Il n'y a que vous..

Seigneur je meurs!
Déjà, un peu, pour presque rien
mon coeur me brûle de son angoisse de se donner.
Si tard, si tôt!, face à l'ogive de ce départ
je vois la mort se dessinant
dessus les lignes de mon destin.
Est-ce vrai?
Faut-il le savoir si longtemps
et même l'espérer
pour voir si bien devant le fait
ce qu'est la mort qui donne le vie?
 

Oh oui, je dirai oui! encore et malgré tout,
- la peur, le noir et la folie du désespoir.
Je dirai oui Seigneur! car dans le temps,
dans ce siècle du chaos,
dans ce monde pétrifiant,
dans tout ce que la vie connaît
sous ses yeux de glace,
il n'y a que vous.