XXV. - LA HAINE Ainsi que nous l'avons déjà dit : la haine est l'agent dissolvant le plus puissant de notre constitution. Vous rencontrerez dans la vie des êtres qui vous agacent, vous tourmentent et vous font du mal. Ces êtres jouent le rôle de tentateurs, et si vous vous laissez gagner par leur malice, en agissant dans leur sens, ou en gardant une rancune, un désir de vengeance, vous commettez à ce moment une folie. Car c'est un peu de venin que vous accumulez et qui produira des ravages tels que si vous en compreniez la portée, vous n'hésiteriez pas un seul instant à aller trouver vos adversaires pour faire la paix. Ils vous ont lancé le mal, si vous l'acceptez, il contaminera tout le principe harmonisateur de votre entité. C'est un ferment de mort que vous aurez laissé pénétrer dans la Source même de votre vie. Attention! L'Amour préside à la Vie et en harmonise les divers éléments. La Haine préside à la mort, elle dissocie l'assemblage des facultés constituant l'être, en désagrégeant le ciment d'amour qui les relie. Nous avons tous en nous un ferment de haine plus ou moins fort, qui se manifeste par le dédain, l'antipathie, la colère, pour arriver jusqu'au meurtre. Le Christ a vaincu la mort lorsqu'en Esprit et en Vérité, Il a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » XXVI. - LA SOUFFRANCE
Les difficultés et les souffrances que nous éprouvons pour accomplir tel ou tel acte, viennent bien souvent de ce que la Vie qui veut passer par nos organes psychiques y rencontre des obstacles. L'orgueil, l'égoïsme, le doute en obstruent les canaux, lesquels ont comme moyens de développement les diverses phases de nos destinées. Il arrive bien souvent que l'égoïsme, au bout de plusieurs existences, a tellement endormi nos moyens d'action, que ces derniers sont comme morts ; c'est véritablement une résurrection qui se produit en nous, si nous suivons la voie du Christ, parce que son rayon d'Amour nous incite à pardonner, donner, aimer et oeuvrer en son sens ; par Lui, nous avons la victoire sur l'inertie, occasionnée par tout ce qui n'est pas notre propre satisfaction. Dès que le triple rayon, Vie-Amour-Lumière, pourra se manifester selon sa norme, et passer librement par toutes nos facultés sans y rencontrer de résistance, il n'y aura plus de souffrances possibles pour nous, à moins que nous demandions un autre rôle ici-bas. XXVII. - L'INTELLECTUEL
L'intellectualité (intelligence) est bien souvent la lumière du Spiritus Mundi que l'être humain a préférée au Spiritus Sanctus, lors de notre descente aux Enfers. Cette lumière a bien été créée par le Père, mais seulement pour des êtres spéciaux auxquels notre « erreur » nous a fait nous mélanger. De sorte que maintenant, certains se demandent s'ils ne doivent pas se contenter de cette lumière d'Ici-bas et renoncer à celle du Plan Divin, et d'autres s'ils ne doivent pas renoncer totalement à la lumière d'Ici-bas, et opter pour la lumière Divine ? je pose le point d'interrogation ?... je ne puis résoudre ce problème, car, je viens de le dire, il y a eu « mélange », il faut donc qu'un « triage » se fasse. « Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père », et Sa maison, c'est tout l'univers, car les enfers même, Lui sont soumis. Ne craignons rien, car la sélection se fait lentement et non à l'encontre de ceux qui sont triés. Un être se lève, il croît, puis lorsqu'il a atteint sa majorité, c'est-à-dire, le discernement, de lui-même il va occuper sa place : néanmoins, les « hommes y, peuvent opter pour l'un ou l'autre côté. Seuls les indigènes du lieu sont tenus d'y rester. Et les hommes qui ne sont point de ce plan, mais néanmoins ne veulent pas le quitter, deviendront les esclaves des indigènes de ces lieux, quand se terminera le cycle de la race à laquelle ils appartiennent. Nous savons que l'homme, à l'image de son Créateur, possède trois centres réceptifs, alors que ceux de son Créateur sont par leur propre essence actifs - projectifs. Or, l'homme peut choisir pour s'alimenter entre le Divin, Spiritus Sanctus, ou l'intellectuel, le serpent, Spiritus Mundi. Ce dernier correspond à son corps et à son âme animale, et dans ce cas, seule sa personnalité humaine grandit, mais n'oublions pas que cette personnalité est fausse pour l'homme, puisqu'il n'est pas de ce plan. Tandis que, s'il se sustente de ce qui, par le CHRIST, vient du Spiritus Sanctus (nourriture de notre être principe), celui-ci grandit, se développe jusqu'à ce qu'il ait atteint son plein épanouissement, et, de ce fait, il reconquiert sa place réelle dans le jardin du Père. Par les forces de la nature qu'il aura asservies dans son corps, il aura le droit de régner avec le Père sur toutes ses conquêtes, car il est écrit : « Tu nous as faits, prêtres, rois et dieux pour régner avec Toi et cela par les mérites de Ton Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ. » XXVIII. - LE MARIAGE
L'homme doit quitter son père, sa mère, ses frères et ses amis pour s'attacher à sa femme. La femme doit également tout quitter et suivre son époux. Mais comme tous deux ne peuvent suivre deux voies différentes, il faut donc que l'un ou l'autre fasse abnégation de celle qui, avant le mariage lui semblait sienne. Dans ce but, Le Maître a dit : « La femme suivra son mari et lui sera soumise. » Et cela, parce que si tous deux avaient les mêmes facultés, ils discuteraient sans pouvoir se mettre d'accord. N'oublions pas que l'homme et la femme ne sont que les deux parties d'une unité appelée à être parfaite, quand elles se seront comprises et qu'il n'y aura plus entre elles le serpent (Spiritus Mundi). A ce moment, l'union sera consommée sur tous les points de l'être. Toutefois, jusque-là, il y aura des heurts douloureux, mais inévitables. Courage donc, et en attendant la Foi, que la sainte Espérance vous soutienne., |