L'ESPRIT de PAUVRETÉ

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« Je connais le Christ pauvre et
crucifié, je n'ai pas besoin d'autre 
chose ».
(Saint-François d'Assise, d'après 
Thomas de CELANO, Vita se-
cunda, eh. LXXXI).


     « Et en cette flamme était Dieu, lequel, sous cette forme, me parlait comme il avait anciennement parlé à Moïse. Et, parmi les autres choses qu'il me dit, il me demanda que je lui fisse trois dons et je lui répondais : «Seigneur, je suis tout à toi ; tu sais bien que je n'ai rien d'autre que la tunique, la corde et les vêtements de dessous, et aussi que ces trois choses sont tiennes ; que puis-je donc offrir et donner à Ta Majesté ? » Alors Dieu me dit : « Cherche dans ton sein et offre-moi ce que tu y trouveras ». J'y cherchai et trouvai une balle d'or et je l'offris à Dieu ; et ainsi fis-je trois fois, selon que Dieu trois fois me commanda ; et puis, je m'agenouillai trois fois et bénis et remerciai Dieu qui m'avait donné de quoi faire offrande. Et immédiatement, il me fût donné de comprendre que ces trois dons signifiaient la sainte obéissance, la très haute pauvreté et la chasteté infiniment splendide. » (1).

     Cette belle légende franciscaine nous trace magnifiquement le cadre dans lequel tout chrétien doit poursuivre l'oeuvre de sa sanctification : Obéissance, pauvreté, chasteté, tel est bien le chemin qui mène à la perfection ; et, parce que cette perfection est de précepte évangélique (Matth., VI, 48), tout chrétien qui veut demeurer fidèle aux enseignements du Maître est tenu de pratiquer, sinon selon la règle de l'observance monastique, tout au moins dans leur esprit, les trois vertus que saint François comparaît si justement à des balles d'or, dont il faisait offrande à Dieu.

     Si d'autres vertus non moins éminentes ont brillé dans l'âme de saint François, l'amour de la pauvreté, demeure le caractère le plus saillant de celui qui fut, au sens le plus plein et le plus profond du mot, le petit Pauvre de Jésus-Christ : il avait reconnu dans l'esprit de pauvreté la condition première de toute sanctification, parce qu'il y avait découvert la source vive de l'amour de Dieu et la forme principale de l'imitation de Jésus-Christ. Nous étudierons donc tout d'abord l'esprit de pauvreté, en nous plus particulièrement à la vie de saint François. 

I

     La pauvreté est née avec Jésus-Christ dans la crèche de Bethléem ; elle a été clouée avec lui sur la croix du Golgotha ; et, d'un terme à l'autre, elle ne cessa d'accompagner le fils de Marie en chacune des démarches de sa vie terrestre. Il demande à boire à la Samaritaine et il prie Zachée de le loger dans sa maison. Car il n'a pas une pierre où reposer sa tête, et, pour être son disciple, il faut renoncer à tous les biens de ce monde. Il dira qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux, qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille ; car on ne peut servir deux maîtres : Dieu et Mammon. Là où est notre trésor, c'est là qu'est notre coeur ; et, si nous plaçons toutes nos affections dans des biens périssables, comment pourrons-nous posséder la vie éternelle ? Non, notre royaume n'est pas de ce monde. Ne prenons point souci de ce que nous mangerons, de ce que nous boirons, ou de ce qui nous vêtira. Une seule chose est nécessaire ; et ce n'est pas celui qui amasse des trésors dans ses greniers qui sauvera son âme : Dieu la lui redemandera à l'heure où il y songera le moins, et que lui aura-t-il servi d'avoir voulu gagner le monde, s'il perd son âme ?

     Suivre l'Évangile, c'est donc évidemment, s'engager dans la voie de la pauvreté ; pour imiter le Christ, il faut, comme lui, mener une vie de renoncement et de désappropriation. Le fils de Bernadone n'avait pas besoin, pour fixer sa vocation religieuse, que le prêtre de l'Église Saint-Nicolas d'Assise ouvrit le livre des Évangiles et lui lût les commandements de la pauvreté parfaite ; il savait bien, lorsque le Christ lui parla du haut de sa croix dans la petite chapelle de Saint-Damien, à quoi il s'engageait en se donnant à Lui. Quiconque a contemplé les abaissements du fils de Dieu dans la nudité et l'abjection d'un dépouillement total ne peut plus se complaire dans la jouissance des choses de ce monde. « Un jour, à table, un frère rappela la pauvreté de la bienheureuse Vierge et la détresse du Christ, son enfant. Sur le champ, François se leva, secoué de sanglots douloureux, et, baigné de larmes, il s'assit sur la terre nue pour manger le reste de son pain. » (2).

     L'amour de la pauvreté évangélique avait tellement pénétré son coeur qu'il ne supportait aucun manquement à la Règle sur ce point. Un jour même, il n'hésita pas, lui qui était l'humilité par excellence, à faire la leçon à un Prince de l'Église : « Comme il rendait visite au Pape Grégoire, de vénérable mémoire, qui occupait alors une moindre haute situation, François s'en alla, quand approcha l'heure du repas, demander l'aumône, et, en revenant, il posa sur la table de l'Évêque des morceaux de pain noir. A cette vue, l'évêque éprouva une certaine gêne, surtout à cause des convives qu'il invitait pour la première fois. Le Père prit les aumônes et, avec un visage souriant, il les distribua aux chevaliers. et aux chapelains. Tous les reçurent avec une, extraordinaire dévotion ; les uns les mangèrent, les autres. par respect les conservèrent. » (3).

II

     Si saint François attache à l'observance de la pauvreté évangélique une telle importance, c'est qu'il y voit l'élément essentiel de la vie parfaite. Quiconque veut s'unir à Dieu dans le commerce tout intérieur d'une amitié véritable, doit se séparer de la créature, et qui mieux que la pauvreté, réussit à nous séparer de la créature ? En la dépouillant de la vaine possession des biens terrestres, elle pousse l'âme au désert, où dans le silence et la solitude elle est assurée de rencontrer Celui qui la veut tout entière à Lui seul. Pour avancer dans la voie de la perfection, il est nécessaire de faire le vide en soi de tout ce qui n'est pas Dieu et il n'y a pas de discipline plus propre à cette fin que la pratique, en esprit et en vérité, de la pauvreté volontaire. Dégagée de toute la multiplicité des choses qui passent par le renoncement à ce qui est marqué des signes du temps, l'âme est rendue à elle-même et se retrouve, toute pure, en ce centre indivisible et simple de sa personnalité où Dieu lui parle dans le secret. Parce qu'elle a cessé d'attacher ses affections et ses sens à ce qui n'a que l'apparence de la vérité ou du bien, elle jouit, dans la lumière de la grâce, de Celui qui est l'éternelle Vérité et le souverain Bien.

     Va-t-elle, pour ce motif, mépriser ou condamner tout ce qui appartient à ce monde dont elle a détaché son coeur ? Parce qu'elle n'est plus possédée par le monde, elle est libre désormais pour le juger à sa propre valeur et, dans la créature, elle apercevra l'oeuvre de Dieu. De là, chez saint François, cet amour nouveau, candide et presque naïf de la Nature, parce que dans la Nature il découvre à chaque pas un trait de la bonté et de la puissance divines ou un symbole de la vie surnaturelle. Quand il se lavait les mains, il choisissait, avant de jeter l'eau, un endroit où l'eau qui lui avait servi ne fût pas ensuite foulée aux pieds ; parce que c'est dans l'eau du baptême que les âmes sont lavées pour la première fois. Il laissait brûler les flambeaux, les lampes et les cierges, ne voulant pas de sa main éteindre la lumière qui est le signe de la lumière éternelle. Il aimait d'un amour spontané tout ce qui est sous le ciel de Dieu, les oiseaux, les abeilles qui venaient fabriquer leur miel dans un petit vase de terre que le Saint avait oublié dans sa cellule, la cigale qui, perchée sur un figuier proche de sa fenêtre, tous les matins, régalait le bienheureux Père de son chant modulé.

     Comme on comprend alors ces manifestations de joie, ces débordements d'allégresse si fréquents dans la vie du Poverello. Il réprimandait rudement les frères qui montraient un visage triste ou morose : « Il ne convient pas, disait-il, qu'un serviteur de Dieu donne aux hommes le spectacle de la tristesse ou du trouble, mais au contraire, celui de la constante affabilité. » (4). C'est qu'en effet l'âme qui s'est dépouillée en Dieu de tout ce qui n'est pas Dieu, reçoit en Lui la totalité des biens qui ne mentent pas et que les voleurs ne sauraient dérober. Le monde ne la possède plus ; c'est elle, maintenant, dans sa nudité, qui le possède en Dieu et par Dieu ; car, dans la richesse de la plénitude divine, elle n'a plus rien qui lui manque et qu'elle puisse désirer..Être pauvre des biens de ce monde, n'est-ce pas ainsi affirmer que Dieu seul est riche, parce que seul Il possède la plénitude de l'être et de la vie. La pauvreté est un hommage rendu par la créature misérable à Celui de qui elle tient tous ses biens..
 

     « Après qu'ils eurent mendié, dit l'auteur des Fioretti, François et son compagnon, le frère Massée, se réunirent pour manger en dehors du village en un endroit où se trouvait une belle fontaine et à côté une belle et large pierre, sur laquelle chacun d'eux déposa toutes les aumônes qu'ils avaient mendiées. Et saint François, voyant que les morceaux de pain de frère Massée étaient plus nombreux et plus grands et plus beaux que: les siens, dit ainsi avec une très grande allégresse : « 0 frère Massée, nous ne sommes pas dignes d'un aussi grand trésor ». Et comme il avait répété ces paroles plusieurs fois, frère Massée répondit : « Père, comment peut-on parler de trésors, où il est tant de pauvreté et absence des choses les plus nécessaires ? Car il n'y a ni nappe, ni couteaux, ni assiettes, ni écuelles, ni maison, ni table, ni valet, ni servante ». Et saint François dit : « Et c'est justement cela que j'estime un trésor qu'il n'y ait chose aucune apprêtée par industrie humaine ; mais ce que voici nous est préparé par la Providence divine, comme on le voit manifestement dans le pain mendié, dans la table de pierre si belle et dans la fontaine si claire, et pour cela je veux que nous priions Dieu qu'il nous fasse aimer de tout coeur le noble trésor de la sainte Pauvreté, laquelle a pour serviteur Dieu même. »

     La joie de saint François n'est en effet si pleine et si parfaite que parce qu'elle a pour fondement un total abandon à la Providence divine. Que lui importent les conseils de la prudence humaine et les lumières de la sagesse de ce monde ! On n'est véritablement pauvre qu'à la condition de se laisser guider entièrement par la volonté de Dieu, Même dans les nécessités les plus pressantes, de renoncer par conséquent à son sens propre et de placer toute sa confiance en Celui qui ne laisse jamais ses enfants dans le besoin. » Alors que le bienheureux séjournait dans un ermitage près de Riéti, il recevait chaque jour la visite d'un médecin qui lui soignait les yeux. Or, un jour, le Saint dit à ses compagnons : « Invitez le médecin et servez-lui un bon repas ». Le gardien lui répondit : « Père, nous le disons en rougissant, nous aurions honte à l'inviter, tant nous sommes pauvres en ce moment ». Le saint répliqua : « Pourquoi voulez-vous m'obliger à répéter ? » Le médecin qui était là s'écria : « Mes très chers frères, votre pénurie fera mes délices. » Les frères font diligence et apportent sur la table toutes provisions du gardemanger, un peu de pain, pas beaucoup de vin ; pour que le menu fût plus somptueux, le cuisinier ajouta quelques légumes. Cependant la table de Dieu eut pitié de celle de ses serviteurs. On frappa à la porte ; on accourt, une femme est là apportant une corbeille remplie de pain blanc, de poissons et, recouvrant le tout, des rayons de miel et des raisins. On réserve pour le lendemain, la nourriture grossière et l'on déguste sur le champ ces mets délicats » (5).
 

III

     Il est un degré suprême de la pauvreté : il se trouve en la croix de Jésus. « Tant, dit le Père Séverin Ruberic, que la Providence pourvoit à tous nos besoins par l'entremise des créatures, nous empêchant de sentir notre indigence, notre nature étant satisfaite au moins dans ce qui lui est le plus nécessaire, la pauvreté ne nous apparaît pas trop difficile et trop amère. La difficulté est de demeurer fidèle à la pauvreté et de la supporter avec joie, allégresse et reconnaissance lorsque nous en pâtissons réellement, lorsqu'à cause d'elle on nous méprise, lorsqu'on nous abandonne, qu'on refuse de nous secourir et que nous demeurons seuls, privés du nécessaire. Oh ! alors, nous sommes bien heureux ! Cependant, il faut aller plus loin encore. Il n'est point tellement malaisé de subir l'indigence avec un coeur content, aussi longtemps qu'on est en bonne santé et que Dieu enivre l'âme de ses grâces, de ses douceurs et de toutes sortes de consolations. Mais. lorsque le corps est livré à la maladie et privé de soins et de soulagements, lorsque l'âme est en proie aux angoisses, aux ténèbres, privée de toute consolation, tout entière broyée par les tribulations intérieures et comme abandonnée de Dieu, ne sachant et ne voyant plus rien, sinon qu'au dedans comme au dehors, elle est parfaitement pauvre et déchirée par l'indigence, oh ! alors, le vrai pauvre est fidèle,s'il persiste rigoureusement à observer la sainte pauvreté, acceptant et,embrassant son dénuement intérieur, le coeur tout livré à et doux embrassement, résolu à demeurer en cet état aussi longtemps que son Dieu le voudra. Oh ! alors, que bien heureux est celui qui en cette tribulation parvient. à garder intacte sa joie et à proclamer sa gratitude. C'est ici l'essence parfaite de la pauvreté en compagnie du fils de Dieu cloué tout nu sur la Croix » (6)

     Qui pourrait douter que le stigmatisé de l'Alverne se soit élevé jusqu'à ce suprême degré de la pauvreté. « La sanctification des justes, dit le Père Bernardin, de Paris, ayant été commencée par la grâce et par la pauvreté qui les ont dépouillés des biens de la terre et devant être consommée par les souffrances. et par les plaies, Jésus-Christ, d'une sagesse très profonde, dispense à tous les saints d'une manière admirable le temps, les moyens et les lieux où ils seront consumés. Il a conduit sur le Calvaire tous ses plus chers amis, sa divine Mère, son bien-aimé saint Jean et sa divine amante, Madeleine ; il les a tous consumés avec lui de son amour souffrant et de ses plaies qu'ils recevaient en leur coeur. Les apôtres, premiers enfants de la grâce et premiers exemplaires du plus pur esprit de l'Évangile, ont été consumés par l'amour et par les plaies. Les martyrs, suivant les traces de Jésus-Christ, ont été tous consumés du même esprit et par l'amour et par les plaies. C'est pourquoi le Fils de Dieu Voulant associer saint François aux Apôtres et aux plus grands Saints de l'Église, choisit la montagne d'Alverne pour le lieu, le temple et l'autel où il sera consumé comme une victime d'holocauste par son amour souffrant, par la vertu de son esprit et par l'impression de ses plaies. Saint François peut donc bien s'écrier avec tous les Saints qui sont ses frères et avec Jésus-Christ même : « Tout est consommé ! » De la part du Calvaire d'abord, parce que mon céleste Maître ne peut communiquer une clarté plus ardente, un esprit plus pur et plus divin, m'imprimer des plaies plus saintes, puisque ce sont les siennes qui passent de lui en moi. Tout est consommé de ma part - je ne puis lui offrir un coeur plus altéré de souffrances ni une volonté plus ardente à pâtir, ni une chair plus capable de porter ses plaies. Le même amour qui consume le Maître consume le serviteur, les plaies qui l'immolent me sacrifient et ainsi s'achève la consommation de ma vie en la sienne, pour ne vivre plus que de celle-ci, ne plus l'aimer que de son amour et ne plus souffrir que de ses blessures » (7).

     On connaît l'admirable page des Fioretti (ch. VIII) où saint François enseigne à frère Léon, les conditions de la joie parfaite ; mais celui-ci qui, au milieu de tant d'épreuves et des plus douloureuses, n'avait cessé de montrer un visage aimable et gai et de chanter sa mélodie, devait donner par sa mort un dernier exemple à ses frères. « Quand il approcha du terme où la lumière éternelle allait remplacer pour lui la lumière périssable, il montra par l'exemple de ses vertus qu'il n'avait rien de commun avec le monde. Vaincu par la maladie mortelle qui devait mettre fin à ses maux, il se fit étendre sur la terre nue. Sans trembler il attendait le triomphe et dans ses mains jointes il serrait la couronne de justice. Couché à même la terre, dépouillé de son habit de ure, il tournait comme à l'ordinaire son visage vers le ciel ; alors que de tout son être, il attendait la gloire éternelle, il couvrait encore de sa main gauche la plaie de son côté pour qu'on ne la vit point. Et il dit aux frères : « J'ai accompli ma tâche ; que le Christ vous enseigne à accomplir la vôtre ». Les frères à ce spectacle répandaient des torrents de larmes et, poussant de profonds soupirs ils succombèrent à leur trop grande douleur et compassion, Pendant ce temps, refoulant ses sanglots, son gardien, connaissant par une inspiration divine le désir du Père, se leva soudain et prenant des chaussures, une tunique et un capuchon de bure, il dit au Père : « Sache que je prête au nom de la sainte obéissance ces chaussures, cette tunique et ce capuchon. Mais pour t'empêcher de t'en croire le propriétaire, je t'enlève tout pouvoir de les donner à qui que ce soit ». Le Saint se réjouit et tressaillit d'allégresse dans son coeur en voyant qu'il était resté jusqu'au bout fidèle à sa dame la Pauvreté. Par zèle de la pauvreté il avait fait en sorte de n'avoir pas, même au moment de la mort, un habit à lui, mais celui qu'un autre lui avait prêté. Ensuite, le saint élevant les mains vers le ciel, rendit grâce au Christ de ce qu'il lui permettait de s'en aller vers lui, libre de toute entrave » (8). Puis il bénit les frères et lorsqu'il sentit venir la fin, il s'écria : « Sois la bienvenue, ma soeur, la Mort ».

En vérité, saint François fut sur la terre un autre Christ.

Gabriel HUAN.

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(1) Des très saints stigmates de Saint-François et de leurs considérations, III.
(2) Thomas de CELANO, Vita secunda, ch. XLI.
(3) Ibid., ch. XLIII.
(4) Thomas de CELANO, Vita secunda, ch. XCI.
(5) Thomas de CELANO, Vita secunda, ch. XV.
(6) La voie d'amour ou exercices sacrés de l'amour de Jésus, Paris 1623 ; édit. Saeyens, p. 181.
(7) L'Esprit de Saint-Francois d'Assise, Paris 1660, 3ème partie, ch. 1, § 2.
(8) Thomas de CELANO, Vita secunda, ch. CLXII.