LES GRÂCES D'ORAISON

     Une âme qu'a sanctifiée la pratique, dans leur esprit, des vertus de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, et qui, ainsi détachée de toutes les choses de ce monde, s'offre dans un saint abandon au bon plaisir divin, est préparée à recevoir les grâces particulières que Dieu réserve à ceux qu'il aime. Dieu, en effet, ne se plaît à habiter dans une âme que lorsque cette âme s'est vidée de tout ce qui l'attachait aux créatures et à sa volonté propre. C'est seulement dans un entendement nu et recueilli que descend, pour l'instruire, la clarté divine, qui est la révélation de la Vérité éternelle. C'est seulement à un coeur pur et dépouillé que se donne, pour le combler de joies ineffables, l'Amour divin, qui est la plénitude de toute richesse. C'est seulement à une volonté libérée de toute entrave et totalement abandonnée que Dieu s'unit par une pénétration intime et secrète dans la simplicité de son essence. Dons mystérieux de l'Esprit divin que les mystiques ont appelés grâces d'oraison ; dons purement gratuits, qui s'étagent sur trois paliers ; recueillement, quiétude, union.

     Recueillement dans la réception de l'Esprit, qui apporte sa lumière et ses bénédictions à l'âme purifiée de toute « sensualité » et concentrée au plus profond d'elle-même, dans ce noyau indivisible et simple où Dieu choisit sa demeure pour habiter parmi les hommes. Quiétude, dans la liberté de l'Esprit, des puissances de l'âme captivées par l'attrait des grâces divines et reposant en une paix silencieuse et douce où se manifeste seulement la présence de Dieu qui garde l'âme de toute atteinte importune et lui découvre les trésors de sa sagesse insondable. Union dans la jouissance de l'Esprit, et le sentiment d'une ineffable possession de Dieu, intimement attaché à l'âme par tous les liens de son amour et lui donnant à savourer les fruits infiniment délectables de sa perfection.
 


I

     La première démarche de l'âme, s'engageant dans les voies de l'Esprit, consistait en une conversion par laquelle se détournant de toutes les choses créées et de sa volonté même, elle s'offrait dans un abandon sans réserve à l'influx des grâces surnaturelles. Maintenant que l'âme progresse sur le chemin de la vie spirituelle, il ne s'agit plus de conversion, mais bien de ce que certains mystiques ont appelé une « introversion » (1), c'est-à-dire, d'une « rentrée intérieure », d'un « recueillement » par lequel, dit saint Jean de la Croix, « toute l'âme, selon ses puissances, se concentre uniquement dans le Dieu incompréhensible, éloignant tout le créé perceptible qui n'a, pour ce motif, rien de commun avec le souverain Bien. » (2). Mais, tandis que l'âme avait dû dans sa conversion faire effort pour se retrouver par delà les choses créées qui la cachaient à elle-même, le recueillement dont il est ici question est beaucoup moins l'effet d'une activité personnelle de l'âme qu'une oeuvre de Dieu qui ramasse cette âme tout entière en son centre, afin de l'attirer dans le sanctuaire intérieur où il veut se l'unir dans une intimité amoureuse. « Le recueillement surnaturel, dit sainte Thérèse, n'a pas lieu quand nous le voulons, mais seulement lorsqu'il plaît à Dieu de nous l'envoyer » (3).

     C'est, en effet, que l'âme déjà disposée par la purification en elle de tout le créé à recevoir, dans le silence et la solitude de sa vie intérieure, le Dieu qu'elle a cherché, va le découvrir tout à coup au plus profond d'elle-même. « Le Royaume de Dieu est en nous, dit Tauler, et celui qui veut trouver le Royaume, c'est-à-dire Dieu, avec toute sa richesse dans sa propre nature et sa propre essence, doit le chercher où il est c'est-à-dire dans le fond le plus intime où Dieu est plus près de l'âme et lui est beaucoup plus intimement présent qu'elle ne l'est à elle-même. » (4).

     Mais, lorsqu'il entre clans une âme pour y faire sa demeure, Dieu ne se borne pas à l'occuper, il la « retourne de fond en comble ». Voici en effet, l'oeuvre de l'Esprit : « C'est Dieu qui, à son tour, cherche l'âme, continue Tauler, et la retourne de fond en comble. Toutes les représentations, toutes les formes, de quelque genre qu'elles soient, par lesquelles Dieu se présentait à l'homme, lui sont totalement arrachées, lorsque Dieu vient dans ce fond intérieur, et tout cela est emporté, comme si on ne l'avait jamais possédé. De bouleversement en bouleversement, toutes les idées particulières, toutes les lumières, tout ce qui avait été manifesté et donné à l'homme, tout ce qui s'était antérieurement passé en lui, tout cela est complètement bouleversé... En ce bouleversement, l'homme qui peut se laisser faire est élevé plus haut qu'on ne saurait le dire, au-dessus du degré où peuvent le conduire toutes .les oeuvres, pratiques ou bonnes intentions qui aient jamais été imaginées ou inventées. »

     Au sortir des épreuves douloureuses de la purification, l'âme avait éprouvé comme un sentiment de détente et d'apaisement dans la joie d'une libération qui l'avait affranchie de la contrainte des choses de ce monde ; et dans cette âme, désormais soumise à l'action mystérieuse de la grâce, voici que Dieu vient et d'un seul coup la retourne complètement afin de la revêtir de l'homme nouveau. Et, ainsi transformée par la vertu de l'Esprit en une créature où ne subsiste nulle attache de sa vie antérieure, elle cesse de s'appartenir à elle-même pour n'être plus qu'à Celui qui veut la ravir à son amour.

     « Dans certains recueillements, note sainte Véronique Giuliani, quand je sens que toutes les puissances sont recueillies en Dieu et quand je ne sens même plus le corps, alors il me semble que mon âme est si unie à son céleste époux, qu'elle n'a plus ni pensée ni désir. Mais dans une paix profonde, dans le coeur à coeur, dans la possession de son souverain et unique Bien. L'âme demeure comme immergée dans l'amour Divin, dont la douceur la fait presque défaillir. » (5). Elle va désormais goûter dans la liberté de l'Esprit les secrètes délectations de la quiétude surnaturelle.


II

     Dans l'état de recueillement, toutes les puissances de l'âme sont comme ramassées en elles-mêmes et concentrées en un point intérieur où Dieu, qui s'en empare pour les tourner vers Lui, leur infuse les grâces de son Esprit et, ainsi surnaturalisées par le souffle de cet Esprit, les puissances de l'âme continuent à fonctionner, mais seulement sous le contrôle de l'inspiration divine ; elles font l'homme spirituel ou intérieur « qui a toujours vite fait de se recueillir, parce qu'il ne se répand jamais tout entier dans les choses extérieures. » (6).

     L'état de quiétude marque, dans la surnaturalisation de l'âme, un degré supérieur ; car si, dans cet état, les puissances de l'âme ne sont pas tellement absorbées par l'activité divine qu'elles cessent elles-mêmes d'opérer totalement, cependant « elles sont si étroitement unies à Dieu, dit sainte Thérèse, qu'elles ne comprennent pas comment elles opèrent. » (7). Elles ne savent plus si ce sont elles qui agissent par Dieu ou si c'est Dieu qui agit par elles. La volonté se sent conduite comme par une main qui la dirige avec assurance et l'entendement ne peut plus discourir à sa fantaisie ; mais ni l'un ni l'autre ne souffrent de cette captivité qui les tient suspendus au bon plaisir divin. Une sorte de sommeil les a gagnés ; et dans la suavité de ce repos infiniment doux, ils éprouvent comme un sentiment de confiance, de sécurité, de possession tranquille, qu'aucune menace ne saurait troubler désormais ; il leur semble qu'après s'être longtemps égarés, ils ont enfin gagné le port et qu'en mourant à tous les biens et à toutes les choses d'ici-bas, ils ont acquis en Dieu une indépendance qui ne leur sera plus ravie. L'âme, endormie dans ce sommeil de ses puissances, se laisse docilement mener par Celui qui l'a rendue à elle-même dans la liberté retrouvée des enfants de Dieu.

     A côté de ce sentiment de quiétude passivement abandonnée à la volonté divine, l'âme en qui sont infusées les grâces surnaturelles éprouve une impression de dilatation intérieure, dont sainte Thérèse a décrit ainsi les manifestations : « l'âme n'est plus aussi liée que précédemment dans les Choses qui concernent le service de Dieu ; elle s'y trouve au contraire beaucoup plus au large. Sa frayeur de l'Enfer n'est plus aussi grande, bien qu'elle redoute davantage d'offenser Dieu. Elle perd ici la crainte servile et elle est remplie de la plus ferme confiance qu'elle jouira de Dieu un jour. La crainte de perdre la santé, qui lui faisait fuir les austérités, a fait place à l'assurance qu'elle peut tout avec le secours du Ciel, et elle a un désir plus vif que jamais de se livrer à des pénitences corporelles ; l'appréhension qu'elle avait pour les épreuves a diminué, parce que sa foi est plus vive ; elle comprend que, si elle les endure pour Dieu, Sa Majesté lui donnera la grâce de les supporter avec patience ; parfois même elle les désire, parce qu'elle se sent fortement portée à accomplir quelque chose pour sa gloire. Comme elle a une connaissance plus haute des perfections divines, elle voit mieux combien elle est pleine de misères ; étant déjà admise à goûter les douceurs de Dieu, elle comprend mieux combien sont vils tous les plaisirs d'ici-bas, elle s'éloigne peu à peu de toutes les joies terrestres et elle a plus d'empire sur elle-même pour poursuivre un tel but. »(8).

     Gardons-nous donc de croire que la « quiétude » surnaturelle que l'âme ressent dans toutes ses puissances, tende à un « quiétisme » qui pousse au non-agir et conseille l'abstention ; elle est au contraire le chemin de la vraie dévotion, de la dévotion qui est dévouement à la cause et au service de Dieu. « L'essence de la dévotion, dit Tauler, c'est d'être attaché de plein coeur à Dieu, avec une âme toute dévouée ; c'est d'aimer et de poursuivre tout ce qui est de Dieu ; c'est d'être intimement lié à Dieu, de le vouloir et de le rechercher en tout. » (9). Tous les mystiques ont insisté sur le caractère « apostolique » de la dévotion intérieure ; citons seulement cette phrase de Ruysbroeck : « la dévotion existe lorsque le feu de l'amour fait monter vers le Ciel sa flamme ardente, elle meut alors et excite l'homme au service de Dieu ; elle fait fleurir en notre coeur et en notre âme l'honneur et la révérence devant Dieu et devant les hommes. » (10).

     Si, de la sorte, la quiétude de l'âme qui jouit de la liberté de l'Esprit n'exclut pas nécessairement toute activité des puissances et demeure, selon l'heureuse expression de Dom Jamet, « une oisiveté, mais laborieuse » (11), ce qui sert toutefois à définir cet état surnaturel, c'est bien avant tout un repos de ces puissances dans un ralentissement de leur activité, qui « laisse l'âme libre et en paix, débarrassée de toute connaissance et pensée, sans qu'elle songe à qui elle va appliquer son esprit ou sa méditation, se contentant d'un regard affectueux et tranquille en Dieu, sans souci non plus et sans désir d'expérimenter l'efficacité de l'action... Quand l'âme porte cette paix et ce repos intérieur, n'importe quel acte, sentiment ou réflexion volontaire de sa part suffiraient à lui donner de la distraction et à troubler sa quiétude... Il ne faut donc pas que l'âme s'inquiète de l'oisiveté de ses puissances, elle doit plutôt désirer que celle-ci s'établisse sans retard., C'est quand leur activité est suspendue qu'il n'y a plus d'obstacle à la contemplation infuse que Dieu se propose de donner à l'âme afin de la vivifier par une plus grande abondance de paix, de sorte que par cette paix l'Esprit s'allume et brille de plus en plus en elle. » (12). Au total, un « embrassement » de Dieu qui enivre l'âme de cette ivresse surnaturelle où va s'affirmer la jouissance de l'Esprit : « Au-dessus de toute plénitude et de toute joie, dit sainte Angèle de Foligno, Dieu apporte avec Lui la chose qui n'a pas de nom, qui serait le Paradis et qui défie le désir de demander au delà d'elle. » (13).

     Dans l'état de quiétude, l'activité des puissances de l'âme subsistait, mais elle s'était à tel point ralentie que l'âme se laissait envahir par une sorte de sommeil surnaturel qui lui faisait éprouver dans toutes ses facultés un silence, un repos; une paix, une quiétude qu'aucune sollicitude, même d'ordre spirituel, ne venait plus troubler et où elle percevait, comme par une dilatation intérieure de toutes ses capacités, l'embrassement mystérieux de la Divinité présente en elle.

     Dans l'état nouveau que l'âme éprouve maintenant, l'activité des puissances est complètement suspendue, de telle sorte que tout sentiment particulier s'évanouit en dehors de la jouissance qui remplit l'âme d'une ivresse jusqu'alors inconnue. « Le sentiment cesse, dit sainte Thérèse, qui appelle cet état l'oraison de jouissance ou d'union ; il n'y a que la jouissance et encore on ne comprend pas ce dont on jouit. On comprend que l'on jouit d'un bien où se trouvent réunis tous les biens. Mais ce bien lui-même, on ne le comprend pas. Tous les sens sont si occupés à cette jouissance que nul d'entre eux ne peut s'occuper d'autre chose, ni à l'intérieur ni à l'extérieur... Tandis que l'âme cherche ainsi son Dieu., elle sent, au milieu des délices les plus profondes et les plus suaves, une défaillance presque complète ; c'est une sorte d'évanouissement qui enlève peu à peu la respiration et toutes les forces du corps. » (l4)

     Et lorsque l'âme qui cherchait Dieu est revenue de son évanouissement, « elle ne saurait, dit ailleurs sainte Thérèse, avoir le moindre doute qu'elle n'ait été en Dieu et que Dieu n'ait été en elle. Mais comment l'a-t-elle vu, comment a-t-elle compris cette faveur, puisqu'elle ne voit ni ne comprend ? Je ne dis pas qu'alors l'âme l'a vu. C'est ensuite qu'elle s'en rend parfaitement compte ; ce n'est pas une vision proprement dite, c'est une certitude qu'elle possède et que Dieu seul peut donner... Mais comment pouvons-nous avoir une telle certitude de ce que nous ne voyons pas ? Pour moi, je l'ignore, c'est une oeuvre de Dieu et je sais que je dis vrai. » (15).

     Après cette union, durant laquelle elle a été comme abîmée dans les profondeurs de son Dieu et si étroitement attachée à Lui qu'elle ne faisait plus qu'un seul Esprit avec Lui, l'âme demeure encore si remplie de la jouissance qu'elle a éprouvée qu'elle se sent toute changée et ne se reconnaît plus. Semblable à un homme ivre, elle s'oublie complètement elle-même pour se plonger sans retenue dans la plénitude de sa félicité. C'est qu'elle a bu à pleines lèvres au divin breuvage et qu'elle a gardé dans la bouche , comme « un goût d'essence divine et de vie éternelle. » (16). « Il lui semble alors, dit Tauler, qu'elle pourrait faire des miracles ; il lui semble qu'elle passerait bien avec joie à travers le feu, l'eau, à travers des milliers de glaives où qu'elle braverait la pointe du glaive ; elle ne craint plus ni vie, ni mort, ni plaisir, ni douleur. Cela vient de ce qu'elle est enivrée. On appelle cela jubiler. Dans cet état, tantôt on crie, tantôt on chante, tantôt on rit. » (17). Mais, après le débordement de l'ivresse et les véhémences de la jubilation, viennent les délices d'une suavité pleine de douceurs et d'intime apaisement : la « joie délirante » fait place à une sorte de langueur qui se répand dans tous les membres « en sorte que l'homme intérieurement et extérieurement, se croit changé en miel. » (18).

     Un.autre trait caractérise les effets de l'oraison d'union dans l'âme qui a repris possession d'elle-même. Les touches divines ont tellement enrichi cette âme et l'ont comblée de tant de dons et de vertus, qu'elle prend de sa misère naturelle et de son néant un sens plus profond et qu'elle éprouve désormais pour elle-même ce « vrai mépris de soi » où l'on reconnaît, selon Tauler, « s'il y a eu vraiment illumination divine, et si cette illumination est véritable, c'est-à-dire ne se fait pas par les images et les facultés de l'âme, mais pénètre en son tréfonds. » (19) Si l'âme ne sait pas, en effet, d'où a pu lui venir la faveur de cette illumination, elle sait très bien qu'elle ne l'a pas méritée. Aussi ne veut-elle rien s'attribuer de l'oeuvre que Dieu a accomplie en elle, et plus elle éprouve en son coeur l'action de Dieu, plus elle s'enfonce dans son propre néant. Et en même temps un désir de glorifier le Seigneur, qui lui témoigne un pareil amour, s'amplifie de telle sorte, dit sainte Thérèse, « qu'elle voudrait se consumer et endurer mille fois la mort par amour pour Lui. Et alors elle appelle de tous ses voeux les plus rudes travaux, sans qu'elle puisse faire autrement. Son souhait le plus ardent est de se livrer à la pénitence, de rechercher la solitude. (20).

     C'est qu'en effet, l'heure des pénitences et des épreuves a sonné pour cette âme que Dieu éclaire de sa lumière et qu'il va maintenant conduire sur le chemin de la Croix, où, dans l'imitation de son Rédempteur, elle va poursuivre sa sanctification, non plus, cette fois sur le plan de la conversion, puisque désormais elle s'est donnée tout entière à Dieu, mais sur celui de la déification. Elle était faible ; Dieu l'a fortifiée en lui infusant les grâces de son Amour. Elle était enchaînée ; Dieu l'a délivrée par la puissance de son Esprit. Elle était pauvre, Dieu l'a enrichie de tous les trésors de sa Sagesse. Elle était nue ; Dieu l'a revêtue de sa propre Splendeur. Comment, dès lors pourrait-elle craindre d'affronter les durs combats de la vie spirituelle ? Elle est armée pour se défendre et pour attaquer, et elle est sûre de la victoire, parce que Dieu la garde et ne manquera pas de l'assister et de la relever, si elle vient à défaillir.

Gabriel HUAN.
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(1) Jean de Castel, De l'Union à Dieu, ch. IV et XIII ; Ruysbroek, l'Anneau ou la pierre brillante, ch. XII dans la traduction de Guillaume Jordaens ; Louis de Bleis, Institution spirituelle, ch. 1.
(2) Montée du Carmel, liv. III, ch. III.
(3) Château intérieur, IV° Demeure, ch. IV.
(4) 3° sermon pour le 3° dimanche après la Trinité.
(5) Journal, publié par le P. Désiré des Planches, p. 452.. 
(6) Imitation de Jésus-Christ, liv. II, ch. I. 
(7) Vie, ch. XVI.
(8) Château intérieur, IV, Demeure, ch. IV.
(9) 3° Sermon pour l'Ascension.
(10) Ornement des Noces spirituelles, liv. II, ch. XIL
11) Le témoignage de Marie de l'incarnation, Introduction p. XVII.
(12) Saint Jean de la Croix, Nuit obscure, ch. IX. 
(13) Le livre des visions, trad. Hello, p. 182-193.
(14) Vie Ch. XVI.
(15) Château intérieur, V° Demeure, ch. I.
(16) Saint Jean de la Croix, Montée du Carmel, liv. II.ch. XXIV.
(17) Sermon pour le lundi avant les Rameaux
(18) Jacques de milan, L'aiguillon d'Amour, ch. IX 
(19) 2° Sermon pour le 3° dimanche après la Trinité.
(20) Château intérieur, V° Demeure, ch. II.