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Chapitre 5

 

LES EXPERIENCES DE MOMIFICATION




Les expériences auxquelles se livra Ch. Parlange, afin d'être fixé sur ses possibilités magnétiques et supra-magnétiques, consistèrent en momification de matières organiques.

On sait que, livrées à elles-mêmes, les matières organiques, viande, poisson, végétaux, se putréfient plus ou moins rapidement, selon la température ambiante, et le degré hygrométrique de l'air. La putréfaction est l'oeuvre des micro-organismes en suspension dans l'air et ne peut être empêchée qu'en préservant le corps putrescible de leur contact ou en les annihilant. Le processus de la putréfaction est d'une constance remarquable. Empruntons-en une rapide description à l'ouvrage du Docteur Frédéric Bordas

Etude sur la putréfaction.

Si nous abandonnons à la putréfaction un morceau de viande crue, l'ordre d'envahissement des micro-organismes sera toujours à peu près le même.

Les aérobies et les aérobies facultatifs commenceront par se développer à la surface du morceau de viande et pénétreront, par les interstices des muscles, des capillaires, des vaisseaux lymphatiques, jusque dans les parties profondes; ils liquéfieront peu à peu toute la masse musculaire, grâce aux diastases en général multiples qu'ils secrètent eux-mêmes, et rendront ainsi la chair musculaire capable de nourrir les vibrioniens; ensuite ceux-ci céderont la place aux aérobies, aux moisissures, etc...

Tel est le processus normal. Lors des expériences de momification, qui ont pour objet d'arrêter ce processus, puis d'amener une rétraction et une dessiccation des chairs, leur assurant une imputrescibilité définitive, on a soin d'opérer en prenant un second morceau de viande qui servira de témoin et se putréfiera à l'air libre, en quelques jours.

Le processus ci-contre s'est régulièrement produit, sans la moindre exception, pour les témoins de nombreuses expériences de momification, toutes réalisées « à l'air libre » en toutes saisons, à Paris, dans divers quartiers et en province.

L'action microbicide et momificatrice du rayonnement humain, émis et dirigé par un bon magnétiseur, est un fait bien observé et contrôlé scientifiquement à diverses reprises. Les expériences du D" Durville, par exemple, ont été concluantes. Elles furent reproduites avec photos et attestations dans la revue Psychic-Magazine, peu de temps avant la guerre de 1914, si nos souvenirs sont exacts.


Il n'y a pas si longtemps, en 1928, un magnétiseur lyonnais, M. J. Gaillard, réussissait à momifier une côtelette, une tanche et une alouette, par imposition directe des: mains, en une semaine, à raison d'une demi-heure chaque jour. De nombreux journaux relatèrent le fait à l'époque, entre autres Le Journal du mardi 11 septembre 1928.

Jusqu'ici nous ne sortons pas des possibilités "humaines" normales.

A des degrés différents, chaque être humain, répétons-le, possède les forces classées sous l'étiquette Magnétisme animal.

Le magnétiseur ne se distingue de l'homme ordinaire que par une plus grande intensité d'émission. L'emploi de ces forces, en vue de la stérilisation d'une matière organique donnée, sera toujours à peu près le même : imposition directe des mains ou passes magnétiques à très courte distance (15 à 20 centimètres).

C'est ainsi que débuta Charles Parlange. Mais, délaissant les sentiers battus, il opéra ensuite à courte distance, sans passes magnétiques, par la seule influence du regard. Enfin, hors de tout procédé magnétique connu, il réussit le tour de force sans précédent de momifier de la viande à plus de 700 kilomètres de distance.

Notre opérateur demeurait à Paris, où sa présence était contrôlée, tandis que la viande était à Toulouse.

L'on doit savoir gré à l'une des plus illustres figures de la science moderne, M. le Professeur Paul Sabatier, d'avoir bien voulu homologuer ces expériences extraordinaires et de leur avoir conféré le cachet d'inattaquable authenticité que tout lecteur est en droit d'exiger quand des faits de cette sorte lui sont rapportés.

Sabatier

PROFESSEUR PAUL SABATIER

Membre de l'institut - Prix Nobel (chimie 1912)

Grand Officier de la Légion d'honneur.

Commandeur : De la Couronne d'Italie, de St-Maurice et Lazare, de St-Jacques de 1'Epée, de St-Sara, du Cambodge.

Grand Officier du Nicham I.

Officier : De l'Instruction publique, du Mérite agricole.

Membre E. : de la Société Royale d'Angleterre, de l'Académie de Lincei, de l'Académie Royale de Belgique, de l'Académie des Pays-Bas, de l'Académie Naiionale d'Espagne, de l'Académie Nationale des Etats-Unis, de l'Académie Royale de Tchécoslovaquie, de l'Académie de Serragosse, de la Société Royale de Venise, de l'Académie d'Irlande, de l'Académie Royale de Suède, de l'Académie Royale d'Edimbourg.

Prix Lacaze 1897.

Prix Joecker 1925.

Médaille Franklin 1933, médaille Davy 1915, médaille d'Albert's 1926

Docteur honoris causa de l'Université de Louvain, de Porto, de Liège, de Sarragosse, de Philadelphie.

Président du Comité Scientifique du Pétrole.

Membre du Comité consultatif de l'instruction publique, dc l'Office national de l'industrie de l'Azote.

Membre d'honneur des Sociétés chimiques de France, des États-Unis, de Roumanie, d'Angleterre, des Pays-Bas, d'Espagne, de Pologne.

Il ne s'agit pas ici de racontars, de phénomènes obtenus on ne sait où ni quand, colportés et grossis par on ne sait qui. Cela s'est passé en France, en pleine clarté scientifique, et des témoins universellement connus, dont la compétence égale l'honorabilité, s'en portent garants.

Qu'on l'explique d'une façon ou d'une autre, le fait subsiste indestructible.

On en jugera par le procès-verbal d'une de ces expériences et par la photographie de la côtelette momifiée, reproduite dans ce chapitre.

lettre
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Cette côtelette n'a subi aucune altération depuis trois ans, ainsi que nous avons pu personnellement nous en assurer sur place.

Inutile d'ajouter témoignage à témoignage. Le lecteur doit être maintenant convaincu et nous saura gré, sans doute, de passer sans transition au chapitre, plus important pour lui, des guérisons.



cotelette

 


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