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VIE DE GEMMA GALGANI
CHAPITRE I
NAISSANCE DE GEMMA. PREMIERE ÉDUCATiON,
PRÉCOCES FLEURS DE VERTU.
(1878-1886)
L'ANGÉLIQUE vierge dont j’entreprends d'esquisser la vie vint au monde le 12 mars 1878 à Camigliano, commune de Toscane. peu distante de la ville de Lucques. Son père, Henri Galgani, s'était fixé depuis quelque temps dans cette loca lité où il exerçait la profession de pharmacien-chimiste. Né à Porcari, gros bourg de la région lucquoise, il descendait, dit-on du côté maternel, de la famille du Bienheureux Jean Léonardi. Son épouse, Aurélie, sortait de l'honorable maison des Landi. C'étaient deux chrétiens de foi antique, comme on en rencontre de moins en moins dans nos sociétés décadentes. De leur union naquirent huit enfants : cinq garçons dont un mourut au berceau, et trois filles ; sauf trois encore vivants, les autres se sont éteints dans la fraîcheur de la première jeunesse. Gemma, l'aînée des filles. avait trois frères plus àgés. (1)
Selon la coutume des parents foncièrement chrétiens, monsieur et madame Galgani, soucieux de procurer au plus tôt à leurs nouveaux-nés la grâce de la régénération, s'empressaient de les présenter aux fonts sacrés le jour qui suivait leur naissance. Gemma fut ainsi baptisée sans délai le matin du 13 mars sous le beau nom qui devait si bien lui convenir.
On voit dans nos saints Livres que le nom même entre fréquemment dans l'ordre de la prédestination de certaines àmes privilégiées. Ne pourrait-on attribuer à une inspiration céleste l'imposition de celui de Gemma à cette enfant qui devait un jour, par l'éclat de ses vertus illustrer sa famille et resplendir dans l'Église de Dieu comme une gemme des plus brillantes ? Ses parents furent peut-être poussés à le choisir par le sentiment extraordinaire de complaisance qu'ils éprouvèrent pour cette fille bénie : la mère, tant qu'elle la porta dans son sein, et le père, dès sa naissante. Ils ne ressentirent jamais rien de semblable pour leurs autres enfants. Dieu leur faisait ainsi comprendre qu'il leur confiait une vraie pierre précieuse.
C'est bien comme telle qu'ils la regardèrent toujours ; et entre tous ses frètes et sœurs, Gemma parut recueillir la meilleure part de leur tendresse, « Je n'ai que deux enfants, disait parfois monsieur Galgani : Gemma et Eugène. » Eugène, émule de Gemma dans la vertu, méritait bien après elle la première place dans le cœur paternel.
Moins d'un mois après la naissance de la fillette, monsieur Galgani, pour être à même de donner à ses fils une éducation soignée, alla s'établir à Lucques avec toute sa famille.
Il y avait dans celle ville, place Saint-François, un demi-pensionnat pour les tout jeunes enfants des deux sexes, admirablement tenu par deux sœurs, les demoiselles Émilie et Hélène Vallini. Monsieur Galgani, qui les avait beaucoup connues dans sa petite ville natale lorsque encore jeune homme il demeurait chez son père Charles, docteur en médecine, n'hésita pas à leur confier Eugène et Gemma, puis successivement Antoine, Angèle et Julie. Gemma fréquenta cette institution pendant cinq ans, s'y rendant le matin pour ne rentrer que le soir dans sa famille, domiciliée alors dans la rue voisine dite des Borghi.
Elle apprit bien vite les premier éléments des lettres ainsi que la pratique des petits ouvrages manuels propres à son sexe et à son âge, et ses heureuses dispositions morales non moins que ses qualités intellectuelles frappèrent d'admiration ses maîtresses, qui écriront quelques années après son départ de leur maison :
« La chère Gemma n'avait que deux ans lorsque son père la mit dans notre demi-pensionnat. Dès cet âge, une intelligence précoce laissait croire à l'éveil de sa raison. Sérieuse, réfléchie, posée dans toute sa conduite, elle ne ressemblait en rien à ses compagnes, même plus grandes. Jamais on ne la vit pleurer ni se quereller, et sa physionomie respirait toujours une paix souriante. Ni les louanges, ni les blâmes ne paraissaient l'émouvoir ; sa réponse dans ces circonstances consistait en un modeste sourire, cependant que son attitude, malgré un tempérament vif et ardent, conservait un calme imperturbable.
« Tant que nous eûmes le bonheur de l'avoir, jamais l'occasion ne se présenta de la punir. Il suffisait, dans ses petits manquements inévitables à un âge si tendre, de lui adresser une légère observation pour la faire aussitôt rentrer dans l'ordre.
« Deux frères et deux sœurs l'accompagnaient à notre école ; or pas une seule fois on ne la surprit en dispute avec eux. Elle se privait en leur faveur du meilleur de sa collation. Au repas de midi, preparé à l'institution, qu'il y eût lieu ou non d'être satisfait du menu, Gemma se montrait toujours contente ses lèvres ne perdaient pas un moment cette perpétuel sourire.
« Elle apprit de suite et avant les autres élèves les prières en usage dans notre école, et dont la récitation intégrale ne demande pas moins d’une demi-heure. À cinq ans, elle lisait l’office de la Sainte Vierge et celui des morts avec autant de facilité qu'une grande personne, tellement la sainte enfant avait apporté de diligence dans l'étude du bréviaire, qu'elle savait être un tissu de louanges du Seigneur, D'ailleurs, assidue au travail, elle saisissait en un clin d'oeil tout ce qu'on voulait bien lui apprendre, fût-ce des chose hors de portée de son âge. De telles qualités, si rares dans une tendre fillette, la faisaient adorer dans notre institution, surtout de ses compagnes qui paraissaient ne pouvoir se rassasier de sa compagnie. »
Ces détails, dont la sincérité m'a été naguère pleinement confirmée par les demoiselles Vallini, se terminent par le fait suivant :
« De cette innocente et vertueuse enfant nons dirons encore que par ses prières nous avons reçu de Dieu une grâce extraordinaire. La coqueluche venait de se déclarer dans la ville. frappant à la fois tous les membres de notre famille. Nous ne pouvions en conscience, à cause du danger de la contagion, garder les cinq enfants de monsieur Galgani ; cependant grande était notre perplexité, car nous savions leur mère gravement malade et en danger de mort. Sur le conseil du curé de leur paroisse, nous résolûmes de ne pas abandonner ces pauvres petits, et aussitôt, suivant nos désirs, Gemma se mit en prières. La coqueluche disparut sans avoir atteint une seule de nos élèves. - Signé : Emilie et Hélène Vallini. »
Monsieur Galgani. qui suivait d'un œil ravi les rapides progrès de sa Gemma dans la vertu et dans l'étude. sentait de plus en plus croître pour elle sa tendresse paternelle. Les jours de congé, comme au retour de l'école, il la voulait sans cesse près de lui. S'il avait dû s'absenter, sa première parole le soir lorsqu'il rentrait était presque toujours : « Et Gemma, où est-elle ? » On lui montrait alors la chambrette où la paisible enfant se retirait d'habitude pour étudier, travailler ou prier, car elle aimait la solitude et passait comme inaperçue dans la maison.
C'était une joie pour monsieur Galgani de conduire la chère petite en promenade, dans la ville on dans la campagne, et s'il ne lui était pas possible dans ces circonstances de rentrer pour l'heure du repas familial, il commandait pour elle aux meilleurs hôtels les mets les plus exquis. de même lui faisait-il venir des magasins les plus en renom les habits et les parures.
En vérité une pareille partialité, si méritée soit-elle, n'est pas à louer dans un père. On sait combien de jalousies et de discordes elle éveille presque toujours. D'ailleurs elle déplaisait à Gemma elle-même dont la rectitude d'esprit et de cœur se manifesta, peut-on dire, au sortir du berceau ; et bien que ses petits frères et sœurs, qui eux aussi l'aimaient beaucoup, n'en témoignassent aucune ombre d'envie, elle s'en plaignait vivement à son père, protestait qu'elle ne méritait pas de distinctions et n'en voulait point. Quand elle ne parvenait pas à les empêcher, de chagrin elle fondait en larmes.
Il arrivait parfois à ce père affectueux de prendre la charmante enfant sur ses genoux pour la combler de caresses et de baisers. Il éprouvait de la résistance et ne réussissait presque jamais. Cet ange dans la chair pensait à un âge si tendre, qu'en fait de modestie il n'y a pas de distinction à faire entre les personnes. Se débattant de ses forces naissantes : « Papa, criait-elle en pleurant, ne me touchez pas. - Mais je suis ton père, répliquait celui-ci. - Oui, papa, mais je ne veux être touchée par personne. » Pour ne pas la contrister, le père la laissait bien vite et, quoique mécontent, finissait d'ordinaire par mêler ses larmes à celles de sa fille. Il s'en allait, stupéfait de voir tant de vertu dans un si jeune âge.
Attribuant, non sans raison, ses victoires à ses pleurs, la petite Gemma, qui fut toujours très avisée, savait bien en tenir en réserve pour des cas innocents où leur effet était infaillible.
La tendresse de madame Galgani pour sa fille, non moins profonde que celle du père, était d'une autre trempe. D'une vertu rare, celte femme offrait un des plus parfaits modèles de la mère chrétienne. Elle priait sans cesse et s'approchait chaque matin de la sainte table, bien que son état de santé ne lui permît de se rendre à l'église qu'avec de très grandes difficultés. Le pain de vie la remplissait de force et de courage pour s'acquitter avec ponctualité et perfection de tous ses devoirs. Elle chérissait tous ses enfants, mais son cœur la portait plus particulièrement vers Gemma, parce qu'en elle mieux qu'en tout autre apparaissait le don de Dieu.
La grâce d'En-Haut avait commencé, en effet, de fort bonne heure à travailler cette jeune âme ; elle se manifestait dans son caractère si bon et si souple, dans son penchant pour la solitude et le silence, dans son éloignement des jeux et des futilités puériles, et dans son maintien d'une gravité qui n'était pas de l'enfance.
Au lieu de s'épancher en de vaines démonstrations de tendresse sensible, madame Galgani, consciente de son devoir : mit tous ses soins à cultiver ces germes précoces de vertu et se fit sans hésiter directrice spirituelle de sa fille. Gemma rappellera souvent avec reconnaissance les industries incessantes, le zèle et le tact déployés dans ce magistère maternel, en déclarant devoir surtout à sa mère la connaissance de Dieu et l'amour de la vertu.
Madame Galgani prenait fréquemment la chère petite dans ses bras. et la pressant sur ce sein qui l'avait déjà nourrie lui donnait de saints enseignements souvent accompagnés de larmes. « J'ai tant prié Jésus, lui disait-elle, de ne donner une fille il m'a exaucée, mais un peu tard, car je suis malade et il me faudra bientôt te quitter. Profite bien des instructions de ta mère. »
Elle lui expliquait les vérités de notre sainte foi, le prix de l'âme, la laideur du péché. le bonheur d'être toute à Dieu et la vanité des choses fugitives de ce monde. Parfois, lui montrant l'image du crucifix : « Regarde, Gemma, disait-elle, ce cher Jésus est mort sur la croix pour nous. » Elle faisait comprendre à cette intelligence à peine éclose, par des explications à sa portée, le mystère de l'amour de Dieu poutr les hommes et la manière dont tout chrétien est obligé d'y correspondre. Pour lui donner l'habitude de la prière, elle récitait avec elle diverses oraisons, le matin dès le lever, le soir avant le coucher, et très fréquemment dans la journée.
On sait combien il en coûte aux enfants d'écouter les instructions religieuse et de réciter des prières vocales, incapables qu'ils sont d'une longue attention, et très enclins à la dissipation et aux amusements. Telle n'était point la petite Gemma, dont ces premiers essais de piété chrétienne faisaient le bonheur. Elle ne se lassait point de prier et d'écouter les enseignements de sa mère ; et lorsque celle-ci la laissait pour les soins domestiques, la tendre fillette, qui voulait la retenir, s'attachait, suppliante, à ses vêtements. « Maman, disait-elle, parlez-moi encore un peu de Jésus. »
Plus la pieuse mère sentait à l'accroissement de ses souffrances l'approche de sa fin, plus elle redoublait de zèle dans l'éducation religieuse de ses enfants. Chaque samedi, elle aimait à conduire elle-même au saint tribunal de la Pénitence, après les y avoir préparés avec soin, ceux d'entre eux capables de discernement, Ainsi entendait-elle les accoutumer de bonne heure à la fréquentation de ce salutaire sacrement. Lorsque venait le tour de Gemma, la vue de sa gravité, de son recueillement et du vif repentir de ses petites fautes lui arrachait souvent des larmes.
Cette admirable mère lui dit un jour : « Gemma, si je pouvais t'emmener là où Jésus m'appelle, viendrais-tu avec moi ? - Et où ? demanda la petite. - Au Paradis avec Jésus et les anges. » Ces paroles remplirent l'enfant d'une grande joie ; dès ce moment s'alluma dans son cœur un ardent désir du ciel qui, allant toujours croissant, finira par la consummer.
« Ce fut ma mère, dira-t-elle plus tard à son directeur, qui me fit, toute petite, désirer le Paradis. » Et elle ajoutera avec sa simplicité coutumière, faisant allusion à la défense de demander la mort : « Maintenant, si je désire encore m'en aller au ciel au plus tôt, et que je vous en demande la permission, vous me répondez par un grand non et me faites de fortes réprimandes. J'avais dit à ma mère que je voulais la suivre, et comme elle m'avait renouvelé sa demande, de son lit d'agonie, je ne voulais plus la quitter ni sortir de sa chambre, de peur de manquer le moment de partir avec elle. »
Depuis cinq ans une lente tuberculose consumait madame Galgani, Dès que les médecins eurent reconnu la nature du mal, on interdit sévèrement aux enfants d'approcher de son lit. Vivement affligée de se voir tout à coup séparée de celle qu'elle aimait doublement et comme sa nièce et comme sa maîtresse, Gemma disait en pleurant : « Et maintenant, loin de maman, qui m'excitera à prier et à aimer Jésus ? » À force de supplications et d'instances elle obtint pour elle une exception. La fervente fillette, on le pense bien, ne se fit pas faute d'en profiter ; elle en usa tellement que plus tard, dans un sévère examen de conscience, il lui parut s'être laissé guider par le caprice et avoir par conséquent désobéi, ce qu'elle se reprocha amèrement.
Mais, que pouvait-elle bien faire auprès de la malade ? Elle-même nous l'a dit : « Je m'approchais, je m'agenouillais au chevet du lit et je priais. » Sublime impulsion dans une enfant de sept ans à peine !
Cependant la phtisie multipliait ses ravages, et le jour de la séparation suprême ne pouvait tarder. La pieuse mère se préoccupa de faire donner à Gemma le sacrement de Confirmation. (2). « Que pourrais-je faire de mieux, pensait-elle, que de confier avant de mourir celle chère fille à l’Esprit-Saint. Quand je viendrai à lui manquer, je sais à qui je l'aurai laissée. »
Malgré son jeune âge, Gemma se trouvait préparée à la réception de ce sacrement. Sa mère, qui l'y avait elle-même disposée et enflammée, fit venir cependant chaque soir pendant quelque temps une personne capable de perfectionner son œuvre ; puis, à la première occasion, c'est-à-dire le 26 mai 1885, on conduisit l'enfant à la basilique de St-Michel in Foro, (3) où Monseigneur l'Archevêque Nicolas Ghilardi conférait la Confirmation. Un détail échappé plus tard à sa réserve donnera une idée des grâces de choix dont l'Esprit-Saint dut la combler.
Après la cérémonie sacrée, les personnes qui l'avaient accompagnée restèrent à la basilique pour entendre une messe d'action de grâces. Gemma s'en réjouit à la pensée de pouvoir consacrer ce temps à recommander à Dieu sa pauvre mère presque mourante. « J'écoutais de mon mieux la sainte messe, raconte-elle ingénûment, et je priais pour maman lorsque une voix me dit soudain au cœur : Veux-tu me lu donner, ta maman ? - Oui, répondis-je, mais à condition que vous me prendrez aussi. - Non, reprit la voix, donne-moi volontiers ta maman je te la conduirai au ciel. Toi, tu dois rester avec ton papa. - Je fus bien forcée de répondre oui. »
Telle est, d'après mes souvenirs, la première locution surnaturelle dont Gemma fut favorisée, parmi tant d'autres que je rapporterai en partie dans cet ouvrage, La circonstance de la descente de l'Esprit-Saint par le sacrement de Confirmation dans une âme si pure ets, à elle seule, une preuve convaincante de l'origine divine de ces paroles que l'événement d'ailleurs démontra véridiques.
Gemma avait fait à Dieu le sacrifice de l'objet qui lui était le plus cher au monde ; le mérite lui en était assuré dans le ciel. De retour à la maison, elle entre dans la chambre de sa mère qu'elle trouve à toute extrémité. S'agenouillant au pied de son lit, elle éclate en sanglots, prie d'un cœur angoissé et déclare qu'elle n'abandonnera pas ce chevet, qu'elle veut recueillir les suprêmes paroles de sa mère. Bien que résignée à la volonté divine généreusement acceptée au pied de l'autel, elle gardait le secret espoir de la suivre au ciel.
Cependant la malade se releva un peu, et l'amélioration se maintenait depuis plusieurs mois, lorsque l'implacable mal reprenant son cours enleva définitivement tout espoir. Gemma ne pouvait plus s'arracher du lit de sa mère ; aussi monsieur Galgani dans la crainte que la présence d'une fille si aimée n'avançât la fin de la mourante lui fit signe de sortir. Il la confia jusqu'à nouvel ordre à une tante maternelle, Hélène Landi, du bourg de San Gennaro. La fillette obéit et partit le jour même.
Madame Galgani s'éteignait bientôt saintement, le 17 septembre 1886, dans sa trente-neuvième année.
On apprit la triste nouvelle à Gemma chez sa tante de San Gennaro. La résignation de cette enfant de huit ans fut d'autant plus admirable que son cœur si affectueux ressentait plus cruellement la douleur d'une telle séparation.
C'est donc ainsi ô mon Dieu, que pour les détacher de ce monde et les purifier toujours davantage. vous vous complaisez à livrer au martyre les âmes les plus belles, et dès leurs plus jeunes ans !
(1) Voici, par ordre de naissance, les noms de ces huit enfants :
Guido, 13 mai 1571
Ettore, 21 mars 1873.
Gino, 5 juin 1876, mort à Lucques le 11 Septembre 1894.
Gemma Maria Umberta Pia, 12 mars 1878, morte le 11 avril 1903.
Antonio, 14 mars 1880. mort à Lucques le 21 octobre 1902.
Angela, 30 septembre 1881.
Giulia, 30 octobre 1883, morte à Lucques le 19 août 1902.
De l'autre fils mort au berceau, je n'ai aucun renseignement certain.
(2) En Italie comme en plusieurs autres pays catholiques les enfants reçoivent ce sacrement avant la première communion.
(3) Église de Lucques.