PENSEES

Au moment des partages, des héritages, il y a presque toujours des chicanes, des brouilles !... n'est-ce pas celui qui est le meilleur qui doit faire preuve de plus de bonté ?

Savez-vous bien toujours de quoi vous hériterez quand vous convoitez ceci ou cela ? Savez-vous quelle influence bonne ou mauvaise est attachée à tel ou tel objet ? Savez-vous si l'argent est propre ? Savez-vous par quelle purification il devra passer? Savez-vous ce que vous avez apporté à vos parents en naissant ? Savez-vous ce qui vous revient vraiment à l'héritage ?

Ne convoitez rien, ne demandez rien, attendez qu'on fasse votre part, vous serez alors certain de n'avoir pas pris la part de vos frères, puisque vous vous contenterez de celle qu'on vous donnera.
 

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Le repentir de la dernière heure n'exclut pas la réparation. Pour réparer le tort fait à l'un de nos frères, n'attendons pas d'être à l'agonie, ce serait peut-être un peu tard : la Confession à Dieu ou au prêtre ne suffit pas toujours, il faudrait aussi réparer le dommage causé et demander le pardon à notre victime.

Souvenez-vous que nous ne pourrons rentrer chez notre Père, s'il reste encore dans notre cœur de la rancune. pour un de ses enfants : faisons la Paix pendant que " nous sommes en chemin ", c'est-à dire tout de suite, car il faudrait peut-être attendre " bien longtemps " pour qu'il nous soit permis de revenir et de nous rencontrer à nouveau... Que de souffrances ! ...

Si plusieurs personnes ont pris part à une chicane, à une brouille, il est possible que pour la réconciliation, il faille à nouveau être réunis, et que tous y assistent.

Pour éviter de grandes difficultés dans un avenir plus ou moins éloigné il est préférable de faire la Paix tout de suite.
 

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Si nous sommes victimes d'un vol, ne nous plaignons pas trop fort, ne gardons pas rancune au voleur, faisons-lui cadeau de bon cœur de ce qu'il nous a dérobé, prions pour lui comme si c'était notre enfant, demandons à Dieu que ce soit son dernier vol, que notre malheureux frère qui, pour le moment est serviteur de l'Adversaire comprenne, se repente et revienne dans la bonne voie.

Et puis en se regardant bien soi-même est-on certain de n'avoir jamais convoité ou dérobé le bien d'autrui ?

Peut-être n'aurions-nous plus la possibilité de restituer ce que nous devons, ce que nous avons pris ?

Alors, je vous le répète, il est bien préférable, pour toutes sortes de raisons, de faire cadeau de ce qu'on nous a pris, nous nous libérons d'une dette et c'est appréciable (1).

Que notre cœur arrive à être assez bon pour plaindre celui qui nous fait payer nos dettes ; oui, plaignons-le d'être obligé de servir d'instrument à l'Adversaire.

Demandons pardon à Dieu et pour lui et pour nous. (Les premiers chrétiens, qui n'avaient rien à payer pour eux-mêmes, priaient pour leurs bourreaux).

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Méfiez-vous, commerçants de tous ordres, si vous abusez de vos frères, vous serez obligés de rendre ce que vous aurez indûment acquis... Oui, je sais bien que lorsqu'on encaisse de grosses recettes, la " Bête " est heureuse, satisfaite et se croit intelligente, " on a été malin, débrouillard "... mais quand il faut payer, quand il faut rendre, on pleure, on se lamente, on oublie la " loi du choc en retour " et on accuse le Ciel.

Ne prenez donc rien et vous n'aurez rien à rendre, et on n'aura rien à vous reprendre.

On oublie trop facilement qu'il est dit " Tu ne prendras ni sa femme, ni son bœuf, ni son âne, ni quoique ce soit qui appartienne à ton frère.


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Si nous exploitons les douleurs, les passions, les nécessités de nos frères, plus tard toutes ces douleurs que nous aurons suscitées empoisonneront notre vie et alors nous deviendrons neurasthéniques.

Vivre de son métier quel qu'il soit mais ne pas exploiter ceux qui ont besoin de nos services. (Faites aux autres ce que vous voudriez qu'il vous soit fait).


Il n'y a d'épouvantable et de terrifiant que les gestes de la nécessité.

Le lion a faim, il rugit. Le monstre qui bouleverse tout sur son passage, obéit à une nécessité, l'être qui en a peur est celui qui possède en lui-même quelque chose de correspondant à cette nécessité.
 

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Le désir est le premier soubresaut de la vie, l'Amour doit en régler les élans.

La force qui nourrit nos passions doit se transformer en énergie utile à nos besoins.
 

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La nature a attaché un plaisir à chaque acte, donc, si nous y trouvons une souffrance, c'est que nous avons succombé à l'abus.

User de tout et n'abuser de rien et l'on ne sera pas obligé de jeûner.
 

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La muqueuse et la sensualité sont intimement liées. Voyez de quel côté vous devez orienter vos efforts pour obtenir la guérison de certaines affections rebelles de la muqueuse.

Réfléchissez aussi que pour guérir certaines " âcretés " de sang, il faut peut-être surveiller le " caractère acariâtre ".

Il n'est pas douteux aussi que certains systèmes nerveux fatigués et impressionnables se trouveraient bien mieux si les malades se surveillaient davantage pour éviter à leur entourage les émotions et les souffrances morales provoquées par leurs colères, leurs crises d'égoïsme, ou leurs rages d'orgueil inassouvi.

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On use les nerfs par la colère, la tristesse, l'alcool, les passions. Quand nous devrons produire une œuvre, si notre force nerveuse est épuisée par un de ces excès, nous serons alors responsables de ce que nous n'aurons pu faire et aussi des perturbations que nous aurons apportées dans la vie de nos semblables.



" Laisser les morts ensevelir les morts ".
Oui, nous devons respecter la dépouille, le cadavre de nos frères, mais c'est un vêtement usé que le mort a quitté pour se rendre dans d'autres lieux, en lesquels on ne peut pénétrer avec ce costume, qui appartient à cette planète, et puis, c'est l'uniforme du pays, on doit le laisser en partant. Ce que nous appelons la mort, est le commencement de la Vie. Le corps n'est-il pas le cercueil de l'âme? A la naissance notre âme ne meurt-elle pas à l'air libre de notre Patrie pour venir habiter ce corps? Pour ceux qui ne vivent que pour le corps et ses jouissances, n'est-elle pas en sommeil, en léthargie, cette âme ? Il existe des peuplades sauvages où, au lieu de pleurer et de se désespérer, on célèbre par une fête et des réjouissances la délivrance de celui qui vient de mourir. Quand nous pleurons, est-ce vraiment sur nos morts, n'est-ce pas plutôt sur nous-mêmes, sur ce qui vient de nous manquer?

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Certes, le spiritisme a aidé beaucoup à sortir du matérialisme ; mais les pratiques spirites sont très dangereuses, car il y a de l'autre côté, des êtres et des fragments d'êtres, qui peuvent provoquer des obsessions et des possessions. En général, les évocations sont dictées par l'égoïsme, l'orgueil ou la curiosité, alors il est compréhensible qu'elles ne puissent rien produire de bon. On ne peut nier qu'il y a des phénomènes contrôlables scientifiquement, mais pour toucher à cela il faudrait avoir " les mains très propres " ! et il est presque impossible de ne se les être pas salies pendant le séjour Ici-bas !

Vous voulez savoir quelle différence il y a entre les sibylles, somnambules, médiums et les Prophètes ?

Les premiers sont influencés par le Destin (astral, Spiritus mundi). Tandis que les prophètes reçoivent le rayonnement direct de Dieu par le Saint-Esprit.

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La preuve que nous avons soif de jouissances, c'est que lorsqu'il nous est enlevé une satisfaction, nous pleurons comme un enfant qui a perdu un jouet.

Il y a aussi des personnes qui pleurent de se sentir seules et de se croire abandonnées, méprisées, etc.. etc. Oui, certes la Route est dure parfois, mais souvent notre terrible égoïsme décourage les bonnes volontés de nos proches, met en fuite les amis et dresse des barrières infranchissables.

Certaines personnes se sont tellement repliées sur elles-mêmes, qu'il faut une permission spéciale du Ciel pour que quelqu'un aille à leur secours.
 

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Surveille-toi toi-même pour ne pas empoisonner ton ambiance des émanations malsaines de ton égoïsme et de ton orgueil, afin de ne pas être dangereux pour ceux qui t'approchent.

Un saint porte avec lui la grâce et la vie et non la tristesse et la mort.
 

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" Qui ne vit ne vaut ", c'est un vieux dicton plein de vérité : le corps a besoin de satisfaction, de détente, qu'il faut lui accorder sainement et à bon escient, ou craindre alors une catastrophe, une explosion car tout ce qui est comprimé, accumulé, trouve un exutoire, une issue pour s'échapper avec violence. (Nous avons des exemples dans l'histoire).

Et puis, n'est-ce pas un fol orgueil qui nous incite à croire que nous sommes plus grands, plus purs, plus affranchis ! Rien n'est mal, rien n'est mauvais, si ce n'est le mauvais usage ou l'excès.

Il faut compter avec la " bête humaine " et toutes ses nécessités et régler notre vie sur les lois qui régissent la Nature, puisqu'en dehors de Dieu et de Ses Lois il n'y a que déséquilibre.

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Vous me demandez mon avis sur la danse? Ce n'est pas la danse par elle-méme qui est mauvaise, mais c'est tout ce qui en dérive, qui est dangereux.

Il y a des gens qui se mettent en dehors de l'humanité, qui ne rient pas avec leurs frères dans la joie, et ne pleurent pas avec les affligés ! Mais sont-ce donc des démons d'orgueil ? Jésus qui était Dieu a partagé nos peines et nos joies, Il a pleuré avec les humains et ces actes ne L'ont pas abaissé ! mais nous est-ce donc toujours l'orgueil et l'égoïsme qui nous feront agir?
 

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Prendre les joies et les peines sans honte et sans pruderie, quand elles viennent.
 

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" Laissez venir à Moi les petits enfants "... Non seulement les enfants sages, mais aussi les turbulents, les violents, les méchants, ceux qui pleurent, crient, se disputent... tous enfin... puisque le Christ a dit que le médecin était fait pour les malades.


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On croit plus facilement à une superstition qu'en l'Ange gardien.

L'Ange gardien accompagne l'âme de la naissance à la mort.

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Un seul Créateur, Dieu le Père, tout le reste, depuis Lucifer le brillant jusqu'au plus petit gnome, n'est que créature, et nous ne devons rien demander à d'autres qu'au Père par le Fils.

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Les anciens disaient qu'un signe de croix faisait fuir le diable. Soyons certains que si nos pensées, nos paroles et nos actes portaient le signe d'Amour, tout ce qui est maléfique s'éloignerait de nous.


Vous demandez l'explication de l'étoile à cinq branches ?

Presque tous, comme l'étoile à 5 branches des sorciers, nous avons la tête en bas et nous faisons passer les désirs de la chair avant les aspirations de l'Intelligence.

Essayons donc de nous mettre debout, la tête en haut, pour communiquer avec le plan Supérieur.

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Mon Frère, tu portes en toi :

Le Paradis ou l'Enfer !
La Liberté ou l'Esclavage !
La Vérité ou l'Illusion !

O, esprit endormi, sors donc de ton sépulcre, fait tout entier d'illusions infernales.

Quand comprendras-tu enfin " l'énigme de ton dam " ?

Relie, accroche solidement ton désir, ton cœur à CELUI qui a vaincu l'Illusion, et ne t'y laisse plus reprendre.

Dans l'obscurité, le diamant le plus pur, l'or le plus brillant ne se voient pas ; il leur faut pour briller un rayon de soleil ou la lumière artificielle. De même, l'homme a besoin de son soleil, Dieu, ou d'une fausse lumière pour être quelque chose.

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Tu ne peux bénéficier de la prière qu'une autre Personne fait à ton intention que par la gràce que tu recevras de cette prière, si tu t'en sers pour faire quelque chose de bien, d'utile.

La fortune spirituelle ne reste pas chez l'avare, pas plus que chez celui qui ne s'en sert pas ; étant essentiellement vivante, son but est le mouvement pour le plus grand devenir.

La prière seule ne suffit pas, il faut la pratique.

Celui qui reçoit doit se servir de ce qu'il a reçu pour faire plus et mieux.

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Il faut faire des efforts pour vaincre l'antipathie, car elle est fille de la haine, elle vient de celui qui la ressent, puisqu'il la place entre lui et ceux qui lui sont antipathiques.

Si une personne nous est antipathique c'est parce que nous ressentons chez elle un défaut que nous possédons à un très haut degré.

Ou bien, c'est que nous sommes de " vieilles connaissances ", et que nous avons quelque chose à liquider.

Quant à l'antipathie pour les animaux (crapauds, serpents, ou autres) c'est parce qu'il y a encore en nous des correspondances malignes avec ces êtres. Notre cœur abrite encore de viles passions, de bas Instincts.

Quand nous serons " tout amour " nous ne ressentirons de répulsion pour aucun être.

Pour porter la " marque d'Amour ", il faut d'abord le vivre en nous.

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Il faut aimer les enfants pour eux et non pour soi ne les choyons pas avec exagération, ne leur capitonnons pas la vie car ils craindront les " intempéries " et ne sauront pas se diriger au milieu des dangers et des écueils dont sont faites les destinées.

Chaque enfant est bien différent de ses frères et sœurs, le rôle éducateur des parents est, en ce cas, semblable au rôle du jardinier qui aide chacun de ses arbres à produire de belles fleurs ou de beaux fruits, mais selon leur nature particulière car ce serait folie de vouloir faire pousser, par exemple, des roses sur les pommiers !

Les parents ne choisissent pas leurs enfants, c'est Dieu qui les leur confie. Donc, qu'ils acceptent ces enfants quand ils viennent et les élèvent en les aidant à se corriger de leurs défauts et à faire grandir les qualités qu'ils ont apportées en venant Ici-bas.

Un père et une mère qui demandent à Dieu de bien comprendre leur tâche, savent toujours être ce qu'il faut qu'ils soient pour leurs enfants. Mais ils doivent se méfier de l'orgueil et de l'égoïsme.

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Si personne ne veut accepter des enfants malades ou infirmes, où iront-ils ? Pourquoi ne pas accepter du travail à faire, une tâche à remplir ? Nous sommes donc bien paresseux !

L'amour des siens (égoïsme) est bien souvent le germe de l'Amour divin réel qui, pour éclore dans nos plans, semble en prendre les essences mêmes, afin de les convertir plus tard, - mais en les purifiant par la souffrance.

Ce sont presque toujours ceux que nous croyons aimer le plus qui nous font souffrir ; en général, cela vient de ce que notre amour n'est pas pur, c'est-à-dire qu'il n'est pas exempt de satisfaction personnelle.

Si nous aimions vraiment, si nous donnions sans rien espérer des humains, sans rien exiger d'eux en échange, comment pourrions-nous souffrir de ne rien recevoir?

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On se plaint souvent avec un accent de reproche de l'ingratitude de quelqu'un qu'on a obligé. On dit notamment : je me suis pourtant dévoué, je me suis sacrifié, j'ai été bon, trop bon!... et si nous cherchons le grand dévouement, le beau sacrifice, que trouvons-nous ? Bien souvent l'égoïsme ou l'orgueil !

Mais à quoi serviraient nos facultés, notre intelligence ?... A gagner de l'argent, des honneurs pour sa bête !... C'est peu, c'est trop peu pour les enfants du Ciel, il faut qu'ils aiment vraiment leurs frères.

Quiconque a été BON une fois, l'est éternellement.

Ne pas désirer les applaudissements d'Ici-bas. Si nous n'en recevons pas ici, nous les retrouverons plus tard.

Si ce que nous avons fait est pur et propre, les humains ne peuvent nous dire "merci". Alors nous nous plaignons : d'être payés "d'ingratitude" ! Tant mieux, réjouissons-nous au contraire, car le Ciel a bien voulu accepter notre petit sacrifice.

L'abnégation, totale est bien rare chez les humains.

Il n'y a pas de mérite à faire son devoir, mais il y en a peut-être un peu lorsqu'ayant un acquis, on l'abandonne pour ses frères et que l'on recommence.

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Ce n'est pas faire le bien que de donner ce qu'on a de trop.

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Donner réellement, complètement, c'est donner non seulement Ici-bas, mais c'est demander que celui à qui nous donnons sur ce plan recueille aussi sur les autres plans le principe et le bénéfice de notre sacrifice.

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Ne pas craindre que ceux pour qui nous prions ne soient pas dignes, ceci ne nous regarde pas ! Il est dit que si l'on demande que la bénédiction du Ciel soit sur une maison et que si personne n'y est digne de la recevoir, cette bénédiction reviendra sur celui qui a formulé cette prière.

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Quand on demande le secours du Ciel pour quelqu'un, il faut être prêt à payer pour lui, non pas en souffrant à sa place, mais en offrant un sacrifice sur ce qui nous coûte le plus (égoïsme ou orgueil).

Quand un chrétien se trouve dans un lieu où se commettent de mauvaises actions, il doit y rester, y prier pour " l'assainir ", et pour protéger les êtres faibles qui s'y trouvent. Mais qu'il n'oublie pas d'être humble... s'il se laisse prendre par l'orgueil, il est perdu. Il fera plus mal que les autres. (N'oublions pas le mythe du Tendon d'Achille).

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Si jusqu'à ce jour nous avons dit " je fais comme les autres " ne le disons plus désormais : si notre frère vole, ment, etc., rien ne nous oblige à l'imiter, si ce n'est l'esprit du vol ou du mensonge qui est en nous. Il y a des gens qui " font bien " pourquoi n'essayans-nous pas de les imiter, çà vaudrait mieux !

Prenons donc la responsabilité de nos actes.

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Il ne nous serait pas possible d'apercevoir tel ou tel défaut chez autrui, si nous n'avions déjà le semblable en nous. Donc en jugeant et en condamnant les défauts de notre frère, nous jugeons et condamnons les mêmes qui sont en nous si nous décrétons que notre frère est méchant et mérite telle punition, lorsque nous accomplirons à notre tour ce même acte, nous encourrons la même sentence.

Quand donc comprendrons-nous que les condamnations que prononce notre " Haute Sagesse " nous retombent dessus ?

Le Père n'a encore jugé personne, et nous, que faisons-nous ?

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Tu ne dois jamais nourrir la pensée en ton cerveau, ni le désir en ton cœur, de faire justice aux bons contre les méchants, mais les faire se pardonner, car ceci est mieux que juste, c'est BON.

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Mieux vaut le rôle d'ange gardien que celui d'accusateur.

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Juger quelqu'un, c'est le disqualifier.

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Ne luttons-nous pas tous?
Réussissons-nous toujours ?
Ne succombons-nous jamais ?
Alors pourquoi supposer que ceux qui succombent n'ont pas lutté avant de faire le mal ?

Rien ne se faisant sans luttes, pas plus dans le mal que dans le bien (ici-bas), ne jugeons pas mais aidons ceux qui ont besoin.

Jésus n'a pas jugé la femme adultère, mais l'a pardonnée.

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Après avoir reçu le pardon, avons-nous fait plus et mieux ? Si nous crions justice pour nos frères, justice sera pour nous.

Quand nous plaidons notre cause nous savons bien toujours nous accorder les " circonstances atténuantes " ! Pourquoi ne faisons-nous pas ainsi pour nos frères ?


C'est un acte très important que de s'enrôler dans une association quelconque : on n'examine jamais assez ce que l'on signe, aveuglé que l'on est par le mirage des avantages que l'on espère tirer de cette société. On est lié et on devra obéir, puisqu'on a vendu sa liberté pour un illusoire profit.

Si un sociétaire est désigné pour exécuter un ordre que sa conscience réprouve, il devra en aviser le chef de cette société et s'offrir à payer, même bien cher, la reprise de sa liberté. Je vais vous citer un exemple : si faisant partie d'une secte révolutionnaire et étant désigné pour aller accomplir un attentat, on comprenait tout à coup toute l'horreur de l'acte à exécuter, il faudrait, pour être délié de sa promesse, aller demander à être tué soi-même. On payerait alors son pacte de sa vie, mais on en aurait fini pour toujours avec cette secte.

Par tout autre faux-fuyant on reste lié toujours.

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Il y a des gens qui se croient " malins " en se dérobant au moment du devoir ; ce sont des malheureux qui ne comprennent pas.

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Les fusillés et les condamnés de la guerre sont les boucs émissaires de nos révoltes et de nos lâchetés, alors, je pense qu'au lieu de les mal juger et de flétrir leur mémoire, vous prierez pour eux. N'avons-nous jamais été lâche devant le devoir ?

N'avons-nous jamais déserté le poste que Dieu nous avait confié ?

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Il arrive parfois qu'il suffit, pour être pardonnë, de nettoyer son cœur, c'est-à-dire de comprendre sa faute, d'en avoir le repentir sincère, en désirant faire mieux, puis de demander le pardon au Christ. Il est alors envoyé une tentation égale à celle qui nous a fait succomber, c'est la réponse à notre repentir, à notre prière, c'est la preuve de notre pardon. Il faudrait alors faire des efforts sincères pour ne pas succomber.

Que de souffrances nous seraient épargnées si nous savions demander le pardon, si nous savions donner le pardon.

Comme la vie serait simple et bonne si l'Evangile était notre loi.

" Un peu de levain fait lever toute la pâte ". Ne pas laisser pénétrer en nous le levain de haine, chercher et demander le levain d'Amour, afin qu'il nous rende BON tout entier.

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Différence entre l'être qui, de la naissance à la mort, se sera plaint de son sort et aura gémi sur lui, et l'être qui aura passé en semant l'espérance et la joie : ils n'auront servi ni la même Cause ni le même Maître.

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Si toute l'humanité était en folie le même jour, il n'y aurait personne pour prier. Pendant la folie des uns il y a la sagesse et la prière des autres et réciproquement, afin de maintenir l'équilibre (aussi la religion catholique a-t-elle institué avec raison des prières spéciales durant la période des fêtes du Carnaval pour servir de contre-poids au dérèglement général).

Dans un ménage, quand les deux entités qui doivent former un tout auront prié l'une pour l'autre, elles se reconnaîtront, se donneront le baiser de paix et ce sera fini des luttes et des souffrances.

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Comme dans un orchestre où chaque musicien s'applique à bien exécuter sa partie pour produire une harmonie parfaite, dans une famille chacun doit s'appliquer à vivre avec amour le rôle qui lui est dévolu.

Si nous acceptons et nourrissons des ferments de haine, de vengeance, de colère, nous servirons un jour d'instrument à l'Adversaire.

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  Ne pas être inutile : si dans une journée tu n'as pu trouver l'occasion d'être utile à tes frères, que tu aies au moins fait pénitence, que tu aies au moins essayé de te corriger d'un défaut, ta journée ne sera pas stérile.

Ayons un peu plus de soumission pour vivre la tâche qui nous est confiée : si aujourd'hui soubrette tu te révoltes, demain quand tu seras reine tes soubrettes se révolteront.

C'est toujours pour nous que nous travaillons, ce sera le principe de nos actes que nous retrouverons plus tard.

Pensons-y souvent, cela nous aidera à faire bien chacun de nos actes.

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Vous demandez comment obtenir la protection du Ciel pour votre ville, et que faire pour que votre prière soit entendue ?

Il faut que la grâce de Dieu trouve dans cette ville un endroit propre pour s'y poser, il faut des piliers solides et droits, alors le triple Rayon divin descend jusqu'ici-bas, s'il y a quelques vrais chrétiens pour Le recevoir. Le Ciel ne force personne, donc si vous désirez être visités par le Maître, préparez-Lui la place, nettoyez la maison.

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Comme les disciples d'Emmaüs c'est avec le cœur que nous reconnaîtrons notre Maître. Si nous sommes enfermés dans le ciment de l'égoïsme, nous ne pourrons rien percevoir, car ce n'est pas le cerveau qui nous servira en cette occurrence.

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On peut croire sans savoir et on peut savoir sans croire.

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Prie : demande pour recevoir afin de donner, d'œuvrer, de lutter, afin de concevoir le VRAI, de désirer le BIEN, de réaliser la VIE.

Mais souviens-toi que ta prière doit être faite au NOM DE JÉSUS.

Prends garde, ne crois pas que certaines incantations, certains rites soient des prières, c'est le contraire.
 

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L'huile des vierges folles c'est la vertu, la lampe c'est l'âme, ne laisse pas éteindre ta lampe.

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Nous passerons sous un " tunnel " où tout nous semblera noir, c'est pour cette époque qu'il est écrit : " La charité et la foi de plusieurs se refroidiront " car à ce moment, nous ne comprendrons plus ce que nos conducteurs nous diront, il faudra agir seul.

La meilleure explication ne sert à rien, si on n'a pas déjà en soi la conception de cette idée.
 

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Homme dans le divin, c'est plus qu'ange.


Dans certaines campagnes, on fait encore des processions pour demander à Dieu Sa bénédiction pour les fruits de la Terre. Pourquoi cette pratique disparaît-elle peu à peu ? Sommes-nous devenus orgueilleux au point de croire que nous pouvons nous passer de notre Père ? N'avons-nous pas constaté bien des fois dans nos travaux que les efforts humains seuls ne suffisent pas ? Qu'il faut encore que Dieu les bénisse ; mais pour que cette bénédiction, répondant à notre prière, arrive jusqu'à nous faut-il encore que ce ne soit pas pour devenir riche en exploitant nos frères, ou bien pour paraître plus intelligent qu'eux, s'il en était ainsi cette prière ne pourrait monter jusqu'à Dieu, car elle serait trop lourde d'égoïsme et d'orgueil.

Maintenant les processions religieuses sont supprimées presque partout, mais comme le peuple veut quand même manifester dans la rue et dire ses besoins et ses opinions, alors on organise des promenades avec force drapeaux de toutes couleurs politiques et au lieu de prier, de se soumettre, on se révolte. Or si l'on revendique ses droits c'est qu'on ne croit plus à la justice vraie et éternelle !

Comparez les moyens et les résultats, comprenez si vous le pouvez !

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Après avoir voulu s'affranchir des lois religieuses qui recommandaient de sanctifier le dimanche, les hommes ont été obligés de constater qu'il était nécessaire de se reposer le septième jour. Alors ils ont revendiqué leurs droits, ils ont réclamé des lois civiles instituant le repos hebdomadaire obligatoire et dominical le plus possible.

Pauvres humains, quand saurons-nous qu'il faut un peu réfléchir et chercher à comprendre avant de démolir ?

Attention, la révolte a des formes multiples.

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Vous me demandez pourquoi nous ne revendiquons pas et ne nous insurgeons pas contre les hommes, les événements, les lois... J'ai une seule réponse à vous faire : notre Maître a dit " Mon Royaume n'est pas de ce monde ". Donc nous, n'étant que de passage, nous nous efforçons de porter notre croix à l'exemple de notre Maître Jésus, sachant bien que rien n'arrive sans qu'une loi juste et équilibrante ne vienne présider aux événements.

Pourquoi toujours parler de son droit ? Si le Ciel nous donnait notre droit, je crains fort que nous ne soyions écrasés sous le poids de ce qui nous arriverait !

Le Christ Lui-même n'a pas réclamé Ses droits, Il s'est soumis aux lois de son époque, Il a même dit de payer les impôts (Matt. XXII).

Réfléchissons et regardons-nous agir

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On ne sait à qui accorder sa confiance, dites-vous parfois ?
 

Méfiez-vous toujours d'un homme sectaire, à quel parti qu'il appartienne, et aussi d'un homme, si brillant soit-il, faisant passer ses intérêts avant ceux de la cause qu'il sert.

Le choix de vos représentants doit être guidé par la capacité et la droiture de l'homme, car s'il est sincère en servant une cause, quand bien même il commettrait quelques fautes, le Ciel ne le laisserait pas longtemps dans l'erreur.

N'avons-nous pas l'exemple de Saint Paul qui peut s'appliquer à toutes causes économiques, politiques ou religieuses.


Nous n'attachons pas assez d'importance aux petits mensonges et nous arrivons à mentir sans même nous en apercevoir.

Le mensonge est le contraire de la Vérité, voyez donc à quelle mauvaise influence vous ouvrez votre cœur ! Le menteur place l'erreur dans sa vie.

Quel qu'il soit, le mensonge est mauvais, il salit tout ce qu'il touche. Qui dit une fois un petit mensonge, en dira un jour un plus gros.
Sous aucun prétexte nous ne devons mentir.

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Nous vivons bien souvent comme oublieux des lois divines quand elles gênent notre bon plaisir, nos passions, mais lorsque nous sommes en face du " choc en retour ", nous trouverions tout naturel que d'autres le subissent pour nous, nous sommes très vexés que le Ciel ne fasse pas immédiatement un miracle, et nous nous adressons à Dieu ou au diable, pourvu que " ça s'arrange tout seul " !

Il faudrait qu'à notre suite il y ait des êtres chargés de remettre en ordre ce que nous avons mis en désordre!...

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Celui qui, sous prétexte d'art, commerce, industrie, etc., etc., a abusé de ses frères et même de toute autre créature, devient à son heure, un objet de réprobation et les " correspondances infernales " s'en emparent pour lui rendre tout le mal qu'il a fait aux autres ! ! ! C'est à ce moment l'Heure de la justice... que de souffrances ! ! !

Souvenons-nous qu'on ne récolte pas du blé en semant de l'ivraie, et que celui qui a semé la douleur, la haine, la révolte en pratiquant l'injustice et le mensonge un jour récoltera la MORT.

Mais comprenez donc et amendez-vous.

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L'homme qui souffre est sur le point, parfois, d'en accuser Dieu ou de renier son Père.

Mais s'il cherche en lui-même, il verra que les maux qu'il endure c'est lui-même qui se les est préparés ; bien souvent il est en train de s'en préparer d'autres pour le lendemain (vie suivante).

Si tu comprends cela tu n'accuseras plus Dieu, ni la Nature, ni personne, ni aucune chose de ce qui t'arrive, ni ceux qui consciemment ou inconsciemment servent d'instruments à la Grande justice, MAIS TU TE FRAPPERAS PAR TROIS FOIS LA POITRINE, (trois fois, trois plans, pensée, désir, acte, conception, aspiration, réalisation), ET TU DIRAS C'EST PAR MA FAUTE... et tu prieras Dieu qu'IL te donne la force de supporter afin de t'acquitter.

Si tu n'avais pas fait, il ne te serait pas rendu. Si tu avais donné, il te serait donné.

MAIS SI TU PARDONNES IL TE SERA PARDONNÉ...

Fais donc, pendant qu'il est temps encore !...

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En payant ses dettes il faut se surveiller pour n'en pas contracter d'autres, pour ne pas retomber dans les mêmes errements.
 

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Personne ne peut aller pour d'autres à " l'école de la vie ", nous sommes cependant aidés dans les moments difficiles, mais trop souvent nous voudrions être portés, comme des nourrissons et que nos frères fassent pour nous notre devoir.
 

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Pourquoi vous syndiquez-vous ?
Pour faire comme tout le monde direz-vous, mais ce n'est pas une réponse acceptable, car alors vous êtes des moutons de Panurge.

Vous vous syndiquez pour réclamer vos droits, je crois, c'est-à-dire les droits de la Bête... Dieu n'entend-Il plus la prière de Ses enfants ou bien priez-vous mal, ou bien encore, n'avez-vous plus besoin de Dieu et voulez-vous agir à votre guise et arranger seuls vos petites affaires ?

Quels droits avons-nous si ce n'est de nous dévouer pour tous, et de laisser prendre par les habitants de ce Pays tout ce qui leur appartient et tout ce que nous leur devons. Je vous le répète, nous ne Sommes pas d'Ici, nous ne sommes pas chez notre Père, nous sommes en esclavage... Un temps viendra où il sera très difficile de vivre sans avoir la " marque de la Bête ".

Comprendrez-vous enfin quelle est cette " marque " et comme elle sent la révolte?

La " marque et le chiffre de la bête " c'est la volonté de l'homme réclamant sa jouissance, ses droits, se groupant pour la revendication, pour la lutte, pour la révolte.

Je ne puis cependant en dire davantage...

Il vous appartient, et c'est votre travail, de chercher à comprendre... Priez, priez, priez, il en est temps encore, pour l'Heure de la tentation, il sera à ce moment bien dur de vivre ici-bas.

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L'humanité a toujours préféré les Titans au Bon Maître, au Bon Berger !

Pauvres moutons qui ont demandé des loups dévorants pour les conduire ; il semble qu'il y ait en eux quelque chose qui attire les coups!

Oui, il y a quelque chose : c'est justement ce qui appartient au Destin, ce qui est d'En-bas et ce par quoi le maître de ces Lieux attache ses esclaves. Il les harcèle avec l'envie et les enchaîne avec les passions, les affame et décourage tour à tour.

Tout ce qui nous frappe c'est nous-mêmes qui l'avons accepté : donc si le Destin veut reprendre son bien abandonnons-le lui d'ores et déjà. Cette Heure passera, l'épreuve sera subie, la fournaise sera franchie, et à la fin nous nous retrouverons NUS mais LIBRES.
 

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L'Heure n'est plus aux indolents, aux tièdes. iltiais aux héros obscurs, esclaves de leur destinée, de leur devoir si mesquin soit-il.

Depuis longtemps je partage vos craintes, vos angoisses, vos terreurs, vos larmes, mais je vous en prie, oubliez tout cela, marchez vers l'idéal de votre âme, soyez vaillants dans l'obscurité du petit devoir de tous les jours.
 

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Lorsqu'une race approche de ce que l'on nomme " Jugement " cela nécessite la présence de tous les Initiateurs de cette race et aussi de ses Adversaires ; c'est pourquoi ces moments sont toujours marqués par des troubles, guerres, mouvements sismiques, etc., malgré toutes les précautions prises par ces êtres, leur présence ou plutôt la présence de leurs âmes dans les plans spirituels du lieu, réagit sur ce lieu, les uns en apportant l'ordre, les autres le désordre.

De toute cette perturbation qui est plus apparente que réelle, il résulte que chacun choisit son Ami, ou son Chef, et rapidement s'achemine vers son Lieu définitif.

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Quand nous passerons par la Renonciation, un seul être sera près de nous, notre AMI et nous assistera.

On ne recule pas, on reste seulement sur place pendant un Temps, ainsi il y a des peuples qui attendent depuis longtemps une évolution qui les prenne.


Il y a une différence entre les enfants du Ciel et les enfants de la Terre : les premiers n'avaient droit à rien, mais les Envoyés sont venus souffrir et mourir pour qu'ils puissent avoir " une pierre et un abri ". Quand nous réclamons davantage, souvenons-nous donc que les enfants du Ciel ne sont pas chez eux, mais en captivité jusqu'au moment où l'âme s'en va, rendant à la Terre le vêtement prêté et laissant Ici-bas tout ce qui s'y rattache.

Allons, allons, levez la tête, notre Patrie c'est le Ciel, le chemin qui y conduit c'est le Chemin tracé par Jésus en montant le Calvaire.

Ne vous encombrez pas de bagages inutiles, ne vous liez pas, ne vous vendez pas, pour être reçu il faut être NU, PROPRE et LIBRE.
 

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Notre " moi physique " est une chimère enfantée par la désobéissance aux lois divines qui nous interdisaient de nous mêler aux démons, ces derniers n'étant pas de notre sphère, de notre essence, et ayant une vie tout à fait en dehors de celle pour laquelle nous avions été créés.

Lisez l'Evangile et voyez qu'il est parlé du renoncement, de l'abnégation de ce " moi " pour être marqué du SCEAU DE L'AGNEAU, pour suivre la Voie du Christ qui mène à la VIE, à L'AMOUR, à la LIBERTÉ.

Notre âme progresse à chaque incarnation.

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C'est la FIN, aussi ne faut-il pas s'étonner de voir l'adversité s'abattre sur certaines familles, c'est la liquidation des vieilles dettes. Aidons nos frères pour être aidés nous-mêmes quand viendra notre tour.

Il y aura des pertes dans les ruisseaux, les femmes auront des songes, les vieillards auront des visions. Parmi les êtres les plus bas, il y a des dieux enlisés, Respectez tout et tous.

Ne pas reprocher : l'intelligent ne doit pas trouver les autres stupides car il le deviendra un jour, le riche ira plus tard mendier son pain chez le pauvre auquel il aura reproché sa pauvreté, le pauvre, parvenu à la fortune, devra s'humilier devant celui dont il aura envié la richesse en la lui reprochant. Il en est de même pour la beauté, la santé, etc., etc.

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L'exemple de Job est plein d'enseignements : rien ne nous appartient, fortune, génie, beauté, etc., etc., tout Peut nous être donné, tout peut nous être repris !

Il faut prier dans l'abondance, il faut prier dans, le dénûment.

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Pourquoi ces airs inquiets?
Pourquoi ces angoisses?
Pourquoi ces doutes?
Pourquoi la peur?
Tu ferais bien mieux de mettre toute ta pensée, tout ton désir, toute ta force à accomplir le plus parfaitement possible ce que tu fais, ce qui est sur ta Route.

Le reste !... Dieu y pourvoira.

Jésus n'a-t-il pas dit que nous valions plus qu'un passereau !

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Qu'est-ce que les ouvriers de la dernière Heure ? Ils se sont levés avec les autres, mais ils n'ont rien fait ; au dernier moment ils acceptent l'ardeur de la journée et s'ils peuvent encore marcher, c'est qu'ils n'avaient pas tué tout le bien qui était en eux.
 

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Pourquoi supposer que nous souffrons plus que nos frères ? L'endurance varie avec chacun. Toute peine, toute souffrance devrait toucher notre cœur.

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Ce n'est pas en brutalisant ceux qui sont autour de nous que nous obtiendrons la Liberté, c'est en nous soumettant que nous la gagnerons.

Quand on sème le scandale, la ruine, le mal, c'est sur son propre chemin qu'on place des ronces qui nous écorcheront un jour ; nous pleurerons si nous avons fait pleurer. Ne, jamais accuser ses frères de ce qui nous arrive, mais dire ". mea culpa " et se souvenir de la loi du " choc en retour ".

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Chaque fois que nous avons tourné en ridicule nos frères, nous avons tissé un peu du manteau rouge qui devra nous ridiculiser à notre tour un jour.

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Le respect humain et l'amour-propre sont des dérivés de l'orgueil. Ces petits travers sont plus particuliers aux hommes qu'aux femmes, que de fois ils ont été un empêchement à l'accomplissement du Devoir ; les exemples pourraient se multiplier à l'infini, mais un seul suffira à faire un peu de clarté sur ce sujet : pourquoi les hommes ont-ils honte de rentrer dans une église quand ils assistent à un enterrement... ils ont peur du " qu'en dira-t-on " ! ... Et cependant, s'ils accompagnent leur frère mort, ne doivent-ils pas le suivre partout, église, temple, synagogue ?...

Mais vous travaillerez donc toujours pour la " galerie ". Quand aurez-vous le courage de vos opinions ? Mais soyez vous-mêmes ! Vous en êtes donc encore à chercher les applaudissements ? Mais êtes vous seulement des comédiens ?

Vous avez peur, vous avez honte.. ah ! votre " ennemi " vous tient bien, il sait bien quelle " ficelle " il faut tirer pour vous faire danser... allons, ne soyez plus esclaves de l'Adversaire, mais soyez Libres, puisque vous êtes fils de Dieu.

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La susceptibilité est une preuve de petite intelligence et de grand orgueil.
 

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La simplicité est une des plus belles vertus que doit posséder l'être humain, c'est elle qui fait ressortir toutes les autres pour la gloire de Dieu.

La simplicité est bien plus noble que toutes les noblesses terrestres.

L'orgueil qui n'est que fatuité et sottise rend très ridicule celui ou celle qui le possède et qui en fait son dieu en lui sacrifiant jusqu'à la portion de joie qu'il vole à un de ses pauvres frères. (Et on prend pour cela un air qu'on croit naturel, mais qui ne trompe personne que l'orgueilleux lui-même).

Fais simplement ce que tu fais sans avoir l'air d'un fat ni d'un sot. Que la bonté de ton cœur soit plus réelle qu'apparente. Que la griserie de l'orgueil soit remplacée par un élan d'Amour vrai.
 

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L'air blasé qu'affectent certaines personnes dénote un desséchement du cœur ainsi qu'un immense orgueil.

C'est une marque démoniaque.

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Nos grand mères faisaient bénir des cierges pour la Chandeleur, et elles les gardaient pieusement pour éclairer les jours de ténèbres.

Ce symbole doit nous faire souvenir qu'il est écrit " gardez la Lumière pour les jours où le Ciel semblera s'obscurcir ". Oui, mais ainsi que les Ténèbres, cette Lumière n'est pas Physique, elle se nomme la " Foi " (2) : cette Foi n'est pas une croyance absurde, mais elle est faite des éclairs divins qui, à divers moments de notre existence, nous ont apporté la suprême consolation. Gardons-en la mémoire, et si nous avons accompli quelques actes méritoires, faisons, de tous ces éclairs, comme une gerbe de Lumière qui nous éclairera dans les sombres chemins que nous avons encore à parcourir (il y a parfois des Tunnels bien noirs !). Cette Lumière nous servira encore au-delà de la Tombe.

Le Maître est bien toujours avec nous, mais comment Le reconnaître s'il n'y a pas en nous quelque chose qui soit de LUI.

Gardons soigneusement notre Foi, elle vient de jésus et nous y reconduira.

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Supposez un homme perdu sur la route déserte, harassé de fatigue, mourant presque de faim, perdant toute espérance, dans un effort suprême il crie " mon Dieu, pitié, si tu existes, aide-moi ". Le Ciel exauce sa prière, de l'aide lui arrive, mais comme Dieu fait tout avec simplicité, c'est comme par hasard qu'un promeneur passe et porte secours à ce malheureux voyageur ; alors remis, sceptique et orgueilleux, il reprend sa route et se dit " c'est une coïncidence ", il oublie son Père, vit sans croyance, et de nouveau surgit une difficulté qu'il essaye de résoudre avec les moyens humains ; il lutte, il Souffre, puis, àbout de courage et se souvenant de l'aide providentielle reçue précédemment " il prie ".

Mais l'aide est moins immédiate que la première fois car cet homme a déjà placé un peu de doute entre le Ciel et lui. Cependant il est aidé quand même ; à nouveau il doute, à nouveau il oublie... une troisième fois et jusqu'à sept fois ces circonstances et ces alternatives de doute et de prière vont se présenter à cette homme et si chaque fois il attribue " au hasard " l'aide reçue, la couche de doute deviendra de plus en plus épaisse et il devra s'écouler un temps plus long pour recevoir le secours providentiel.

Chacun de nous a dit " le bon Dieu ne m'entend plus, ma prière ne sert à rien, elle n'est pas exaucée, etc., etc... " paroles de doute et d'orgueil, quand il faudrait dire " mea culpa " et avec humilité faire grandir la FOI à chacune de nos difficultés, à chacune de nos luttes.
 

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Manger, matériellement, c'est mettre à l'intérieur, manger spirituellement c'est extérioriser un acte, de la pensée il va aux mains qui le réalisent.
 

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Groupez vos cœurs dans l'élan du DÉSIR-PRIÈRE, pour faire comme une trouée jusqu'à Celui auquel nous devons préparer la Voie afin que SON RÊGNE ARRIVE pour nous tous, que notre vie soit enfin réglée sur le Cadran de son Eternité, c'est là, le véritable levier.
 

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On confond bien souvent le " respect " avec la " crainte " pourtant l'un n'est pas l'autre.

Cette confusion vient de ce que nous ne sommes pas encore affranchis du joug de fer qui mène l'ensemble de l'humanité.

" Destin, ô toi l'Inexorable que le Ciel même n'adoucit pas, parce que les humains ne veulent pas entendre la GRANDE VOIX d'En-haut qui leur dit j'aime mieux la miséricorde que la justice. On se servira envers vous de la même mesure dont vous vous serez servis envers les autres. " (3).

Mais quand donc sans peur du châtiment et sans désir de récompense, marcherons-nous enfin " droitement " ?

Mais quand donc pour réaliser l'idéal de notre oceur, suivrons-nous jésus, serons-nous chrétiens " simplement " ?


Si tu veux que ta parole soit vivante, agissante, il faut que tu l'aies réalisée toi-même.

Si des pensées de bien te sont données et que tu veuilles en faire profiter tes frères, il faudra les réaliser d'abord, les accomplir toi-même.

Ensuite la Vie ayant passé par toi, se répandra sur tes frères quand, par des paroles, tu traduiras ces pensées.

RESPECTE LA LIBERTÉ SOUS TOUTES SES FORMES.

N'IMPOSE RIEN A PERSONNE

FAIS DONC TOI-MÊME AVANT DE DIRE AUX AUTRES DE FAIRE.

GUÉRIS-TOI TOI-MÊME AVANT DE VOULOIR GUÉRIR LES AUTRES.

Remplace la flamme de la douleur par celle de l'Amour, et tu seras guéri.


Je vous le répète, notre enseignement vient du Christ et il est efficient même sur nos plans inférieurs, chacun peut en adapter les principes à n'importe quelle situation où le conduise sa destinée. La Lumière du VERBE a pénétré jusque dans les enfers c'est pourquoi, à tous, le ciel est devenu accessible.

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Pour comprendre les choses de l'Esprit, il y a lieu de faire abstraction de ce qui appartient à la vie animale, et ne pas craindre de paraître ridicule même à ses propres yeux ; il est nécessaire de mettre de côté la raison humaine, quitte à la reprendre ensuite pour l'adaptation. Il faut paraître fou, avant que de devenir sage. Pour que la vie éclose, il faut qu'elle semble mourir, de même que le grain de blé semble pourrir dans la terre avant que l'épi se lève et produise du bon grain. Il faut se dégager du " Plan des effets " pour entrer dans le " Plan des Causes ", et le connaître.

Mais ne te sers jamais de cette Lumière pour juger tes frères, souviens-toi que notre Maître a dit " Aimez-vous les uns les autres " et que c'est avec ton cœur qu'il faut vivre tous les actes de ta vie.

1) Luc VI-30.
2) Voir Lueurs Spirituelles. T. 1 et II.
3) Evangile M. IV. -L. VI.