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CHAPITRE V

 

L'ACCOMPLISSEMENT DES SOLENNELLES PROMESSES
FAITES PAR DIEU AUX ANCIENS PATRIARCHES
NE DEMANDE PAS CE RÉTABLISSEMENT

 

 

I. Solennité des anciennes promesses faites par Dieu aux patriarches relativement à la possession de la Palestine. - II. Que cette possession par les descendants des patriarches était dépendante de leur fidélité. -III. Les prévarications antérieures d'Israël atténuées par des circonstances et punies seulement par des exils à temps, tandis que son déicide sans excuse demeure puni par un exil à perpétuité.-IV. De quelle manière Abraham et les patriarches sont devenus personnellement possesseurs de la Palestine. - V. Que cette manière de posséder la Palestine sera celle des restes d'Israël convertis.

 

I

 

   Une troisième raison a été invoquée pour le rétablissement de l'État juif après la conversion d'Israël, celle de l'accomplissement des promesses faites par Dieu aux patriarches.
   Oui, Dieu a promis, et avec serment, que la Palestine serait donnée à Abraham et à ses descendants en possession éternelle.
   Voici les textes :
   Le Seigneur dit à Abraham, après que Lot se fut séparé d'avec lui : Levez vos yeux, et regarde ; du lieu où vous êtes, au septentrion et au midi, à l'orient et à l'occident. Tout le pays que vous voyez, je vous le donnerai, et à votre postérité pour jamais. Levez-vous, et parcourez toute l'étendue de cette terre dans sa longueur et dans sa largeur, parce que je vous la donnerait (1).
   Et encore :
   En ce jour-là, le Seigneur fit alliance avec Abraham, en lui disant : Je donnerai ce pays à votre race, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve d'Euphrate (2).
   De même, à Isaac :
   Je vous donnerai à vous et à votre race tous ces pays-ci, pour accomplir le serment que j'ai fait à Abraham votre père. Je donnerai à votre postérité tous ces pays que vous voyez (3).

   Enfin lorsque Moïse, avant de mourir, con-temple du haut du Nébo cette Palestine où il ne devait pas entrer, le Seigneur lui dit :
   Voilà le pays pour lequel j'ai fait serinent Abraham, à Isaac et à Jacob, en leur disant Je donnerai ce pays à votre postérité (4).
   Quelle conclusion l'opinion, qui nous occupe, tire-t-elle de tous ces textes ? Celle-ci :
   Ou bien le Seigneur manquera à son serment, ce qu'on se saurait admettre ; ou bien le peuple juif, quand il sera converti au Messie, reprendra possession de la Palestine. La dispersion pénale qu'il subit depuis dix-neuf siècles, ne saurait pas plus être un obstacle à cette rentrée en possession, que ne le furent les divers exils subis par lui en Égypte et en Chaldée, à la suite de ses idolâtries passées. Lorsque le châtiment dû à son déicide prendra fin, Israël, en vertu du serment fait par Dieu à Abraham, à Isaac et à Jacob, devra donc être remis en possession du pays de ses pères.
   Nullement, et voici pourquoi.

 

II

 

Les textes allégués prouvent bien qu'en réalité la Terre sainte était promise aux Juifs pour toujours, mais à condition qu'ils demeureraient fidèles au Seigneur. Nous avons des preuves de cette condition dans d'autres passages du Pentateuque Je suis le Seigneur votre Dieu qui vous ai tirés de la terre des Égyptiens... Que si vous ne m'écoutez pas, et que vous continuiez à marcher contre moi, je marcherai aussi contre vous... Je changerai vos villes en solitude, je ferai de vos sanctuaires des lieux déserts, et je ne recevrai plus l'odeur des sacrifices. Je ravagerai votre pays, je le rendrai l'étonnement de vos ennemis mêmes, lorsqu'ils en seront devenus les maîtres et les habitants. Je vous disperserai parmi les nations, je tirerai l'épée derrière vous ; votre pays sera désert, et vos villes ruinées... Vous périrez au milieu des nations, et vous mourrez dans une terre ennemie (5).
   Moïse, avant de mourir, dit aux Juifs :
   Maintenant, ô Israël, écoutez les lois et les ordonnances que je vous enseigne ; afin que vous trouviez la vie en les observant, et qu'étant entrés dans la terre que le Seigneur, le Dieu de vos pères, doit vous donner, vous la possédiez... Gardez-vous d'oublier jamais l'alliance que le Seigneur votre Dieu a faite avec vous, parce que le Seigneur votre Dieu est un feu dévorant et un Dieu jaloux. Si, après avoir eu des enfants et des petits-enfants, et être demeurés dans ce pays, vous vous laissiez séduire, en commettant devant le Seigneur votre Dieu un crime qui attire sur vous sa colère, j'atteste aujourd'hui le ciel et la terre que vous serez bientôt extermines de ce pays que vous devez posséder après avoir passé le Jourdain. Vous n'y demeurerez pas longtemps, mais le Seigneur vous détruira, il vous dispersera dans tous les peuples, et vous ne resterez qu'en petit nombre parmi les nations où le Seigneur vous aura conduits (6).
   Il ressort évidemment de ces textes que si la Palestine était promise aux descendants d'Abraham pour toujours, ce n'était qu'à la condition qu'ils demeureraient fidèles au Seigneur. La condition n'ayant pas été remplie, les Juifs n'ont aucun droit à rentrer en possession de la Palestine.

 

III

 

   On fait remarquer qu'Israël, après son exil en Égypte et aussi après sa captivité à Babylone, est rentré en possession de la Palestine, et on se demande pourquoi il n'en serait pas de même, après que l'exil pénal et séculaire qu'il subit depuis son déicide aura cessé ?
Nous répondons qu'on ne saurait établir une parité entre les infidélités d'Israël qui motivèrent son exil temporaire de soixante-dix ans
Babylone et le déicide qui a motivé son rejet définitif hors de la Palestine. Quelque nombreuses et ingrates qu'aient été, en effet, ses infidélités à l'égard de Jéhova qui l'avait tiré de l'Égypte, Israël a trouvé devant la justice de Dieu des circonstances atténuantes : la séduction des pompes et des pratiques idolâtriques, l'exemple des peuples voisins, la pente de la nature humaine viciée par le péché. Aussi Dieu. dont la miséricorde ne se sépare jamais de sa justice, fit-il annoncer par le prophète Jérémie que le châtiment serait temporaire, limité : Ainsi parle le Seigneur Lorsque soixante-dix ans se seront écoulés Babylone, je vous visiterai, et je réaliserai sur vous ma bonne parole, en vous ramenant dans ce pays. Car je connais les pensées que j'ai sur vous, dit le Seigneur, pensées de paix et non d'affliction, afin de vous donner la fin de vos maux et la patience (7). Mais si les infidélités d'Israël ont pu rencontrer des circonstances atténuantes, il n'en a pas été de même de son déicide. C'est des Juifs auteurs de la Passion que saint Jean Chrysostome a pu dire avec vérité : « Ils ont véritablement excédé la mesure de leurs pères ; car ceux-ci ont tué des hommes (les prophètes), tandis qu'eux ils ont crucifié un Dieu (8). » Aussi saint Thomas n'hésite-t-il pas à affirmer « que le péché des chefs des Juifs, qui ont crucifié le Christ, a été le plus grave dans son genre, et aussi d'après la malice de leur volonté ; que celui des autres Juifs (gens du peuple) a été moindre à cause de leur ignorance, quoiqu'il ait été aussi le plus grave dans son genre (9). » Ainsi, pas de péché plus grave que celui du déicide ! Est-il surprenant dès lors que Dieu l'ait puni et le punisse encore par un exil qui n'aura pas de fin. Si David a justement condamne à mort l'Amalécite qui n'avait pas craint de porter la main sur Saul, l'oint du Seigneur. quoique celui-ci le lui eût demandé (10), y a-t-il lieu de s'étonner que Dieu ait condamné à un exil perpétuel le peuple qui n'a pas craint de mettre la main sur le Seigneur lui-même ? Cette pénalité apparaît d'autant plus juste et plus eu rapport avec la faute, qu'Israël avait reçu de Dieu la promesse de rester possesseur de la Palestine jusqu'à la fin des temps, pourvu qu'il demeurât fidèle au Seigneur et à son Christ : Prenez bien garde, lui avait dit Moïse au nom de Jéhova, que votre cœur ne se laisse pas séduire, et que vous n'abandonniez pas le Seigneur,.. afin que vos jours et ceux de vos enfants se multiplient dans la terre que le Seigneur a promis avec serment de donner à vos pères, pour la posséder aussi longtemps que le ciel couvrira la terre (11). Cette fidélité, condition de la possession de la Terre sainte, ayant fait place à la plus noire ingratitude, pourquoi la proscription d'Israël ne durerait-elle pas, selon les règles de la plus stricte justice, aussi longtemps que le ciel couvrira la terre ? Eh quoi ! le Fils de Dieu sera venu ici-bas pour eux, il aura pris leur nature, parlé leur langue, touché leurs mains, guéri leurs infirmités, ressuscité leurs morts ; que dis-je ? Le Fils de Dieu se sera livré aux liens et aux injures de la trahison, il se sera laissé mettre nu sur une place publique entre deux voleurs, attacher à un poteau, déchirer de verges, couronner d'épines ; il sera mort enfin sur une croix en poussant ce sanglot annoncé par un prophète : J'ai étendu mes mains tout le jour vers un peuple incrédule, qui marche dans une voie qui n'est pas bonne, en suivant ses pensées (12). Et, après cela, on voudrait que ce peuple, revenu de ses voies mauvaises, redevienne le tranquille et heureux possesseur de la terre qui a bu, par ses mains, le sang de son Dieu ? Non, non. Le tremblement de terre qui s'est produit à trois heures du vendredi saint, n'était que le tressaillement d'un sol aspirant à se débarrasser du peuple devenu le meurtrier de son Dieu ; il ne le reprendra plus. La terre, qui s'est entr'ouverte pour engloutir Coré, Dathan et Abiron, demeure donc également inflexible à l'égard du peuple juif ; mais, pour sa consolation, le Dieu crucifié au Calvaire, Lui, ne le restera pas. En permettant, au jour de leur conversion, que les Juifs entrent, à leur tour, dans son Église, il leur rendra même plus, aux yeux de la foi, plus que l'ancien territoire de la Palestine, si délectable qu'il ait été. Car n'est-ce pas à l'Église, mieux encore qu'a cet ancien territoire, que convient cette description faite par le Deutéronome : Vraie terre de lait et de miel, terre pleine de fontaines, où l'on mange le pain sans en manquer jamais (13)... terre qui attend les pluies du ciel, que le Seigneur votre Dieu a toujours visitée, et sur laquelle il jette des regards favorables depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin (14).

 

IV

 

   On a essayé d'objecter que si les Juifs, fils d'Abraham, ne rentraient pas en possession de la Palestine à la suite de leur conversion, il s'ensuivrait que les promesses de Dieu faites à Abraham de lui donner la Palestine pour toujours ne recevraient pas leur accomplissement. Il importe donc, conclut-on, pour que Dieu soit trouvé fidèle dans ses promesses, qu'Abraham reprenne la Palestine, dans la personne des Juifs ses descendants.
   Pour répondre, rappelons d'abord le texte de la promesse. C'est celui-ci : Je vous donnerai à vous et à votre postérité pour jamais tout ce pays que vous voyez (15).
   Il y a dans ce texte, nous le reconnaissons, deux promesses distinctes : à vous - et à votre postérité, après vous. L'une regarde aussi formellement Abraham, que l'autre regarde sa postérité ; et l'une doit être aussi infaillible que l'autre. La postérité d'Abraham occupera la Terre promise, mais Abraham aura dû la posséder préalablement.
   Or il est certain que Dieu ne donna aucun fonds à Abraham, pas même un pied de terre, dans ce pays dont il lui avait pourtant promis la possession : Il ne lui donna aucune possession dans cette terre, pas même où poser le pied, bien qu'il eût promis de la lui donner en possession, et après lui à sa postérité (16). Le Patriarche n'y posséda rien en vertu de la promesse, car le tombeau qu'il voulut y avoir pour Sara et pour lui, il l'avait acquis de ses deniers.
   Comment donc la promesse de Dieu a-t-elle reçu son accomplissement par rapport à Abraham ?
   Saint Paul nous l'enseigne dans son épître aux Hébreux :
   La promesse de Dieu s'étendait à un double objet, à une double terre : à une terre matérielle, la Palestine, que les Hébreux, descendants d'Abraham, occuperaient dans la vie présente, tant qu'ils resteraient fidèles ; à une terre immatérielle, le Ciel, figurée par la Palestine, qu'Abraham et les imitateurs de sa foi occuperont dans la vie future. C'est cette seconde terre, la vraie, et dont la Palestine n'était que la figure et le gage, qui ne cessa d'être durant la longue vie d'Abraham l'objet de ses pensées et de ses désirs. Par la foi, dit saint Paul, il demeura dans la terre de la promesse (la Palestine) comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob, cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements solides, dont Dieu est l'architecte et le fondateur (17). Voilà la vraie Terre promise ! Celle de Chanaan, déjà figure de l'Église militante ou du Royaume de Dieu dans ses développements, l'est donc aussi de 1'Église triomphante au Ciel, ou du Royaume de Dieu dans sa consommation. C'est là cette terre des vivants qu'Abraham possède et possédera à jamais, que ses descendants selon la foi posséderont aussi à jamais, et où, habitant en sûreté à l'ombre des ailes du Seigneur, ils seront enivrés de l'abondance de sa maison, et inondés du torrent de ses délices : Vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, a dit Jésus-Christ, et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu... Et il en viendra de l'orient et de l'occident, de l'aquilon et du midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu (18).
   Telle est, par rapport à la Palestine, la vraie signification des promesses faites par Dieu à Abraham personnellement, et aussi à Isaac et Jacob. Ceux-ci, dit encore saint Paul, sont tous morts dans la foi, n'ayant pas reçu les biens promis (la Palestine), mais les regardant et les saluant de loin et confessant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Car ceux qui parlaient ainsi, indiquaient qu'ils cherchaient la patrie. S'ils eussent pensé seulement à celle d'où ils étaient sortis, ils avaient certainement le temps d'y retourner. Mais voilà qu'ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire céleste (19).

 

V

 

   Ainsi en sera-t-il des derniers Juifs convertis. Vrais enfants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, ils imiteront leurs saints Patriarches qui n'ont point regretté la patrie d'où ils étaient sortis. Ils en désireront comme eux une meilleure : l'Église d'abord, qui est le royaume de Dieu commencé ; le Ciel ensuite, qui est le royaume de Dieu achevé. Revêtus des sentiments de Jésus-Christ, ils ne rechercheront que les choses du Ciel, où leur Roi, leur Libérateur, est assis à la droite de Dieu.
   Nous avons pour garant de la justesse de ces appréciations le premier discours de saint Pierre aux trois mille Juifs convertis, le jour de la Pentecôte. Que leur fait-il espérer, lorsque, touchés de componction en leur cœur, ils disent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que faut-il que nous fassions (20) ? Pierre va-t-il les engager à reconnaître Jésus pour le Messie, en leur rappelant que Dieu avait promis à Abraham de donner la Palestine à sa postérité ? Non, c'est uniquement vers les biens d'ordre spirituel annoncés également au Patriarche qu'il ramène leur attention et leurs espérances : Faites pénitence, leur répond-il, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse en a été faite pour vous et vos enfants, et tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera (21). C'était leur dire C'est à vous, en tant que fils d'Abraham, que se rapporte principalement la promesse qui lui a été faite, d'après laquelle le Christ sortira de sa race, et seront accordés par lui la rémission des péchés et le don de l'Esprit-Saint (22). Voilà ce que saint Pierre promet aux trois mille Juifs qui vont se convertir et recevoir le baptême : la rémission de leurs péchés et la réception de l'Esprit-Saint. D'une rentrée en possession de la Palestine, il n'est pas question, ni pour le présent ni pour l'avenir. Loin de faire allusion à des biens quelconques de l'ordre temporel, l'apôtre les écarte au contraire, en citant dès le début de son discours la fameuse prophétie de Joël relative à la ruine de Jérusalem et à la fin du monde : En ces jours-là je répandrai de mon esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. Et je ferai voir des prodiges en haut dans le ciel et des signes en bas sur la terre, du sang et dû feu et une vapeur de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le jour grand et manifeste du Seigneur. Et alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé (23). Rappeler ainsi un oracle, qui annonçait à la fois et la ruine de Jérusalem et la fin du monde (24), au moment où tous ces convertis vont, par le baptême, faire leur entrée dans l'Église, n'était-ce pas encore leur donner à entendre qu'il fallait renoncer à tout espoir de voir jamais se reconstituer un État juif dans la terre de Palestine ?
  Nous avons fini d'examiner les raisons invoquées en faveur de ce rétablissement : le texte de certaines prophéties, la convenance d'un signe de réconciliation, les promesses faites aux Patriarches. À toutes il a été répondu, et, on voudra bien le reconnaître, victorieusement.
   Nous pourrions donc en rester là avec l'opinion qui restitue aux Juifs Jérusalem et la Palestine à l'époque de leur conversion. Mais il est un point de cette opinion que nous avons à dessein écarté de la discussion, afin de ne pas en embarrasser la marche, et qu'il importe de ne pas laisser debout : c'est le point de la reconstruction du Temple de Jérusalem que les Juifs convertis devraient, assure-t-on, entreprendre pour le consacrer à Jésus-Christ.
  Cette nouvelle chimère va être aussi facilement dissipée.


(1) Genèse, XIII, 14-17.
(2) Ibid., XV, 18.
(3) Ibid., XXVI, 3, 4.
(4) Deutér., XXXIV, 4.
(5) Lévit., XXVI, 13, 27, 31, 32, 33, 38.
(6) Deutér., IV, 1, 23-27.
(7) Jérém., XXIX, 10, 11.
(8) Chrysost., Hom. XLV, in Op. imperf. à med.
(9) S. Thom., Sum. theol., part. III, q. XLVII, a. 6.
(10) II Rois, I.
(11) Deutér., XI, 16, 21. - « Nisi peccassent Judæi, derelinquendo Deum, et Messiam respuendo, possedissent terram promissam, usque ad finem mundi. Hoc enim eis hic promittit Deus. » (Corn, a Lap., Comment. in Deuter., xx, 21.)
(12) Isaïe, LXV, 2.
(13) Deutér., VIII, 7-10.
(14) Ibid., XI, 11, 12 ; Cf. Corn, a Lap., Comment. in Deuter., XI, 12.
(15) Genèse, XIII, 14, 15, 17.
(16) Act. Des Apôtres, VII, 5.
(17) Épît. aux Hébr., XI, 9, 10.
(18) Luc, XIII`, 28, 29.
(19) Épît. aux Hébr., XI, 13-16.
(20) Act. des Apôtres, II, 37.
(21) Ibid., II, 37, 38.
(22) Corn. a Lap., Comment. in Act., II, 39.
(23) Act. des Apôtres, II, 12-21 ; Joël, II, 28-32.
(24) Les Act. des Apôtres. par l'abbé Crelier. II, 19.