Je veux donc, mes filles, vous dire ce que c' est que cette oraison de quietude selon ce que j' en ay entendu parler et que nostre seigneur me l' a fait comprendre afin peut-estre que je vous en instruise. C' est à mon avis dans cette oraison qu' il commence à nous faire connoistre que nos demandes luy sont agreables, et qu' il veut dés icy-bas nous faire entrer dans la possession de son royaume, afin que nous le loüions, que nous le sanctifiyons, et que nous travaillions de tout nostre pouvoir à faire que les autres le loüent et le sanctifient. Comme cette oraison est une chose surnaturelle, nous ne sçaurions par nous-mesmes l' acquerir quelque soin que nous y apportions. Car c' est mettre nostre ame dans la paix et dans le calme, ou pour mieux dire c' est sentir que nostre seigneur l' y met par sa divine presence, en établissant dans un plein repos toutes ses facultez et ses puissances, comme nous voyons dans l' evangile qu' il en usa de la sorte à l' égard de Simeon le juste. Lors que l' ame est en cet estat elle comprend par une maniere fort differente de celle qui se fait par l' entremise de nos sens exterieurs, qu' elle est desja proche de son dieu, et que pour peu qu' elle s' en approche davantage elle deviendra par le moyen de l' union une mesme chose avec luy. Ce n' est pas qu' elle voye cela, ny avec les yeux du corps, ny avec les yeux de l' ame, non plus que Saint Simeon ne voyoit le divin Jesus que sous les apparences d' un simple enfant ; et qu' à en juger par la maniere dont il estoit couvert et envelopé, et par le petit nombre de personnes qui le suivoient, il n' eust dû plûtost le prendre pour le fils de quelque pauvre homme que pour le fils du pere eternel. Mais de mesme que cet adorable enfant luy fit connoistre qui il estoit, l' ame connoist avec qui elle est, quoy que non pas si clairement, puis qu' elle ne comprend point encore de quelle sorte elle le comprend. Elle voit seulement qu' elle se trouve dans ce royaume : qu' elle y est proche de son roy ; et qu' il a resolu de le luy donner : mais son respect est si grand qu' elle n' ose le luy demander. C' est comme un évanoüissement interieur et exterieur tout ensemble, durant lequel le corps voudroit demeurer sans se remuer, ainsi que le voyageur qui estant presque arrivé où il veut aller se repose pour y arriver encore plûtost par le redoublement que ses forces reçoivent de ce repos. Mais si le corps se trouve comblé de plaisir, celuy dont l' ame joüit n' est pas moindre. Sa joye de se voir proche de cette fontaine celeste est si grande, qu' avant mesme que d' en boire elle se trouve rassasiée. Il luy semble qu' elle n' a plus rien à desirer : toutes ses puissances sont si satisfaites qu' elles ne voudroient jamais sortir de cette heureuse tranquillité ; et tout ce qui s' offre alors à elles ne peut que les importuner, parce qu' il leur semble qu' il les détourne de l' amour qu' elles ont pour Dieu. Car en cet estat la seule volonté est captive, et là rien n' empesche ces deux autres puissances, l' entendement et la memoire de penser auprés de qui elles sont. Mais quant à elle, si elle peut sentir quelque peine, c' est seulement de se voir capable de recouvrer sa liberté. L' entendement voudroit ne pouvoir jamais envisager que cet objet, ny la memoire s' occuper que de luy seul. Ils connoissent que c' est l' unique chose necessaire, et que toutes les autres ne servent qu' à les troubler. Ils voudroient que leur corps fust immobile, parce qu' il leur semble que son mouvement leur feroit perdre la tranquillité dont ils joüissent ; et ainsi ils n' osent se remuer : à peine peuvent-ils parler, et une heure se passe à dire le pater une seule fois. Ils sont si proches de leur roy, qu' ils comprennent qu' au moindre signe ils l' entendront et seront entendus de luy. Ils voyent qu' ils sont auprés de luy dans son palais, et connoissent qu' il commence à les mettre en possession de son royaume. Se trouvant en cet estat ils répandent quelquefois des larmes, non de douleur, mais de joye. Il leur semble qu' ils ne sont plus dans le monde, et voudroient ne le voir jamais, ny en entendre parler ; mais voir et entendre seulement leur dieu. Rien ne les peine ny ne leur paroist capable de les peiner. Et enfin tandis que ce plaisir dure, ces ames sont si plongées et si abysmées en Dieu qu' elles ne peuvent comprendre qu' il y ait ri : et diroient volontiers avec S Pierre : seigneur faisons icy trois tabernacles . Dieu fait quelquefois dans cette oraison de quietude une autre faveur fort difficile à comprendre, à moins que d' en avoir souvent fait l' experience. Mais ceux qui auront passé par là la comprendront bien, et n' auront pas peu de consolation de sçavoir quelle elle est. Pour moy je croy que Dieu joint mesme souvent une telle faveur à cette autre. Voicy ce que c' est. Lors que cette quietude est grande et qu' elle dure long-temps, il me semble que si la volonté n' estoit attachée et comme liée, elle ne pourroit conserver la paix dont elle joüit, ainsi qu' elle la conserve lors que l' on se trouve durant un jour ou deux en cet estat sans comprendre de quelle sorte cela se fait. Ces personnes voyent clairement qu' elles ne sont pas occupées toutes entieres à ce qu' elles font ; mais que le principal leur manque qui est la volonté, laquelle à mon avis est alors unie à Dieu, et laisse les autres puissances libres pour s' employer à ce qui regarde son service, auquel elles sont beaucoup plus propres qu' en un autre temps. Mais quant aux choses du monde, elles en sont si incapables, qu' elles paroissent comme engourdies et quelquefois toutes interdites. C' est une grande faveur que Dieu fait à ceux à qui il luy plait de l' accorder, parce que la vie active et la contemplative se trouvent jointes, et que dans cet heureux temps nostre seigneur met tout en oeuvre. Car la volonté s' occupe à son ouvrage, c' est à dire à la contemplation, sans sçavoir de quelle sorte elle s' y occupe : et l' entendement et la memoire travaillent à leur ouvrage, c' est à dire, à l' action, à l' imitation de Marthe, qui dans une rencontre si favorable se trouve jointe à Madelaine. Je sçay une personne que nostre seigneur mettoit souvent en cet estat : et parce qu' elle ne comprenoit point comment cela se pouvoit faire, elle le demanda à un grand contemplatif. Il luy répondit qu' elle ne devoit point s' en étonner, et qu' il luy en arrivoit autant : ce qui me donne sujet de croire, que puis que l' ame est si pleinement satisfaite dans cette oraison de quietude, il y a grande apparence que le plus souvent sa volonté s' y trouve unie à celuy qui est seul capable de la combler de bonheur. Et parce qu' il y en a quelques-unes d' entre-vous que nostre seigneur par sa seule bonté a favorisé de cette grace, il me semble qu' il ne sera pas mal à propos que je leur donne quelque avis sur ce sujet. Le premier est que lors qu' elles joüissent de cette consolation sans sçavoir de quelle sorte elle leur est arrivée, mais connoissant seulement qu' elles n' y ont rien ny contribué ny pû contribuer elles tombent dans la tentation de croire qu' il est en leur pouvoir de se maintenir en cet estat : ce qui fait qu' à peine osent-elles respirer. Mais c' est une resverie. Car comme nous ne sçaurions ny faire venir le jour, ny empescher la nuit de venir, nous ne sçaurions non plus ny nous procurer une si grande faveur qu' est cette oraison, ny empescher qu' elle ne se passe. C' est une chose entierement surnaturelle : nous n' y avons aucune part, et nous sommes si incapables de l' aquerir par nos propres forces, que le moyen d' en joüir plus long-temps est de reconnoistre qu' estant tres-indignes de la meriter nous ne sçaurions ny l' avancer ny la reculer, mais seulement la recevoir avec de grandes actions de graces. Et ces actions de graces ne consistent pas en la quantité de paroles, mais à imiter le publicain en n' osant pas seulement lever les yeux vers le ciel. La retraite peut alors estre fort utile pour laisser la place entierement libre à nostre seigneur, afin que sa souveraine majesté dispose en la maniere qu' il luy plaira d' une creature qui est toute à luy. Et le plus qu' on doive faire alors est de proferer de temps en temps quelques paroles de tendresse qui excitent nostre amour ainsi qu' on souffle doucement pour rallumer une bougie qui est éteinte, et que ce mesme souffle éteindroit si elle estoit allumée. Je dis doucement, parce qu' il me semble que ce souffle doit estre doux pour empescher que la quantité de paroles que fourniroit l' entendement n' occupe la volonté. Voicy un second avis, mes filles, que je vous prie de bien remarquer ; c' est que durant cette oraison de quietude vous vous trouverez souvent en estat de ne pouvoir vous servir ny de l' entendement ny de la memoire. Et il arrive qu' au mesme temps que la volonté est dans une tres-grande tranquillité, l' entendement au contraire est dans un tel trouble et si fort effarouché, que ne sçachant où il est et se croyant estre dans une maison étrangere, il va comme d' un lieu en un autre pour en trouver quelqu' un qui le contente, parce qu' il ne peut durer où il est. Mais peut-estre qu' il n' y a que moy qui ait l' esprit fait de la sorte. C' est donc à moy que je parle : et cela me tourmente si fort, que je voudrois quelquefois donner ma vie pour remedier à cette inconstance et varieté de pensées. En d' autres temps il me semble que mon entendement s' arreste, et que comme estant dans sa maison et s' y trouvant bien il accompagne la volonté. Que si la memoire s' y joint encore, et qu' ainsi toutes ces trois puissances agissent avec concert ; c' est un bon-heur inconcevable, et comme un triomphe qui remplit l' ame de contentement et de gloire : de mesme que dans le mariage quand le mary et la femme sont si parfaitement unis que l' un ne veut que ce que l' autre desire : au lieu que l' un des deux ne sçauroit estre de mauvaise humeur sans que l' autre soit dans une souffrance perpetuelle. Lors donc que la volonté se trouve dans cette tranquillité et dans cette quietude, elle ne doit non plus faire de cas de l' entendement ou de la pensée ou de l' imagination, car je ne sçay lequel de ces trois noms est le plus propre, qu' elle feroit d' un fou et d' un insensé, parce qu' elle ne pourroit s' amuser à le vouloir tirer par force aprés elle sans se détourner et l' inquieter : d' où il arriveroit que non seulement elle ne tireroit pas par ce moyen un plus grand profit de son oraison ; mais que tous ses efforts ne serviroient qu' à luy faire perdre ce que Dieu luy auroit donné sans qu' elle y eut rien contribué. Voicy une comparaison que nostre seigneur me mit un jour dans l' esprit durant l' oraison, qui à mon avis explique cela fort clairement : c' est pourquoy je vous prie de la bien considerer. L' ame en cet estat ressemble à un enfant qui tette encore, à qui sa mere pour le caresser lors qu' il est entre ses bras fait distiller le lait dans sa bouche sans qu' il remuë seulement les lévres. Car il arrive de mesme dans cette oraison, que la volonté aime sans que l' entendement y contribuë rien par son travail, parce que nostre seigneur veut que sans y avoir pensé elle connoisse qu' elle est avec luy ; qu' elle se contente de sucer le lait dont il luy remplit la bouche ; qu' elle goûte cette douceur sans se mettre en peine de sçavoir que c' est à luy à qui elle en est obligée ; qu' elle se réjoüisse d' en joüir sans vouloir connoistre ny en quelle maniere elle en joüit, ny quelle est cette chose dont elle joüit, et qu' elle entre ainsi dans un heureux oubly de soy-mesme par la confiance que celuy auprés duquel elle est si heureuse de se trouver, pourvoira à tous ses besoins. Au lieu que si elle s' arrestoit à contester avec l' entendement pour le rendre malgré luy participant de son bonheur en le tirant par force aprés elle, il arriveroit de necessité que ne pouvant avoir en mesme temps une forte attention à diverses choses, elle laisseroit répandre ce lait, et se trouveroit ainsi privée de cette divine nourriture. Or il y a cette difference entre l' oraison de quietude et celle où l' ame est entierement unie à Dieu, qu' en cette derniere l' ame ne reçoit pas cette divine nourriture comme une viande qui entre dans la bouche avant qu' elle passe dans l' estomac : mais elle la trouve tout d' un coup dans elle-mesme sans sçavoir de quelle sorte nostre seigneur l' y a mise : au lieu que dans la premiere il semble que Dieu veut que l' ame travaille un peu, quoy qu' elle le fasse avec tant de douceur qu' elle s' apperçoit à peine de son travail. Le trouble qu' elle peut avoir alors vient de son entendement ou de son imagination : ce qui n' arrive pas dans cette autre oraison plus parfaite où toutes les trois puissances se trouvent unies, parce que celuy qui les a creées les suspend alors, et que le plaisir dont il les fait joüir est si grand qu' elles en sont toutes occupées, sans pouvoir comprendre de quelle sorte cela se fait. Quand l' ame se trouve dans cette oraison d' union elle sent bien que la volonté joüit d' un contentement également grand et tranquille : mais elle ne sçauroit dire proprement en quoy il consiste. Ce qu' elle sçait de certitude est qu' il est different de tous ceux qui se rencontrent icy-bas, et que la joye de dominer tout le monde jointe à tous les plaisirs de la terre n' en sçauroient produire un semblable. La raison selon ce que j' en puis juger, est que tous ces autres plaisirs ne sont que dans l' exterieur et comme dans l' écorce de la volonté, au lieu que celuy-cy est dans l' interieur et dans le centre mesme de la volonté. Lors donc qu' une ame est dans un estat si sublime d' oraison, ce qui est, comme je l' ay dit, entierement surnaturel : s' il arrive que son entendement s' emporte à des pensées extravagantes, sa volonté ne doit point s' en mettre en peine, mais le traiter comme un insensé en se moquant de ses folies, et demeurer dans son repos, puis qu' aprés qu' il aura couru de tous costez elle le fera revenir à elle, comme en estant la maistresse et l' ayant sous sa puissance, sans que pour cela elle perde son recueillement. Au lieu que si elle vouloit l' arrester par force, elle-mesme se priveroit de la force que luy donne cette divine nourriture ; et ainsi tous deux y perdroient au lieu d' y gagner. Comme l' on dit d' ordinaire que pour vouloir trop embrasser on n' embrasse rien, il me semble que la mesme chose arrive icy, et ceux qui l' auront éprouvé n' auront pas peine à le comprendre. Quant aux autres je ne m' étonne pas que cecy leur paroisse obscur et qu' ils tiennent cet avis inutile. Mais pour peu qu' ils en ayent d' experience je suis assurée qu' ils le comprendront, qu' ils en tireront de l' utilité, et qu' ils rendront graces à nostre seigneur de la lumiere qu' il luy a plû de me donner pour le leur faire connoistre. Pour conclusion j' estime que lors que l' ame est arrivée à cette sorte d' oraison si élevée et si parfaite, elle a sujet de croire que le pere eternel luy a accordé sa demande en luy donnant icy-bas son royaume. ô heureuse demande qui nous fait demander un si grand bien sans comprendre ce que c' est que nous demandons ! ô heureuse maniere de demander ! Cela me fait desirer, mes soeurs, que nous prenions bien garde de quelle sorte nous disons ces paroles toutes celestes du pater noster et les autres oraisons vocales. Car aprés que Dieu nous aura fait cette faveur nous oublierons tout ce qui est sur la terre, parce que lors que le createur de toutes choses entre dans une ame il en bannit l' amour de toutes les creatures. Je ne pretens pas toutefois dire que tous ceux qui prieront ainsi se trouveront entierement dégagez de tout ce qu' il y a dans le monde. Mais je souhaite qu' ils reconnoissent au moins ce qui leur manque pour l' estre, qu' ils s' humilient, et qu' ils s' efforcent d' en venir là, puis qu' autrement ils ne s' avanceront jamais. Lors que Dieu donne à une ame ces gages si precieux de son amour, c' est une marque qu' il la veut employer à de grandes choses, et qu' il ne tiendra qu' à elle qu' elle ne s' avance beaucoup dans son service. Que s' il voit qu' aprés l' avoir mise en possession de son royaume elle tourne encore ses pensées et ses affections vers la terre, non seulement il ne luy declarera point les secrets et ne luy montrera point les merveilles de ce royaume, mais il ne la gratifiera pas souvent de cette faveur ; et quand il la luy accordera ce ne sera que pour peu de temps. Il se peut faire que je me trompe. Je croy voir toutefois et pense sçavoir que cela se passe de la sorte : et c' est à mon avis pour cette raison qu' il se trouve si peu de gens qui soient fort spirituels, parce que les services qu' ils rendent à Dieu ne répondent pas à une si grande faveur ; et qu' au lieu de se preparer à la recevoir encore, ils retirent leur volonté d' entre les mains de Dieu qui la consideroit desja comme estant à luy, pour l' attacher à des choses basses. Ainsi il se trouve obligé à chercher d' autres personnes qui l' aiment veritablement, afin de leur faire de plus grandes graces qu' il n' en avoit accordé à celles-cy, quoy qu' il ne retire pas entierement tout ce qu' il leur avoit donné, pourvû qu' elles vivent toûjours avec pureté de conscience. Mais il y a des personnes, du nombre desquelles j' ay esté, dont nostre seigneur attendrit le coeur, leur inspire de saintes resolutions, leur fait connoistre la vanité de toutes les choses du monde, et enfin leur donne son royaume en les mettant dans cette oraison de quietude, lesquelles se rendent sourdes à sa voix, parce qu' elles aiment tant à dire fort à la haste, comme pour achever leur tasche, quantité d' oraisons vocales qu' elles ont resolu de reciter chaque jour, qu' encore que nostre seigneur, comme je viens de le dire, mette son royaume entre leurs mains, elles ne veulent pas le recevoir ; mais s' imaginant de mieux faire en priant de cette autre maniere, elles perdent l' attention qu' elles devroient avoir à une si grande faveur. Au nom de Dieu, mes filles, ne vous conduisez pas de la sorte : mais veillez sur vous lors qu' il luy plaira de vous accorder une telle grace. Considerez que ce seroit perdre par vostre faute un tres-grand tresor, et que c' est beaucoup plus faire de dire de temps en temps quelque parole du pater , que de le dire plusieurs fois et comme en courant sans entendre ce que vous dites. Celuy à qui vous adressez vos demandes est proche de vous : il ne manquera pas de vous écouter ; et vous devez croire que c' est par cette oraison de recueillement que vous loüerez et que vous sanctifierez veritablement son nom, parce qu' estant alors dans sa familiarité et comme l' un de ses domestiques, vous le loüerez et le glorifierez avec plus d' affection et d' ardeur : et ayant une fois éprouvé combien le seigneur est doux, vous vous efforcerez de le connoistre toûjours de plus en plus. Cet avis est si important que je ne puis trop vous exhorter de le beaucoup considerer.