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Chapitre 3
NOTE SUR LES GUERISSEURS
ET SUR M. PARLANGE EN PARTICULIER PAR
M. VOILLAUME
J'ai été amené, en poursuivant les études que j'avais entreprises sur les rayonnements humains, à observer en détail les opérations des guérisseurs et à rechcrcher les rayonnements qu'ils utilisent, d'ailleurs inconsciemment. Ma méthode est toujours celle que j'ai décrite dans mon ouvrage sur les rayonnements de l'homme. Les observations que j'ai faites sur divers guérisseurs m'ont amené à la constatation que seuls les rayons que j'ai identifiés comme émanant naturellement de l'homme sont utilisés par eux.
La grande caractéristique de ces organismes émetteurs remarquables que sont les guérisseurs consiste dans une puissance très particulière de production et d'émission de radiations humaines dont la plus importante à bien des titres est celle émanant du sympathique. Nous savons toute l'importance du sympathique qui préside à la vie végétative de notre organisme. Et les explications que nous avons données dans notre ouvrage montrent qu'en réalité l'action principale des remèdes consiste à renforcer peu à peu l'action du sympathique du malade qui se charge, à la condition que cette action soit méthodique et progressive, de surmonter et de maîtriser la maladie et d'arriver finalement à la guérison.
Malgré les excès publicitaires répréhensibles faits quotidiennement sur ce qu'on a appelé la « sympathico-thérapie », il est indéniable que le corps médical accepte de plus en plus cette conception de la cure par le sympathique. Ce rayonnement sympathique puissant, émanant du guérisseur, est supérieur à la normale de 3oo à plus de 1 000 % suivant l'opérateur. Il est dirigé par lui sur le malade, surtout sur l'organe qui souffre, et produit indiscutablement une action curative plus ou moins rapide et stable suivant la qualité de l'émission. L'autre rayonnement efficace qui joue certainement un rôle important dans l'opération est celui d'énergie vitale que j'ai retrouvé chez tous, à des degrés divers (de 2oo près de 5oo % supérieur à la normale). Ces rayonnements principaux sont canalisés et émis, soit par l'intermédiaire des ondes nerveuses émanant des mains ou des yeux de l'opérateur (pat impositions ou passes), soit par celui des ondes mentales issues du cerveau, soit par les deux moyens à la fois.
Dans tous les cas la volonté de l'opérateur joue un rôle considérable, soit pour forcer la production et l'émission, soit pour imposer la réception au malade. J'ai retrouvé dans toutes mes observations ces radiations « volonté », dont j'avais déjà parlé dans mon ouvrage (supérieures à la normale de 120 à 0 % environ).
En résumé, dans l'ensemble des guérisseurs que j'ai pu observer, j'ai enregistré la mise en action puissante des rayonnements suivants (dans l'ordre d'intensité décroissante)
Malgré mes recherches, je n'ai pu en trouver d'autres, caractéristiques de l'action curative, sauf chez M. Parlange. Ce dernier (dont j'écris le nom puisqu'il m'y autorise) en dehors d'une émission puissante des rayonnements ci‑dessus indiqués, projette un rayonnement remarquable (il opère par projections mentales) que j'ai pu étudier soit directement à sa sortie de l'opérateur, soit au moyen des empreintes Chaney (1). Ces dernières permettent l'étude répétée et contrôlée des radiations reçues ainsi que leur mesure. Cette radiation nouvelle n'émane pas du corps humain. Alors que les radiations humaines s'échelonnent en longueurs d'ondes entre 9,70 et 10.600 millièmes de millimètre (sauf l'Energie vitale, l'Electricité humaine, la radioactivité) cette radiation n'a que 3,85 mms environ. Elle a ainsi une longueur d'onde voisine de celle de l'Energie vitale et cependant ne correspond à aucune des autres énergies qui peuvent exister et rayonner chez l'Homme par suite de ses activités nerveuse, sympathique, mentale, etc.)...
Il était donc probable que M. Parlange allait inconsciemment chercher quelque part ailleurs cette radiation pour la réémettre ensuite avec ses ondes personnelles. C'est ce que j'ai recherché, d'abord avec la main gauche en antenne, puis ensuite avec l'Appareil Chaney. Pendant que M. Parlange opérait, j'ai constaté audessus de sa tête et verticalement, dans une zone limitée à une certaine région de son cerveau, la présence de radiations verticales de la nature de celles que je recherchais (appelons‑les R. P. pour la commodité de l'exposé).
Ces radiations R. P. pouvaient évidemment être émises par l'opérateur. Or l'appareil Chaney est disposé de telle sorte que pour obtenir une empreinte sur un papier, il faut que les radiations traversent le réseau diffuseur. C'est donc en cas d'empreinte toujours du côté du réseau que vient l'émission. Cette propriété précieuse de l'empreinte obtenue sur la tête de M. Parlange (environ à 5o cm.) m'a permis de constater que ces radiations R. P. n'émanaient pas du cerveau mais au contraire lui parvenaient d'une région supérieure. Où aboutit cette direction verticale que suivent les R. P.? Quelle est la source dont elles émanent? Nous sommes dans l'impossibilité de répondre à ces questions. Aucune expérience, aucun essai connu, n'a résolu le problème... En attendant chacun peut former des hypothèses. Les Radiations humaines se mesurent, comme nous l'avons montré dans notre livre, par la longueur qui sépare, sur une de ces radiations, la sortie du corps (P. ex. l'extrémité d'un doigt) du premier point neutre que rencontre sur elle le pendule réglé : c'est‑à‑dire le premier point où ses girations s'arrêtent. Ces mesures appliquées à toutes les radiations que nous venons d'étudier nous ont donné des nombres en centimètres que nous rassemblons dans le tableau cidessous :
Ce tableau est reporté sur le diagramme ci‑après, qui fait mieux ressortir les caractéristiques du phénomène étudié. J'attire d'ailleurs l'attention sur ce fait que les chiffres indiqués ci‑dessus ne doivent être pris qu'à titre d'indication, car ils varient d'une expérience à l'autre suivant les dispositions et souvent la volonté de l'opérateur. On constate, par exemple, que l'émission sympathique n'est pas en corrélation constante avec l'effort de volonté. Il est certain que l'opérateur émettra plus facilement un jour qu'un autre, avec comme conséquence un effort moindre de volonté. Il en est de même pour l'Energie vitale.
Mais les caractéristiques générales ne changent guère (les chiffres ici notés sont des moyennes de plusieurs opérations) et permettent de se faire une idée de ce qui se passe. Les guérisseurs ou autres opérateurs de ce genre parlent toujours de magnétisme. A ce titre ils seraient tous des « Magnétiseurs ». Le mot « magnétisme a dans ce cas est pris évidemment dans une acception différente de celle de la physique ordinaire. Il existe bien un champ magnétique réel autour de l'homme (pour certains organismes il est même capable de dévier l'aiguille de la boussole), mais il ne joue aucun rôle dans le phénomène qui nous occupe, pas plus que l'électricité humaine. comme nous l'avons vu. En réalité, le « Fluide » des magnétiseurs et guérisseurs n'est autre qu'une émission puissante et exceptionnelle de sympathique et d'énergie vitale, en même temps que de volonté, le tout véhiculé, soit par les ondes nerveuses, soit par les ondes mentales de l'opérateur. Seul M. Parlange, à ma connaissance, y joint une émission très remarquable d'une onde étrangère. inconnue et mystérieuse, dont le pouvoir guérisseur, a mon avis, est puissant et indiscutable.
Le 18 juin 1936.
C. Voillaume.
NOTE SUPPLÉMENTAIRE
A ma demande M. Parlange a bien voulu sur appareil Chaney projeter des émissions de grande puissance. Comme je le prévoyais, les résultats sont frappants et montrent une intensité remarquable des radiations que nous avons étudiées, fonction, sauf dans un cas, d'une activité plus grande de l'énergie vitale et de la volonté. Des six expériences, l'une démontre une diminution de la volonté, mais, par contre, une augmentation exceptionnelle du rayonnement nerveux.
Ci‑dessous tableau de ces six expériences comparées à celle relatée dans le tableau précédent
Le 18 juin 1936. C. Voillaume, Ingénieur (École Polytechnique) Château de Montsablé, par Lezoux (Puy‑de‑Dome).
(1). Les empreintes Chaney sont des feuilles de papier non encollé ni parcheminé placées à plat au contact d'un réseau diffuseur et que traversent lea radiations à étudier. Il se produit alors un phénomène analogue à celui de la diffraction qui imprime dans la surface du papier une action vibratoire (Empreinte) qui persiste d'une façon inexpliquée pendant une durée dont on ne connaît pas encore la limite. Cette empreinte rayonne sous forme de champs toutes les radiations qui ont agi sur le diffuseur. Ce dernier est constitué par un tissu très fin (mousseline) bien à plat et en huit épaisseurs; il peut être remplacé dans certains cas par un écran de diffusion employé en physique (glace gravée). |