Chrétien(ne)s, qui sommes-nous, que faisons-nous, que représentons-nous?

En regardant, à la télévision, les réfugiés kosovars dans les camps de Macédoine et d'Albanie, j'éprouve, comme pour la plus part des gens, le sentiment d'impuissance face à la misère de ce peuple. Même si nous avons des croyances et une foi différente, nous désirons tous que ce peuple soit traité le plus humainement possible par de l'aide matérielle, logistique, psychologique et politique. Dernièrement aux nouvelles télévisées, on voyait un vieil homme étant agenouillé vers la Mecque essayant de prier Allah pour demander peut-être la protection des ses enfants et de ses petits enfants disparus. Pour un grand nombre de chrétiens, s'ils avaient été là, auraient donné du temps des efforts et de l'argent pour construire à lui et à ses frères, une mosquée temporaire pour que ceux-ci puissent se recueillir durant ces moments bouleversant de leur vie, même si ces chrétiens n'attendent rien en retour.

Pourtant ils sont chrétiens. Sont-ils en conflit avec la foi chrétienne? Est-ce qu'ils renient leur foi en éprouvant se sentiment d'entraide envers les musulmans ou bien ils font ce que croit un chrétien au lieu de dire à son prochain ce qu'il devrait croire si non il ne sera pas sauvé? Jésus a dit, en ce temps-là, avant de quitter ses disciples, de propager la bonne nouvelle aux quatre coins de la terre et de bénir les gens au nom de Père, du Fils et du Saint Esprit. Aujourd'hui la bonne nouvelle ou si vous voulez la bible n'est pas trop difficile à trouver et même dans la langue de notre choix. Quelqu'un qui cherche de l'information aujourd'hui et demain n'a pas trop de difficulté à en trouver. Donc, aujourd'hui, la propagation de la bonne nouvelle révélée par Jésus devrait ce faire non pas par proclamation mais par l'action de ce qui a été proclamé. Un exemple, mère Thérèsa n'a pas proclamé ce qu'elle croyait, mais a plutôt agi sur ce qui a été proclamé.