LA REHABILITATION DE L'ÉNERGIE (1)





    Les sciences exactes ont accompli depuis un petit nombre d'années des progrès singuliers et dignes d'admiration, progrès assez mal connus du public, dont l'attention était alors tournée en entier vers le sombre drame de la guerre. Depuis la mécanique jusqu’à la biologie, en passant par la thermodynamique, la physico-chimie, l'atomistique et la morphologie, partout, une analyse pénétrante a transformé les représentations mentales de la réalité cosmique sur lesquelles s'appuie la connaissance. Les notions de matière, de force, de temps et d'espace se présentent sous des aspects nouveaux, souvent déconcertants pour nos habitudes intellectuelles, toujours plus profonds, plus généraux, plus explicatifs que les schémas classiques que notre paresse eût voulus immuables. On ne saurait douter que l'homme ait avancé à grands pas sur la route philosophique depuis une vingtaine d'années ni qu'il ait réalisé une approximation nouvelle dans le calcul de cette inconnue fondamentale que le mystère du monde combine en mille équations diverses. En cela, il accomplit sa loi, qui est de s'évertuer à savoir, de remonter des ténèbres de l'animalité vers les lumières de la pensée, de tendre vers le point d'infinie abstrac tion qui est l'origine et la fin de toute réalité sensible. A mesure même qu'il s'élève, il découvre de plus  lointains horizons : il connaît les réactions que le monde physique exerce sur sa pensée ; il suit de  l’œil, pendant des millions de siècles, les transformations par lesquelles la vie a passé sur notre globe, partant de l'infusoire pour arriver à l'homme ; il se  dégage des illusions de l'esprit après s'être libéré de celles des sens. Notre époque touche aux confins où se joignent et se pénètrent les phénomènes que nous  avons longtemps appelés matériels et ceux dits spirituels, tandis que s'évanouit peu à peu l'opposition  illusoire de l'esprit et de la matière, de l'âme et du corps même, devant les premières révélations de l'unité du monde : unité de la substance, unité de  l'énergie, unité de la pensée créatrice, unité des myriades d'êtres créés. Plus la science déroule les anneaux de sa chaîne d'or, plus le ciel semble se marier à la terre, plus apparaît la profondeur de l’axiome hermétique : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour former les miracles d'une seule chose ; car le subtil se condense pour former l’épais et l'épais retourne au subtil en se volatilisant…

    Quelles confirmations les découvertes modernes n’apportent-elles pas aux hypothèses cosmogoniques des anciens initiés ? La physique découvre que la matière est une trompeuse illusion, un voile qui nous cache la condensation de certaines énergies et que toutes les formes même de l'énergie doivent dériver d'une source plus haute, encore inconnue. La chimie abandonne de plus en plus sa primitive classification en corps simples et complexes pour conclure que la substance est unique, que ses formes sont innombrables et que la transmutation de l'une en l'autre n'a rien d'impossible. L'analyse mathématique conduit à la théorie de la relativité qui nous présente le temps et l'espace comme des entités, relatives, subjectives en quelque sorte, comme un produit de l'infirmité de notre esprit... Mais il ne nous appartient pas de toucher à ces beaux fruits, derniers mûris sur l'arbre de la science, que des savants sont seuls dignes de présenter au public. Nous voudrions nous borner, dans les colonnes hospitalières d'une revue consacrée aux mystères de Psyché,  à signaler au lecteur les rapports que d'éminents biologistes commencent à découvrir entre l'histoire de la Psyché humaine et certaines théories de l'énergétique.

    Celui-ci aura remarqué déjà (non sans intérêt, croyons-nous), combien les idées modernes sur la dégradation de l'énergie et sur la réhabilitation de l'énergie s'adaptent exactement au vaste cadre des anciennes traditions ésotériques ou hermétiques qui décrivent le rôle de l'homme dans l'Univers. Aussi bien est-ce sur ce parallèle entre les enseignements anciens et les découvertes d'hier que nous voudrions insister un instant.

    Qu'est-ce que l'entité mystérieuse qu'on nomme l'énergie ? Que veulent dire les savants lorsqu’ils parlent de la dégrader et de la réhabiliter à la façon d'un commerçant malhonnête ?

    Descartes et ses disciples entendaient expliquer tous les phénomènes physiques (lumière, chaleur, électricité, magnétisme, etc... ) par des vibrations, des mouvements des particules de la matière obéissant aux lois de la mécanique. Ils fondaient l'école des mécanistes. Au contraire, la plupart des physiciens modernes se proclament énergétistes. Se sentant moins certains que leurs pères du caractère absolu des lois du mouvement, voyant la notion de l'atome matériel se dérober à leurs investigations, ils préfèrent rapporter directement les manifestations physico-chimiques à une entité différente de la matière, nommée l'énergie, dont la matière ne serait que le support ou l'instrument. L'énergie est, dans le monde physique, le mens qui agitat molem ; elle est indestructible, mais protéiforme et susceptible de revêtir les apparences les plus diverses. Etudier l'énergie en soi et dans ses transformations, y rattacher les divers phénomènes dont elle est le principe, tel est aujourd'hui le but de la physico-chimie.

    Une première remarque a été faite depuis longtemps par les observateurs ; c'est que l'énergie se présente à nous sous des modalités très diverses : énergie mécanique d'une chute d'eau, énergie élastique d'un ressort, énergie électrique d'une dynamo, énergie chimique de l'acide sulfurique ou du charbon, énergie lumineuse du soleil, énergie calorifique d'un poêle en combustion. Ses formes peuvent se substituer l'une à l'autre : l'énergie mécanique d'un boulet frappant un mur se transforme presque entièrement en énergie calorifique, sans que la somme totale d'énergie contenue dans le boulet ait augmenté ni diminué. Chaque espèce d'énergie se mesure avec une unité spéciale et on sait que tant d'unités mécaniques équivalent, par exemple, à tant d'unités électriques. Ces unités sont des monnaies différentes employées pour compter une même richesse : entre l'une et l'autre il existe un cours du change qui ne varie jamais.

    En étudiant les divers équivalents de l'énergie, les physiciens furent amenés à une seconde découverte importante. Ils s'aperçurent que toujours la Nature opère des transformations d'énergie dans un certain sens, non dans le sens opposé, que les transformations ne sont pas réversibles. D'une part, les énergies à forte tension passent spontanément à une tension moindre : un corps chaud dissipe sa chaleur par rayonnement, un ruisseau bondit plus fort à sa source qu'au terme de son cours. D'autre part, certaines formes d'énergie peuvent se transformer intégralement (ou presque intégralement) en d'autres, sans réciprocité : on dit alors que les premières sont des énergies nobles ou supérieures, les secondes des énergies inférieures ou dégradées. Les ingénieurs savent très bien qu'ils peuvent transformer presque toute l'énergie d'un courant électrique en chaleur : la perte d'énergie au cours de la transformation est insignifiante. Mais, s'ils ont a leur disposition une quantité de chaleur donnée, ils ne peuvent en transformer qu'une quantité extrêmement faible en courant électrique : tout le reste de la chaleur se dissipera dans l'espace sans profit pour personne. Conclusion : l'énergie électrique se dégrade en prenant la forme calorifique.

    De même, on peut aisément faire de la chaleur avec du mouvement, tandis qu’on peut malaisément faire du mouvement avec de la chaleur. Sans doute, le lecteur me fera?t?il observer qu'une locomotive transforme de la chaleur en mouvement. Mais c'est précisément un exemple qui confirme la théorie. La locomotive, comme appareil de transformation, gaspille une énorme proportion d'énergie. De la chaleur du foyer, elle ne transforme guère que 10 à 15 % en énergie mécanique pour dissiper le surplus. Et qu'on ne croie pas qu'il s'agisse là d'une imperfection de l'instrument ; la théorie prouve qu'il ne peut pas en être autrement, car pour réaliser la transformation artificielle, contraire au cycle naturel, de 10% de chaleur en mouvement, il faut dégrader 90% de chaleur en la faisant passer d'un corps très chaud (chaudière) à un corps très froid (condensateur). C'est en cela que consiste le principe de Carnot.

    L'évolution naturelle de l'énergie sur terre est donc dans le sens de la dégradation. Si on tente de déduire de cette loi physique des hypothèses philosophiques, celles-ci paraissent plutôt mélancoliques. Puisque notre globe tend à transformer toutes ses énergies en chaleur, terme ultime de la hiérarchie, pour dissiper ensuite progressivement cette chaleur dans l'espace, ne marche-t-il pas vers la décrépitude et la mort ? Ne viendra-t-il pas un jour où il n'y aura plus à sa surface ni mouvement, ni lumière, ni électricité, ni réactions chimiques, ni différenciations quelconques, où il n'existera plus qu'une masse homogène et inerte, une sorte de nébuleuse tiède ? Déjà les astronomes nous avaient annoncé cette mort nécessaire de la Terre ; nous y étions résignés comme à notre propre trépas. Mais on peut pousser plus loin la spéculation de l'esprit, en s'appuyant sur l’idée de la dégradation de l'énergie, et se demander si ce phénomène n'exprime pas une loi universelle applicable à tous les globes, planètes, soleils et nébuleuses, à toutes les choses et à tous les êtres du Cosmos, à la pensée humaine comme aux rayons des étoiles, et si l'Univers n'avance pas irrésistiblement vers cette progressive et sinistre décrépitude que symbolise, dans les légendes du Nord, la prophétie du Crépuscule des Dieux. Il faudrait alors renverser la loi posée par Herbert Spencer, qui prétend que l'évolution est un passage de l'homogène à l'hétérogène, une différenciation, une organisation et un progrès. L'évolution ne serait plus un progrès, ce serait une chute lente de tout ce qui existe dans les ténèbres éternelles...

    Est-il légitime de tirer, des prémisses que nous connaissons, une conclusion aussi abominablement pessimiste ? Non, la logique ne nous y autorise pas. Nous n'avons pas le droit d'étendre à l'ordre universel des lois qui ne s'appliquent qu'à certains phénomènes physiques, sur notre globe et à notre époque. Il n'est pas permis, notamment, d'assimiler l'ordre biologique et les manifestations de la vie à de simples réactions chimiques. Si la dégradation est la loi d'un fragment du cycle que parcourt l'énergie, rien ne prouve que ce soit la loi du cycle tout entier. On ne saurait affirmer a priori que l'énergie inférieure ne redevient pas spontanément une énergie supérieure à certaines époques et dans certaines conditions. Tout autorise à pressentir que la loi de dégradation de l'énergie doit être complétée par une autre.

    Cette loi complémentaire, les biologistes l'ont dégagée. Ils l'appellent la réhabilitation de l'énergie.

    Regardons, au cœur de la forêt, un beau chêne centenaire dont les frondaisons s'élèvent puissantes vers le ciel ; supposons que nous l'ayons suivi des yeux, que nous ayons assisté à sa croissance depuis l’instant où le gland a germé. Que constatons-nous ? L'arbre, au cours de sa vie, a déployé une énergie mécanique considérable, puisqu'il a élevé à vingt mètres du sol des branches pesant plusieurs centaines de kilogrammes. Il a mis en réserve dans ce bois de l'énergie chimique, dont l'homme se servira lorsqu'il utilisera le bois comme combustible. Il a manifesté encore bien d'autres formes d'énergie en élaborant de la sève, en créant des tissus, en les ordonnant selon les formes propres à son espèce, en décomposant l'acide carbonique de l'atmosphère, en un mot, en vivant. Le végétal est un merveilleux transformateur universel ; il absorbe des énergies faibles ou dégradées, contenues dans une goutte d'eau, dans une motte d'humus, dans un rayon de soleil ou dans un souffle de brise, qui toutes sont inutilisables pour l'homme, impropres a nourrir son corps ou a alimenter son industrie. Avec ces impondérables il crée de la matière, des substances nutritives ou combustibles, sans parler des actions bienfaisantes et encore mal connues qu'il exerce sur l'atmosphère ambiante. Il est à la fois une source et un accumulateur d'énergies d'ordre supérieur et c'est précisément en cela que consiste la manifestation de la Vie. Le monde de la matière vivante n'obéit pas aux mêmes lois que celui de la matière inorganique et l'homme ne peut utiliser les ressources de la Terre sur laquelle il vit que par l'intermédiaire nécessaire du monde végétal.

    Si nous élevons nos regards d'un degré dans la hiérarchie des êtres, nous apercevons chez les animaux les mêmes phénomènes de création d'énergie que nous venons de remarquer chez les végétaux, mais a un degré plus grand d'intensité et de perfection. La quantité d’énergie mécanique produite augmente notablement : aussi la race du cheval apprit-elle à ses dépens combien l'homme l'appréciait en qualité de moteur. Les animaux à sang chaud entretiennent en eux une température constante malgré les variations du milieu ambiant. Les facultés de reproduction et de développement de certaines espèces sont prodigieuses. Mais ce qui frappe le plus l'observateur, c'est de constater l'apparition, chez les animaux supérieurs de phénomènes plus hauts que les ordinaires mécanismes physiques. L'électricité subtile qui circule dans leurs nerfs transmet des sensations de plaisir ou de douleur à leur conscience, elle commande les mouvements volontaires des muscles et des organes. Et c'est encore une manifestation de l'énergie universelle que ce double flux de sensations et de volitions, mais c'est une manifestation qui n'a point d'équivalent connu dans le monde physique ; l'animal élabore, dans le mystère de ses réactions organiques, une puissance spéciale qu'aucun appareil de laboratoire ne saurait imiter, et dont la source obscure est dans le brin d'herbe qu'il a mangé. L'animal, plus encore que le végétal, réhabilite l'énergie éparse dans l'Univers...

    Notre esprit commence alors d'entrevoir, à la lumière de ces connaissances fragmentaires, la loi du cycle que parcourt l'énergie dans l’Univers. Les forces physiques formidables engendrées aux premiers âges du monde vont sans cesse en se détendant, en se dégradant, en s'éparpillant, à la façon des montagnes qui s'aplanissent chaque jour un peu pour exhausser les plaines. Le monde physique tend vers un état d'équilibre, de repos, d'inertie apparente. Mais ce repos n'est point la mort, bien au contraire. Dans le milieu plus doux, plus stable, plus tempéré qui prend naissance après les bouleversements des chaos initiaux apparaît le mystérieux phénomène de la Vie. Aussitôt, le débris de la poudre des rocs fracassés s'agence et s'organise pour former des brins de mousse et des chênes, des insectes et des races d'animaux. Des résidus d'énergie latente partout jaillissent des énergies nouvelles dont l'action ordonnée crée incessamment des formes et des substances. Avec l'animal apparaît l'énergie psychique, le monde des appétits et des sensations, des désirs et des volitions, les rudiments de la pensée réfléchie.

    Chez l'homme, l'énergie psychique se subtilise et s'aiguise au service de la force la plus formidable qui puisse bouleverser le monde, celle de la pensée. Par la pensée humaine, un monde nouveau, supérieur au monde psychique, révèle son existence et manifeste des splendeurs d'une entité nouvelle que nous appelons l'intelligence.

    Sans doute, la chaîne de la grande hiérarchie paraît s’arrêter à ce chaînon sur notre Terre et l'observation scientifique ne nous révèle pas l'existence d’êtres pensants et intelligents supérieurs à l'homme. Mais cela ne signifie point que la chaîne se brise, seulement qu'elle remonte au-delà du monde de la matière, des formes physiques et des constatations expérimentales. La seule logique nous empêche de  croire que la chaîne casse arbitrairement en un point, car il n'y a ni interruptions, ni vides, ni transitions brusques dans les hiérarchies de la création. Au-dessus de la pensée enfermée dans la matière, il doit exister des formes de pensées dégagées de la matière, au-dessus de l'animal-ange qu'est l'homme, il doit exister une série d'êtres spirituels. Car toujours l'énergie subtile de la Vie remonte en s'affinant, de degré en degré, jusqu'à la source nécessaire, infiniment pure, qui est plus haut que les forces physiques, Plus haut que les sensations, plus haut que la volonté, plus haut que l'idée pure, plus haut que la lumière spirituelle, jusqu'à la source qui est le principe de Vie en soi, l'Etre absolu et inconditionné.

    Nous voici, semble-t-il, loin de la physique. Point tellement : écoutons encore nos savants. Ils disent que la matière est une apparence vaine qui s'évanouit devant leurs investigations, que l'atome matériel se résout en une sorte de système solaire où dansent des corpuscules, baptisés ions et électrons, qui ne sont pas autre chose que des charges d'électricité. Certains physiciens disent crûment que la matière n’est que de l'énergie condensée. C'est à l'énergie qu'elle doit toutes les propriétés qui frappent nos sens, sa pesanteur et son inertie. Nous les croyons bien volontiers : nous croyons aussi que parmi leurs successeurs il se trouvera un homme pour dire « l'énergie, ce n'est que de la pensée condensée c’est une concrétion, une matérialisation de la force spirituelle, de même que la matière est une concrétion de l'énergie ». Alors, nos petits-neveux retrouveront le grand mystère qu'ont connu les Initiés de l’Inde, comme ceux de l'Egypte, et dont les deux triangles de l'Hexagramme, enlacés dans un cercle, étaient le symbole. Ils répéteront avec Saint jean : « Au commencement était le Verbe ; toutes choses ont été faites par lui et rien n'a été fait sans lui ». Car le cycle de la Vie universelle se compose d'un aspir et d'un respir, d'une descente et d'une remontée, d'une précipitation et d'une sublimation, d'une chute et d'une rédemption, d'une involution et d'une évolution. La Pensée se durcit pour devenir de l'Energie ; l'Energie se dégrade pour s'enfermer dans la Matière ; puis, de l'abîme ténébreux, la monade vivante remonte vers la lumière, la Matière se sublime en réhabilitant des énergies nouvelles dans le cycle de la vie biologique ; l'Energie fournit à la Pensée son appui nécessaire dans le cycle psychologique et la pensée humaine remonte vers la Pensée divine, sa source et sa fin, l'alpha et l’oméga du monde. Brahma a créé le monde par son souffle, disent les livres sacrés de l'Inde ; en aspirant son souffle, il fait disparaître le monde et le ramène à lui. L'archée universelle vole sans cesse du Ciel à la Terre et de la Terre au Ciel, répètent les hermétistes. Et, au point où s’enlacent les deux triangles, où le courant de pensée divine qui descend sur le Monde croise le courant des désirs terrestres qui monte vers le Ciel, c’est là qu'est assise la mystérieuse et silencieuse Psyché, la tête recouverte d'un voile, qui tient en ses mains la clef des mondes d'en haut et celle des mondes d'en bas.

Septembre 1920.

1) On lira avec intérêt le beau livre de HOUSSAY: Force et Cause (Bibl. de Philosophie scientifique) où la notion de réhabilitation de l'énergie est remarquablement dégagée. Il est intéressant d'en rapprocher l'ouvrage de B. BRUNHES : La Dégradation de l'Energie, ainsi que ceux de LE BON : L'Evolution de la Matière et l'Evolution des Forces (même collection).