventions, plus de douteurs, marche normalement. Les radios indiquent la guérison.

   Madame Rou... Pneumonie double avec abcès du poumon gauche. Asthénie et Anorexie complètes. Fièvre intense. Les Professeurs consultés ne laissent aucun espoir. Deux mois après la première intervention de Parlange, la malade convalescente part en villégiature.

   Monsieur Sou..., 80 ans. Arterite oblitérante. Dès la deuxième intervention, plus de douleurs. Peu de temps après guérison.

   Monsieur Ve... Asthme sévère depuis 25 ans, ayant résisté à : 12 cures au Mont-Dore. Ephedrine Coryphedrine. Piqûres d'evatmine ablation des amygdales, ondes courtes. Injections de péptone, Homeopathie. Acunpuncture, etc...

   Plus de crises.

   Monsieur Bo... Sinusite. Dès la première et seule intervention, sinusite guérie.

   Et, pour terminer, notons un dernier cas offrant les meilleures garanties de contrôle médical. C'est celui de Madame Del..., infirmière. Le Docteur P. S... constate une pleurésie purulente enkystée, compliquée d'abcès froids. Le Docteur B... procède à l'examen radiographique qu'il caractérise ainsi : " Base droite complètement obscurcie par du liquide dont le niveau se projette très en-dessous du bord inférieur de la troisième côte. "

   A la suite de l'intervention de Parlange, une nouvelle radiographie est faite à l'hôpital Vaugirard. On constate que le liquide pleural a complètement disparu, de même que les abcès froids.

   Qu'on nous permette encore un mot sur les guérisons qui se produisent parfois à l'insu de Parlange et à celui de ses malades. Entre de nombreux cas, rapportons les deux suivants qui en donneront une idée suffisante :

   Madame G.. accompagne une de ses amies qui vient trouver Parlange. Celui-ci. ignore qu'elle est malade. De retour chez elle, Madame G. constate une amélioration de sa vue évaluée à 50 %.

   Madame L.. accompagne sa belle-soeur chez Parlange. Le lendemain, elle constate qu'une atonie intestinale presque complète et qui avait résisté pendant vingt ans à tous les traitements, a disparu.

   Et ce résultat parfaitement inattendu s'est intégralement maintenu depuis lors.

   Il semble que ceux qui réclament des faits pour croire à autre chose qu'à la matière trouveront ici de quoi les satisfaire.

   Pour d'autres, qui ont déjà franchi le stade du scepticisme stérile, il nous a semblé intéressant de relater brièvement les études consacrées par le célèbre radiesthésiste C. Voillaume aux guérisseurs en général et à Charles Parlange, en particulier.

   Les observations que j'ai faites sur divers guérisseurs, écrit-il, m'ont amené à la constatation que seuls, les rayons que j'ai identifiés comme émanant naturellement de l'homme sont utilisés par eux. Ces émanations proviennent surtout du système nerveux sympathique qui préside à la vie végétative de notre organisme. Ce rayonnement sympathique est supérieur de 300 % à 1000 % à la normale suivant l'opérateur. Un second rayonnement efficace retrouvé chez tous les guérisseurs est celui d'énergie vitale (de 200 à près de 500 % supérieur à la normale). En troisième lieu, viennent les radiations de volonté (supérieures à la normale de 120 % à 220 %).

   Les autres radiations influent peu sur le pouvoir curatif et peuvent être négligées.

   " Malgré me recherches, poursuit M. Voillaume je n'ai pu en trouver d'autres, caractéristiques de l'action curative, sauf chez M. Parlange. Ce dernier (dont j'écris le nom puisqu'il m'y autorise) en dehors d'une émission puissante des rayonnements ci-dessus indiqués, projette un rayonnement remarquable... Cette radiation nouvelle n'émane pas du corps humain.., ce que j'ai pu déterminer avec l'Appareil Chaney. "

   " Pendant que M. Parlange opérait j'ai constaté au-dessus de sa tête et verticalement, dans une zone limitée à une certaine région de son cerveau, la présence de radiations verticales... L'appareil Chaney est disposé de telle sorte que pour obtenir une empreinte sur un papier il faut que les radiations traversent le réseau diffuseur. Cette propriété précieuse m'a permis de constater que ces radiations R. P. (abréviation de Rayon guérisseur Parfait) n'émanaient pas du cerveau mais, au contraire, provenaient d'une région supérieure. "

   " Où aboutit cette direction verticale que suivent les R. P.? Quelle est la source dont ils émanent? Nous sommes dans l'impossibilité de répondre à ces questions. "

   Et M. Voillaume conclut

   " En réalité, le " Fluide " des magnétiseurs et guérisseurs n'est autre qu'une émission puissante et exceptionnelle de sympathie et d'énergie vitale, en même temps que de volonté, le tout véhiculé soit par les ondes nerveuses, soit par les ondes mentales de l'opérateur.

   " Seul M. Parlange, à ma connaissance, y joint une émission très remarquable d'une onde étrangère, inconnue et mystérieuse, dont le pouvoir guérisseur, à mon avis, est puissant et indiscutable. "

   On ne saurait mieux dire et c'est sur cette conclusion impartiale et motivée que nous terminerons ces aperçus rapides sur les résultats déjà prodigieux obtenus par Charles Parlange.

 

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