Saint François de SalesSavoyard, né en 1567 à Thorens (près d'Annecy), mort en 1622 à Lyon. Désire très jeune être " d'Eglise ", mais son père s'y opposera pendant toutes ses études. Etudes d'Humanités puis de philosophie à Paris de 1578 à 1588, dans le Collège de Clermont, tenu par les jésuites. Etudes de droit à Padoue (1588-1591) Son père le destine au Sénat de Savoie. 1592, rejoint la Savoie. Il persévère dans son désir de devenir prêtre. Son père cède à contre coeur quand on propose à François d'être Prêvot (vicaire général) du diocèse d'Annecy. Il est ordonné prêtre en décembre 1593. Homélie d'installation comme prêvot : son programme : Missionnaire au Chablais (1594-1598) 1599, est nommé évêque et coadjuteur de Mgr de Granier, Prince-évêque de Genève en exil à Annecy depuis la réforme. 1602. Voyage à Paris pour régler la question financière des paroisses du Pays de Gex, alors possession du roi de France. Il échoue. Mais il connaît un succès spirituel personnel étonnant. Fréquente le cercle Acarie, rencontre Bérulle. Le roi veut le garder mais François refuse et revient en Savoie. 29 septembre 1602, mort de Mgr de Granier. François de Sales devient Prince-évêque de Genève. Comme évêque, il prend pour modèle Charles Borromée. Il aura le souci de visiter toutes les paroisses de son diocèse et de continuer d'être très présent dans son ministère sacerdotal comme avant. Il fonde à Annecy avec Antoine Favre l'Académie Florimontane. Richelieu s'en inspirera pour fonder l'Académie Française. En 1610, il fonde la Visitation Sainte Marie avec Jeanne de Chantal, fondation originale destinée à accueillir aussi les femmes de santé fragile et les veuves désirant vivre la vie religieuse. Elles commenceront par aller aussi visiter les pauvres et les malades d'Annecy. Mais quelques années plus tard, l'archevêque de Lyon exigera que les surs soient cloîtrées, la vie religieuse féminine à ce moment là ne pouvant se concevoir hors de ce cadre. François fait de la Visitation un foyer privilégié de la dévotion. Vincent de Paul qui l'a rencontré dira de lui qu'il apparaît comme " l'homme qui a reproduit le mieux le Fils du Dieu vivant ! " Il écrit un deuxième ouvrage : Le Traité de l'Amour de Dieu, qui contient l'essentiel de sa pensée spirituelle et mystique. En 1618, nouveau voyage à Paris. Il fait à nouveau un triomphe. Avant d'être le " Docteur de l'amour ", comme son décret de canonisation le précise, il fut un coeur qui vivait d'amour, par l'amour, pour l'amour. |