En ce siècle de " lumières " et de scepticisme, les adeptes des " arts magiques " et les virtuoses de lenvoûtement ont la partie plus belle que jamais. Les derniers surtout. Ayant su faire nier en général, la réalité de leurs uvres maléfiques, ils jouissent dune impunité et dune liberté daction plus grandes quautrefois.
Sil est bon de ne pas voir partout des magiciens noirs et des jeteurs de sorts, il est toutefois prudent de se tenir sur ses gardes et de savoir que tels de vilains moineaux se rencontrent de temps à autre. Plus dun, parmi nous, en a fait la rude expérience. Si rude quelle ait été, elle na pas été inutile puisquelle permet à tous den faire leur profit. Ceux qui nont pas été en contact direct avec les êtres dangereux dont je parle feront connaissance avec eux de seconde main et je leur souhaite vivement que cela reste toujours pour eux de " seconde " main.
Quest-ce que la magie, du point de vue spirituel ? Cest le détournement de certaines forces naturelles (par des procédés différents de ceux des sciences dites positives) au profit égoïste dun individu ou dun groupe dindividus. Ces forces, déviées de leur destination normale, sont projetées vers des êtres et des milieux dont elles rompent léquilibre et qui sont, par ricochet, détournées peu ou prou de leur voie, ce qui doit sentendre également des êtres et des milieux auxquels lesdites forces auront été empruntées, nolens volens. Car lunivers où nous nous mouvons est un univers fini, fermé, où tout à son nombre, son poids et sa mesure, où tout réagit sur tout. Où, enfin, une économie sagement ordonnée, si rien ne la vient troubler répartit à chacun, en temps et lieux voulus, les énergies nécessaires à son développement, à ses travaux et à ses épreuves.
Il sensuit que déséquilibrés, " dévoyés ", les êtres lésés vont se raccrocher aux voisins et encombrer leur chemin, si bien que, le trouble gagnant de proche en proche, les répercussions néfastes dun seul acte magique, pour limitées quelles soient, sont humainement incalculables.
Noublions pas que les forces ainsi détournées de leur but feront nécessairement défaut là où elles auraient dû normalement agir, et à lheure où cette action aurait été le plus utile. Etres et milieux ainsi lésés, privés arbitrairement dune part de leurs moyens daction ou de subsistance, chercheront instinctivement à récupérer autour deux ces forces dont ils ressentiront alors le besoin. Ils sen tireront comme ils pourront, le plus souvent en les empruntant par une sorte de vampirisme conscient ou inconscient, à dautres êtres qui, amoindris à leur tour, se rééquilibreront aux dépens du voisin, et ainsi de suite, chacun déshabillant Pierre pour habiller Paul et vice versa
La perturbation occasionnée par toute pratique magique (quelle soit " blanche " ou " noire ") est donc double : rupture déquilibre par privation, dun côté : par sursaturation, de lautre. En somme : un vol, en premier lieu, et, à laide du produit de ce larcin, un viol psychique en second lieu, sans préjuger des suites imprévisibles de cette double mauvaise action intempestive, chez dinnombrables tiers, lésés par répercussion. Car il est écrit : "Tu ne voleras pas ! " et ce, dans tous les domaines : dérober à lun ses idées, le fruit de ses travaux ; arracher à lautre une parcelle de sa vitalité, ce sont des transgressions plus répréhensibles que le fait dégarer sa main dans les poches dautrui.
Mais vous aurez peut-être lu quil convient de distinguer la " Haute-Magie " de la sorcellerie vulgaire et de ne pas mettre sur le même pied le " Mage blanc " et le " Magicien noir "
Méfiez-vous de ce pharisaïsme subtil. Il est évident que tous les maléficiants, tous les malandrins de lOcculte se donneront pour mages blancs, selon cet axiome très humain : " La Magie blanche, cest ma magie : la Magie noire, cest ta magie ! "
Ne vous portez pas dans ces distinctions captieuses et ne soyez pas dupes des prétendus " bons résultats " à lactif de certains opérateurs.
Un bon arbre donne de bons fruits, un mauvais, de mauvais fruits, dit lEvangile. Si donc larbre est mauvais, comment ses fruits seraient-ils bons ?
Voyons donc les choses de plus près.
Le sorcier est presque exclusivement un praticien, le magiste est praticien doublé dun théoricien. Loccultiste, un théoricien, doublé ou non dun praticien occasionnel. Sorcier et mage peuvent, tous deux, " faire ", mais le second se targue, en sus, de savoir comment et pourquoi il fait. Lun est un simple tâcheron, lautre un ingénieur, dans leur commune spécialité.
Tirons notre chapeau à lingénieur, mais tenons pour bien assuré quun explosif nest pas moins dangereux fabriqué par un chimiste diplômé que par un ouvrier.
Certes, ladepte de la magie " blanche " vise théoriquement à réaliser ce quil considère comme un " bien ", tandis que la mage " noir " semploie à réaliser systématiquement le " mal ". Mais, dès quon passe de la théorie à la pratique, magie blanche et magie noire tendent à se rejoindre et parfois à se confondre, tant par les procédés qui leur sont communs, que par la nature de lagent quils emploient, agent emprunté au Spiritus Mundi, et par les résultats finaux auxquels aboutissent leurs uvres. Et jentends par " résultats finaux " autre chose que la réalisation de leur but immédiat, qui peut, lui, sembler " bon " ou " mauvais " à titre provisoire. Car il ne suffit pas de " vouloir le bien " pour lamener. Comme le dit excellemment le vieux philosophe chinois, Lao-Tseu : " Les hommes veulent le Bien ; ils désirent le Bien Au jour fixé pour le Bien, voici le Mal ".
Prenons comme exemple concret laction dun mage " blanc " sur un malade quil désire guérir ce qui part, indubitablement, dune bonne intention. Si, pour opérer cette guérison, il commence par capter des forces vitales destinées normalement à la sustentation dautres êtres (hommes, animaux ou plantes) et quil les lui infuse, il aura cherché le Bien, mais aura-t-il réalisé le Juste ? Et le bien injuste (ces deux mots hurlent dêtre ainsi accouplés) ne ressemble-t-il pas terriblement au Mal ? " Bien mal acquis ne profite jamais ", dit la Sagesse des Nations.
Je dirai, moi, quil ne profite jamais très longtemps, puisque en dehors de la Loi qui, elle, avec laide du temps, garde toujours le dernier mot.
Et si, par un processus inverse, notre mage décharge son malade des forces nocives qui lempoisonnent et quil les condense dans un objet quelconque, quelle garantie a-t-il que ces forces néfastes, temporairement emprisonnées mais non anéanties, niront pas causer quelque catastrophe chez un innocent, six mois, six ans, ou six cents ans plus tard, car le temps ne fait rien à laffaire ? Je vais prendre un exemple ridiculement anodin en apparence. Un monsieur a des verrues. En les frottant avec un couenne de lard, selon certains rites que je passerai sous silence, et en enterrant ensuite ce " volt ", ses verrues se résorbent. Guérison par " transfert ". Soit. Le revers de la médaille, cest que le premier homme qui ramassera ou déterrera le volt, ou, simplement, passera dessus, subira à son tour le transfert et héritera des verrues en question.
Dailleurs, en saine logique, lon doit admettre, pour peu que lon croit à la Providence, que nul nest malade par hasard. Que sais-je des raisons profondes, de la nécessité peut-être, de telle maladie qui me frappe ? Pour le Christ,, il nest que de lire les Evangiles si lon veut saisir le point de vue central : " ton mal est guéri " ou " tes péchés te sont pardonnés " sont des synonymes.
Et il est dit au miraculé : " Va, et ne pêche plus, afin de ne pas retomber dans un état pire que celui dont tu es exonéré ". La maladie étant la conséquence dune infraction à la Loi divine, il sensuit que, tant que la cause subsiste, la conséquence est là. Par conséquent, il est impossible daffirmer sans témérité quun malade " guéri ", surtout par un procédé scabreux, ne retrouvera pas son épreuve, dans huit jours, dans dix ans, de lautre côté de cette vie, ou dans une autre existence, terrestre ou extra-terrestre. Et, cette fois, sans atermoiement ni palliatif. Donc, quen définitive, le temps " gagné " naura pas été du temps gâché. En règle générale, rééquilibrer un être en en déséquilibrant dautres, donner à Pierre en retirant à Paul, cela sappelle, je crois, faire le mal en voulant le bien, comme le constatait Lao-Tseu, et faire endosser à des tiers, assez peu consentants, la traite que cet être devait régler. En bonne justice, la note à payer lui reviendra une fois, agrémentée des frais et intérêts et supplémentée des torts causés à autrui. Lon pourrait appliquer à ce cas la sentence : " Vous ne sortirez pas de là avant davoir payé jusquà la dernière obole ".
Cela ne signifie nullement quil ne faille point se soigner ni soigner autrui : " Aide-toi et le Ciel taidera ". Mais cela signifie quil est dangereux dutiliser des remèdes inconnus, hors du champ daction normal de lhomme terrestre, qui, immédiatement ou à longue échéance, peu importe, pourraient savérer pires que le mal.
Haute ou basse, blanche ou noire, la magie est toujours néfaste. Elle fait appel à des êtres et à des forces dont le mieux quon en puisse dire est quon les connaît fort mal. Elle prétend donner la victoire à la volonté humaine sur le destin, sans tenir compte de la Providence divine. Larme du mage, il faut insister sur ce lieu commun, cest sa volonté propre, égoïste souvent, impure quelquefois, orgueilleuse toujours, limitée dans ses effets et dirigée par une intelligence qui, pour vaste quon la suppose, nest cependant pas omnisciente. Sa méthode est la contrainte. Ses résultats sobtiennent par des déplacements de forces, dans un domaine autre que celui où nous pouvons en calculer clairement les effets. Pour en user ainsi avec le minimum de dégâts, il faudrait lomniscience et lomnipotence. En dautres termes : percevoir nettement doù proviennent les forces quon emprunte ou déplace, connaître leur destination primitive, savoir quels êtres ou quels milieux seront lésés par leur carence, et pouvoir leur restituer sous dautres formes les énergies dont on entend les priver ; en somme, avoir reçu droit de contrôle sur tous les courants vitaux et sur tous les êtres et les mondes où ils circulent. De telles prérogatives, aucun mage, magnétiseur ou guérisseur " humain " nen possède davantage que lembryon. Seul, un homme régénéré les possède. Or, un tel homme il ny en a jamais beaucoup sur la planète dans le même siècle évite de faire appel à lune des innombrables énergies de la nature, sur lesquelles il exerce une suzeraineté exempte de violence et de despotisme. Il ne fait appel, sauf cas despèce, quaux seules forces spirituelles, supra-naturelles, les forces vivantes et libres du Royaume de Dieu, dont lapport ne lèse aucune créature puisquelles ne sont empruntées à aucune.
Du point de vus spirituel, en effet, il ny a quune alternative :
Ou bien lon fait SA volonté (cette volonté propre viciée par la Chute) ou bien lon veut faire celle de Dieu.
Le mage, blanc ou noir, a choisi la première voie. Par conséquent, tout ce quil entreprend est vicié dès le principe. Quels que soient les résultats immédiats de ses uvres, les résultats finaux tourneront à son détriment et à celui des êtres en vue desquels il opère. Cest pourquoi il a été donné cet avertissement : " On ne cueille pas de figues sur les épines, et lon ne vendange pas des raisins sur des ronces " (Luc VI, 44). Larbre de la volonté propre ne peut produire que des fruits conformes à sa nature, quelque beauté quait leur apparence. Il y a un ver dans chacun de ses fruits, qui, tôt ou tard, le rongera entièrement.
Celui qui sest décidé pour la seconde voie (quil lait parcourue entièrement ou quil en soit aux premiers pas, non exempts de chute) en use différemment : il fait appel à la Providence au lieu de sy substituer ; quel que soit son désir dobtenir tel ou tel résultat, il le subordonne aux desseins éternels : " Fiat voluntas tua " et non " Fiat voluntas mea ". Il sait que cest par le sacrifice du Verbe incarné et de ses amis quune remise de tout ou partie de nos dettes est possible. Il sait quil nest quun serviteur inutile mais que le Ciel peut tout, encore quil ne fasse pas tout ce quil peut, à tout moment et à toute demande, en vertu de ses propres Lois qui nous sont profondément inconnues. Et il pouvait, certes, et désirait sans nul doute les sauver tous.
Les résultats de la première voie, celle de la volonté propre, sont tels, en dernier ressort, que je serais tenté de leur appliquer la terrible parole de lunique Sauveur : " Celui qui namasse pas avec Moi, dissipe ".
Quant aux dégâts, par quoi se solde finalement toute uvre magique, qui devra les payer ? Le mage ? Le malade ? Ou les deux ?
Noublions pas que la magie, quels que soient les prétextes généreux quon se forge pour sautoriser à la pratiquer, est une régression, un anachronisme, en occident du moins.
Avant la venue du Sauveur, elle constituait une science relativement exacte ce quelle nest plus et son emploi était, jusquà un certain point, licite. Voici pourquoi : le monde accessible à lhomme était un monde " fermé ", où la volonté humaine et le Destin jouaient une partie serrée. Les courants de forces qui sillonnaient ce cosmos étaient connus, catalogués, repérés. Une initiation prudente et de longue haleine, où il y avait dailleurs plus dappelés que délus, mettait une élite excessivement restreinte en mesure de les contrôler et de les canaliser partiellement. En outre, les principes, dont découlaient ces forces, principes qui nont jamais pu être formulés quau symbolique, étaient accessibles à quelques théurges, parmi lesquels on pourrait ranger ces géants de lesprit que furent Moïse, Orphée, et, plus tard Pythagore. Briser la coquille de cet " uf cosmique " et prendre contact avec le plan de forces libres, au-delà, avec le monde angélique et divin, était le vrai GrandOeuvre, appelé alors " uvre du Phénix ". Entre ce monde fermé et lunivers libre et béatifique, les contacts étaient fugitifs et rarissimes. Je ne vois guère quun Rama ou quun Melkissédek, pour les avoir établis, temporairement.
Or, depuis deux mille ans, la situation est autre. La venue du Christ a frayé un chemin du Ciel à la terre. Ce chemin, cette " Voie étroite " (qui nest ni celle de la foule, ni le " sentier " des initiations préchrétiennes) est, depuis lors, toujours ouvert, quoique toujours gardé. Son accès est défendu contre les entreprises des démons. Cest une porte basse, que lhumilité franchit aisément, alors que lorgueil la juge indigne de sa grandeur.
Cest par cette " voie étroite " quun torrent dénergies, précédemment inconnues sur cette terre, dénergies spirituelles, sest déversé sur nous, bouleversant les anciennes correspondances, refoulant les courants de forces naturelles, domaines du Grand Serpent enroulé sur lui-même, du grand Dragon astral, modifiant lhydrographie de lInvisible. Du coup, lantique Magie ne fut plus quune demi-science, coupée de lacunes et dincertitudes, aux résultats tant justes, tantôt erronés ou désastreux. Pour arriver à son but, la mage moderne se sert dune carte périmée, qui ne tient compte ni des nouvelles routes, ni de routes supprimées. Enfin, pour autant quon se veuille chrétien, lin doit éviter, comme le dit Jésus, de mettre le vin nouveau dans les vieilles outres. Le mage commandait en son propre nom ; le chrétien demande au nom du Verbe incarné, toujours sous la réserve du " Fiat voluntas tua ".
Voilà ce quon peut dire sur la magie, en général, et sur les raisons qui sopposent à son emploi, de nos jours, par des chrétiens.
Parmi les uvres magiques, lenvoûtement occupe, si lon peut dire, une place de choix. Je répète ce que je disais au début de cet entretien : il ne faut pas voir partout des envoûteurs et des envoûtés, mais il est utile de savoir que lenvoûtement existe, quil est plus fréquent quon ne le suppose en général, et quil nest pas mauvais de connaître les précautions à prendre pour offrir le minimum de prise aux sorciers et apprentis sorciers qui le pratiquent.
Son principe est simple : agir sur autrui à laide dun " support " qui en soit la représentation et serve de lien psychique entre lenvoûteur et lui, afin que toute action déclenchée sur ce support ait sa répercussion sur lêtre quil personnifie magiquement.
Lenvoûtement classique a pour support une statuette de cire (ou tout autre corps bon condensateur dénergie vitale). Naturellement, lidentification du sujet et du volt requiert des conditions précises. Pour que le volt soit sensibilisé, il faut y incorporer des parcelles chargées de la vitalité du sujet visé : sang, sécrétions organiques, cheveux, etc. Mais il existe bien dautre procédés. Les photos (surtout les positifs) pourvu que ce soient des photos directes : le cur de veau (autre procédé classique), le thème de nativité, peuvent fournir des supports efficaces. Il y en a dautres, dont certains, comme les hosties consacrées, touchent au mystère du satanisme. Une cérémonie particulière, sorte de baptême inversif dont je veux taire les détails, complète lidentification requise. Doù des mesures préventives très simples : ne pas être prodigue de ses photos directes, détruire avec soin les résidus de sa toilette(démêlures, linges ou absorbants pollués, etc.) ne jamais écrire à un ennemi éventuel sous limpulsion de la colère, surtout à la main. Et, naturellement, demander au Ciel dêtre isolé et gardé, dans tous les cas où cela semble nécessaire.
Quant à lenvoûtement dit " damour ", contrairement à lopinion courante, il est aussi néfaste et davantage ignoble que celui " de haine ".
Lier à soi un être qui vous exècre, lasservir charnellement, emprisonner sa volonté et aliéner sa liberté normale, ce sont crimes aussi impardonnables quattenter à son existence physique. Davantage peut-être.
Jai parlé de mesures préventives. Mais la lutte contre lenvoûtement en cours est une uvre délicate, périlleuse, et qui peut attirer sue la tête du désenvoûteur les dangers qui sont sur celle de lenvoûté.
Dans de tels cas, alerter les amis les plus sûrs, être en union de prière avec eux, tâcher dobtenir de la victime quelle pardonne davance à son ou ses persécuteurs, quelle que soit lissue de la lutte engagée. Et lui faire prendre les précautions purement défensives qui simposent : utilisation des pointes métalliques pour disperser les influx nocifs et les larves qui les propagent, charbon de bois pour les absorber, et tous autres procédés du même ordre, décrits dans les ouvrages traitant de ces matières. La résine dencens brûlée avec des baies de genièvre est un excellent purificateur astral des chambres à coucher. Par contre, toute opération de riposte doit être sévèrement prohibée. La vengeance nest jamais bénie du Ciel, si juste quelle puisse paraître quelquefois aux regards bornés de lhomme. Il faut surtout amener lenvouté à prier, à demander laide dEn-haut, le réconforter, lui rendre lassurance et léquilibre psychique, le dégager dans la mesure du possible, et sen remettre au Ciel pour le résultat.
Si besoin est, laider à se recharger physiquement et psychiquement (séjour en forêt et utilisation des feuilles de chêne, comme certains dentre nous le savent) et lalléger, en laiguillant vers des actes de charité selon son milieu, son rang et ses possibilités. Sil est pratiquant, donner un support à sa volonté sous les espèces de la médaille de Saint Benoït, de celle de lImmaculée Conception ou encore de celle de Sainte Philomène.
Mieux vaut, pour linstant, demeurer dans ces généralités. Il nous sera toujours loisible de nous entretenir verbalement des détails et des cas despèce, si loccurrence sen présentait.
En tous cas : ne pas saffoler, prier (même pour les persécuteurs, cest en tooutes lettres dans lEvangile) et ne jamais combattre le mal par le mal. En toutes choses, le dernier mot appartient à Dieu !