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Chapitre 6
LE REGARD QUI GUÉRIT "L'existence de la clairvoyance et de la télépathie, Docteur A. CARREL, Parmi les très nombreuses cures opérées par Charles Parlange, et dont certaines tiennent littéralement du miracle, nous ne ferons que signaler les principales, toutes contrôlées par des médecins.
Pour ne pas alourdir inutilement ce chapitre, on trouvera en appendice les observations cliniques établies par le DocteurX..., Docteur en Médecine, Docteur ès Sciences, ancien interne des Hôpitaux de Paris, ancien chef de Clinique médicale et Chef de Laboratoire à la Faculté de Médecine. Le lecteur qui conserverait un doute sur l'importance réelle des cures et la gravité des affections traitées trouvera là une documentation impartiale et objective, toute littérature impitoyablement élaguée.
Mais nous devons d'abord nous étendre quelque peu sur le cas, absolument typique, de M. Faucilhon(1), mutilé de guerre 1oo %. On trouvera reproduites dans l'Appendice les copies légalisées de son Certificat de Pension et du Diagnostic des infirmités ayant donné droit à la dite pension.
Résumons : Paralysie totale des membres inférieurs depuis 1926.
En outre : Fistule osseuse à la mâchoire (non tarie depuis août 1914, soit 21 ans) avec épanchement (d'un quart à un demi-verre de pus chaque matin.
Le malade a subi, depuis 1915, vingt interventions chirurgicales,, suivies de multiples traitements sans aucun résultat. Plusieurs séjours à Lamalou n'eurent pas plus d'effet. Notons encore les soins d'un magnétiseur, qui n'apportèrent aucune amélioration. Le cas Faucilhon mérite donc un développement tout spécial, parce que, étant donné les documents officiels, l'incurabilité de " ses" maladies ne saurait être discutée.
D'autre part, M. Faucilhon a été soigné sans résultat par des guérisseurs et même sans la moindre réaction par le magnétiseur le plus connu du Midi; alors que dès la première intervention de Charles Parlange les réactions furent assez intenses pour que le malade fut projeté hors de son fauteuil. La première (traitement direct) du 26 août au 3o septembre 1935, période clôturée par le procès-verbal du 3o septembre 1935, signé par le malade. La seconde (traitement collectif à 8oo kilomètres de distance), du 2 octobre 1935, avec résultats enregistrés jusqu'au 12 février 1937.
Voici d'abord le procès-verbal de l'amélioration acquise au cours de la première phase du traitement -------- 3ème séance, le 29 août 1935. Sensibilité revient dans les jambes. L'orteil du pied gauche remue pour la première fois depuis x années. ------- 4ème séance, le 3o août 1935. FISTULE TARIE ------- 5ème séance, le 31 août 1935. Peut légèrement déplacer la jambe gauche.
------- 7ème séance, le 5 septembre 1935. PEUT SE TENIR DEBOUT ------ 8ème séance. ------ 9ème séance, le 9 septembre 1935. ------ 10ème séance, le 12 septembre 1935. ------ 16ème séance. A fait quatre pas avec béquille. Le procès-verbal écrit et signé par le malade relate :
30 septembre 1935. Signé : G. F. Pendant la seconde phase, les progrès continuent. PAR M. FAUCILHON au 12 février 1937. Soigné par les professeurs C...,R... de T...,R... de M..., et nombre d'autres docteurs. J'ai vu X...à T.., je n'ai obtenu aucun résultat après plusieurs interventions. La fistule de la mâchoire n'a cessé de couler depuis 1914. Tous les matins en vidant l'abcès, je faisais 1/4 à 1/2 verre à Bordeaux de pus. Le 26 août 1935, j'ai vu M. Parlange. 4ème Séance. - Fistule mâchoire tarie. 5ème Séance . - Plus d'incontinence d'urine. 7° Séance. - Station debout possible. 8° Séance. - Reins complètement débloqués 15° Séance. Sensation d'avoir atteint physiqucment et moralement l'équilibre normal. En quittant Luchon le 3o septembre 1935, la jambe gauche est normale; à la jambe droite, les mouvements se dessinent. Le haut du corps est complètement dégagé. Bras redevenu absolument normal (paralysie disparue). 8 Octobre. - Je me suis levé sans effort 1o fois sur la pointe des pieds. 16 Octobre. - Je peux resserrer les jambes très fortement; si je veux on ne peut les écarter. 10 Novembre. - A trois reprises différentes, j'ai fait trois pas chaque fois. 14 Décembre. - En me soutenant j'ai fait 15 pas. 17 Décembre. - J'ai fait 48 pas, sensibilité normale revenue aux bras et aux jambes 23 Janvier. - J'ai fait 102 pas. Plus d'oedème. Circulation parfaite. 6 Février. - J'ai fait 150 pas. Réflexes jambes antérieurement abolis revenus. 12 Février 1937. - Toujours soutenu, j'ai marche sans arrêt, sans fatigue pendant une demi-heure et j'aurais pu faire davantage. Faucilhon.
Si le cas que nous venons de rapporter est particulièrement frappant, voici maintenant d'autres cas aussi typiques, pris au hasard dans le dossier volumineux des cures opérées. Mme X..., 73 ans, est atteinte d'hémiplégie gauche avec paralysie faciale droite; le côté droit est gravement touché; l'oeil droit voit très mal; la main droite, presque inutilisable, rend le sujet incapable d'écrire, la jambe droite est presque inerte, le tout en connexion avec un diabète latent. En neuf séances - du 3 au 12 mai - la vision est redevenue normale, la main droite peut écrire sans difficulté et le fonctionnement de la jambe droite est redevenu facile. Des nouvelles reçues quatre mois après sont aussi satisfaisantes que possible. Autre cas d'hémiplégie gauche, datant de plusieurs années chez un hypertendu de 58 ans. Après dix séances, la tension est redevenue presque normale. Un mois plus tard, tension 9X15, le malade marche sans canne et a récupéré l'usage de sa main droite, levant sans difficulté un poids de vingt kilos. Voici un lupus de la face, non amélioré par plusieurs traitements médicaux. En vingt jours, guérison complète. Plus intéressant encore est le cas de Mme X.. 72 ans. En désespoir de cause, le médecin traitant a recours à Charles Parlange. Dès la sixième séance l'impression de jambes mortes disparaît; une varice très volumineuse s'est rétractée progressivement et la veine a repris son aspect normal. Il n'est déjà plus question d'opération. Encore quelques séances et la patiente peut marcher sans canne. Le doigt condamné est redevenu parfaitetuent sain. Deux mois après, elle pouvait reprendre ses occupations habituelles. Depuis trois ans, la guérison s'est maintenue. Feuilletons encore le dossier. Voici un cas particulièrement grave, cellulite généralisée, entéro-colite grave. Tous les membres sont pris. Le patient est immobilisé dans son lit et souffre le martyre. Toutes les thérapeutiques ont échoué : thermothérapie, sympathicothérapie, ionisation, homéopathie, etc... La maladie n'en évolue pas moins progressivement sans qu'aucune lueur d'espoir soit en vue. Les douleurs deviennent particulièrement atroces. Tous les éminents Professeurs se sont récusés et le Docteur X... huit jours avant l'intervention de Ch. Parlange, affirmait qu'il n'y avait plus aucun espoir de guérison. Le coeur lui-même était atteint. Dès la seconde séance, Ies débâcles intestinales cessent, les douleurs s'atténuent un peu et le malade peut marcher dans sa chambre. A la dixième séance, le malade peut descendre son escalier, seul et sans canne, puis le remonter. Quelques jours après, il peut faire une promenade de trente minutes; les articulations retrouvent progressivement leur souplesse. L'intestin est redevenu normal. Trois mois après, l'état général était parfait en tous points et la vitalité remarquable. Aucune rechute à signaler depuis ce temps. Voici la conclusion du médecin traitant : ce cas est véritablement inouï; vous avez triomphé d'un état auquel la thérapeutique chimique, physique, physico-chimique, mécanique n'avait apporté aucune amélioration. Je puis d'autant mieux en parler que je suis la maladie depuis trois ans. Vous avez fait un miracle! D'autres guérisons ne s'expliquent pas plus par le magnétisme ou la suggestion que les précédentes. On en jugera par cet exemple Mme X... depuis vingt ans souffre d'une atonie intestinale rebelle à tous les traitements. Toute la gamme des spécialités a été épuisée sans succès; les irrigations intestinales, les ferments lactiques, l'huile de paraffine, etc., etc., n'ont pas mieux réussi. Guérison définitive par Ch. Parlange en une seule séance de 3 minutes. Et ces guérisons foudroyantes et « définitivement acquises » ne sont pas rares. Notons, entre autres, celle d'une névralgie spinale; celle d'une sinusite réfractaire à tous les traitements et qui était à la veille d'être opérée, celle d'une hypertension grave, accompagnée de vertiges chez une femme de 45 ans. Parmi les troubles pour lesquels l'action de Charles Parlange s'est montrée d'une incroyable efficacité, nous notons en passant surdité, asthme, plaie gangréneuse déclarée incurable par les spécialistes, micropolyadénite cervicale, maladie mitrale, varices graves, otite, mastoïdite, diabète avec albumine et troubles cardiaques, anémie cérébrale, salpingites, neurasthésies diverses, hémorragies de toutes natures, ovarites, etc. Deux cas méritent qu'on y insiste : Outre les soins médicaux habituels, la malade avait été soignée par quatre guérisseurs magnétiseurs renommés, sans résultat. Après trois séances, j'ai constaté de l'amélioration, mais c'est surtout huit jours après que l'effet s'est fait sentir. L'échec complet de magnétiseurs connus, dont l'un se déclarait modestement "le plus grand théurge du monde" met en relief la différence des forces mises en jeu par eux et par Charles Parlange. Examinons maintenant un cas d'autant plus intéressant qu'il élimine le facteur auto-suggestion. Ici le malade est totalement inconnu du guérisseur et ignore, de son côté, l'intervention dont il va être l'objet. Une simple photographie sert de lien ou de support à la pensée de Charles Parlange. Le cas est désespéré : les médecins ne conservent aucun espoir et - humainement parlant - ils ont raison, si l'on en juge par le diagnostic suivant : diabète, albumine, faiblesse cardiaque, emphysème, insomnie, urée. A ce moment interruption du traitement. Un tel résultat, dans de telles conditions, ne peut pas plus s'expliquer par la suggestion (qui n'a jamais empêché un moribond de trépasser) qu'il ne peut s'expliquer par le simple magnétisme. Il faut dire quelques mots des séances collectives, faites en présence de plusieurs docteurs. Le nombre des assistants était variable. Ici, 55 personnes (dont 38 malades); là 17, une autre fois 4o, etc.. Les réactions caractéristiques et très marquées observées chez les assistants sont parfois de l'ordre de 90 % des personnes présentes, les guérisons nombreuses et la majorité des malades améliorés après 3 séances. Comme élément de comparaison, on peut citer la séance faite à la salle X... par M. X.., magnétiseur, où les réactions étaient de l'ordre de 2 pour mille des assistants. Une de ces séances offre un intérêt particulier. Nous en reproduisons le compte rendu sans y rien changer. Docteur X.. et son Médium. - et Mm" X... atteinte d'asthme avec emphysème pulmonaire. Médium. - Mais que faites-vous?... le poumon droit saute! La malade questionnée par le docteur X... reconnaît que l'oppression a presque totalement disparu. Le Docteur constate 5o % d'amélioration à l'auscultation. M. - Je ne comprends pas ce que vous faites... je n'ai jamais vu ça... je ne vois pas d'où cela vient. Le Docteur. - Voyez si cette force, ces radiations, ces vibrations viennent d'en haut ou d'en bas. M. - D'en haut. Le Docteur. - Suivez-les et vous verrez d'où elles proviennent. M. - Je monte... mais c'est beaucoup trop loin... bien trop loin pour que je puisse le voir.. Je le verrai un jour. -Efforcez-vous de les recevoir, Monsieur, et de plus en plus vous les recevrez.., vous ferez de plus en plus de grandes choses et plus il y aura de monde plus les résultats seront grands. Le Docteur. - Puisque vous connaissez X., M. - Ce n'est pas du tout la même chose, on ne peut comparer, chez X. c'est matériel... c'est un magnétiseur. Chez M. Parlange, je ne comprends pas, je ne peux arriver jusque-là, mais c'est d'un ordre supérieur. Il est extrêmement remarquable que le medium endormi soit dans l'impossibilité de remonter à la source mystérieuse des forces transmises par Charles Parlange. Que ces forces soient d'une nature totalement différente de celles émises par les magnétiseurs, d'une nature certainement plus haute et plus pure parce qu 'extra-humaine, c'est l'opinion à laquelle nous nous en tenons pour l'instant. Comme l'écrit le Docteur A. Carrel dans son ouvrage : l'homme, cet inconnu; "l'impossibilité de définir une chose ne signifie pas sa non-existence. Lorsqu'on navigue dans le brouillard, les rochers invisibles sont néanmoins présents. De temps en temps leur forme menaçante apparaît. Puis la nuée se referme sur eux." Mais ici, c'est un phare qui apparaît au navigateur perdu sur l'océan du monde, un phare dont la lumière, encore intermittente, le guide et le rassure. Dans la brume malsaine du matérialisme contemporain, ceux qui ont des yeux pour voir percevront sans doute un rayon de cette lumière mystérieuse, dont la source si lointaine, si inaccessible qu'elle paraisse, se confond - pour celui qui écrit ces lignes - avec ce que les religions nomment Providence. ------------------- (1). M. Faucilhon a été le seul malade qui spontanément ait autorisé l'auteur par lettre du 20 octobre 1936 à indiquer son nom et insérer toutes pièces justificatives.
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