XLI. - L'HOMME ET LA RÉDEMPTION

     Je vous ai déjà parlé, plus particulièrement au point de vue cosmique, de la correspondance qui existe entre l'homme et la création, aujourd'hui je vous dirai donc quelques mots concernant l'homme spirituel.

     L'homme inférieur ou cosmique n'est pas le principe, la racine de lui-même, l'homme est un fils de Dieu non comme le Verbe, le Christ, mais comme Sa créature. Le principe de l'homme est pur esprit, il tire son origine des plans divins, non pas de Dieu Lui-même, mais de Son Rayonnement. Son rôle ici-bas est de reconquérir, parcelle par parcelle, les biens qui sont justement le Domaine que le Père lui avait confié, et qu'il a gaspillé, vendu, pour obtenir des faveurs que détenaient les êtres de la nature inférieure, auxquels il a été mêlé lors de sa descente dans nos enfers.

     Vous connaissez le rôle que, pour nous racheter, le Verbe Jésus a joué vis à vis des puissances d'En-bas (1), car l'homme ne s'était pas seulement laissé aller à gaspiller son bien, son domaine, mais il avait encore engagé sa propre personnalité à l'égard de ces Puissances. Voyez, dans l'antiquité, les sacrifices sanglants et humains que le polythéisme offrait aux divers dieux de la nature.

     Pour notre rédemption le Christ a donc payé une rançon extraordinaire à ces êtres, puis Il a dit : faites la paix avec vos ennemis et aimez-vous les uns les autres.

     Depuis, la Roue des Destinées a tourné, ramenant tour à tour au même point tous les êtres de la race d'Adam, car jusqu'au dernier, jusqu'au plus petit, tous devaient revenir pour accepter ou refuser sa Rédemption, puis réveiller en soi les puissances de l'être endormi dans les glaces enveloppantes de l'orgueilleux égoïsme, afin d'être prêt pour le « Grand jour » que les prophètes ont dénommé le jugement dernier.

     Cette Heure est imminente, alors à chacun de choisir ou la voie de l'Esprit ou celle de la matière.

     Il n'y a plus de demi-mesure, il faut être ou ne pas être.

     Il faut devenir tout à fait bon ou tout à fait méchant.

     Toute hésitation est un temps perdu et amènera en son heure pour les uns comme pour les autres des douleurs et des regrets incalculables.

     Une fois encore, et peut-être pour la dernière, je viens vous redire : Hâtez-vous de choisir votre voie et marchez résolument. Réfléchissez qu'il a été dit « Si on te demande ton manteau, donne aussi la tunique » !

     Il ne s'agit pas de se dépouiller de son commerce de son industrie, de son art, de ses facultés, etc., etc., mais au lieu de s'en servir pour gagner la fortune et les jouissances malsaines qui en découlent, il faut faire, sur sa route, le plus de bien possible, et se servir de tous ces moyens pour éveiller, développer et parfaire les facultés spirituelles qui sommeillent en nous.

     Donc, plus nous aurons de difficultés à vaincre, plus nous aurons donné de nous-même, plus l'intervention des Puissances d'En-haut nous sera nécessaire, et leur influx passant par nos organismes divers leur imprégnera la Vie, et cette Vie sera celle-là même qui ressuscitera le « Char de notre âme » afin de nous donner les moyens de sortir de l'Abîme où nous sommes descendus.
 

XLII. - LA PUISSANCE DE L'AMOUR

     Il est presque inconvenant d'oser parler de cette Vertu, nous qui sommes si déchus, qui n'en connaissons presque que l'envers, que la caricature. Nous devrions nous contenter de L'adorer en silence, en Lui gardant la meilleure place dans le Tabernacle de notre coeur.     

     Mais l'Heure étant enfin arrivée où toutes choses doivent être expliquées aux hommes de bonne volonté, nous devons donc obéir à la volonté du Père ; mais j'avoue que ce mystère est infiniment au-dessus de mes pauvres facultés et que ce n'est point sans crainte que j'ose aborder cette question...

     Ma main se refuse à vous décrire cette Puissance, car Elle fait partie de la TRIPLE SOURCE ÉTERNELLE, Créatrice et Conservatrice de toutes choses,

     Hélas ! combien nous sommes loin d'Elle, et si ma bouche peut traduire quelques faibles lueurs vivantes de Cette Majesté, combien serons-nous misérables si nous ne nous mettons pas immédiatement à Son Service en oeuvrant selon Son Rythme !

     Si vous voulez connaître ou plutôt entrevoir Cette Vertu, lisez avec soin et dans le plus grand recueillement de vous-mêmes, LA PASSION, c'est-à-dire, la Vie de Jésus depuis la Cène où Il se donne à Judas, puis au jardin des Oliviers où Il pleure et sue du sang ; suivez-Le devant les grands prêtres et, arrivez à Pilate, voyez la flagellation, regardez-Le, on L'a recouvert de la pourpre royale, mais souillée, le sceptre qu'on L'oblige à porter est un instrument de honte, et la couronne est faite d'épines qui Lui déchirent le front. On Le flagelle, on L'insulte, on Lui met un bandeau sur les yeux, on Lui crache au visage... et durant ce temps que fait-Il ? Il dit « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ».

     On Le juge enfin, comme s'Il était un criminel

     Il avait pleuré avec les malheureux, Il avait guéri les malades, ressuscité les morts !... Sont-ils là pour l'attester et pour réclamer sa délivrance? NON, RIEN. Sinon une affreuse affluence d'êtres qui réclament Sa mort ; on Lui préfère Barabbas !!! On Le charge du bois du supplice et comme un bandit on L'oblige à le porter. Et quoi ! sur Sa route, des femmes qui pleurent et un pauvre qui L'aide à porter Sa Croix. Le fouet des bourreaux Le cingle et les hommes d'armes se moquent de Lui.

     Presqu'agonisant Il arrive au Calvaire, et cloué sur le gibet d'infamie, on L'insulte encore...

     Pendant ce temps, Il prie le Père d'avoir pitié de ceux qui Le font souffrir.

     Il absout le bon larron de ses fautes, tandis que l'autre L'injurie .

     Enfin, Il confie Sa Mère à Son plus jeune apôtre, puis, poussant un grand cri Il expire, en bénissant cette humanité pour laquelle Il a souffert et qu'Il a voulu sauver.

     Comprendre ce que c'est que l'AMOUR, c'est comprendre le CHRIST.

     Qui pourra donc Le comprendre, sinon celui qui L'imite en foulant au pied tout ce qui l'attire ici-bas.

     Hélas, nous n'en sommes pas encore là, mais ,bientôt pourtant il nous faudra y arriver.

     Vous m'avez demandé ce que c'est que l'AMOUR j'ai cru ne pouvoir vous l'exprimer autrement qu'en vous montrant le renoncement ; car le Véritable Amour est un renoncement à son MOI (ego), pour le plus grand bonheur de ceux qu'on aime.

     Nous sommes donc arrivés maintenant en face de DEUX RENONCEMENTS : celui du Moi (ego), ou celui du Plan divin.

     À CHACUN DE CHOISIR.

     L'Amour, c'est la Puissance qui relie toutes les potentialités de l'être pour en former un TOUT éternel.

     À chacun donc selon la force d'Amour que lui auront acquise les luttes de la vie terrestre.

     Il en est qui diront que rien ne presse ! Méfiez-vous, et souvenez-vous de l'Histoire de NOÉ !

     Vous avez des dots à faire à vos filles !
     Vous avez des maisons à construire !
     Vous avez la fortune qui vous tend les bras !

     Vous avez le Diable qui met des bâtons dans les roues !

     MAIS SOUVENEZ-VOUS QUE VOUS DEVEZ VAINCRE TOUT CELA.
 

XLIII. - LE FOYER

     La grande question psychologique qui devrait occuper toute notre race, mais hélas que l'on dénature, ou plutôt que l'on comprend à rebours, c'est « LE FOYER ».

     Le Foyer, vieux mot, disent les uns, quant aux autres, ils ne s'en occupent guère. Cependant, on se demande d'où pourra partir l'esprit de cohésion, de fraternité, sinon d'un centre, d'un point bien fixé.

     Une théorie, un système qui n'est basé que sur des mots, des équations, ne peut vivre et par conséquent produire quelque chose de bon et de durable.

     C'est donc du Foyer que doit partir ce rayonnement qui commence à l'amour de l'Homme et de la Femme, pour s'étendre à la Famille, au Pays puis enfin à la Race toute entière.

     Et maintenant que nous regardons la base de l'édifice social, voyons un peu ce qu'est le Foyer.

     Le Foyer c'est l'union complète et définitive de deux êtres, positif et négatif, fondus en un seul, mais ayant chacun leurs attributions spéciales, inhérentes à leur nature.

     L'Homme apporte les divers matériaux pour organiser le Foyer et le faire vivre.

     La Femme les emploie avec un soin jaloux pour la plus grande joie des deux.

     L'Homme doit accomplir une double tâche : à son foyer et dans la société. C'est à lui qu'a été confié le devoir de conduire à telle ou telle destinée ce petit centre dont il est le chef et qui doit aller en se développant par les soins de la Femme, à laquelle le Créateur a donné les qualités requises pour atteindre ce but.

     L'Homme c'est le capitaine de vaisseau, il en commande la marche.

     La Femme c'est le commissaire du bord, elle en dirige l'organisation.

     Mais si l'un ou l'autre veut changer les rôles, tout va à la dérive : le bateau sans pilote devient le jouet des courants et des vents, pendant qu'à l'intérieur il est la proie des rongeurs qui dévorent tout, dans l'office et même dans le salon,

     Que chacun garde bien son rôle et que la pensée de se juger mutuellement ne vienne pas effleure, l'esprit des époux.

     L'Heure de la tentation est venue

     Les démolisseurs séparent tout !

     Mais je vous le dis de toutes mes forces, de tout mon coeur : ne laissez pas toucher à votre Foyer, c'est à vous, Femmes, à qui je m'adresse le plus, car vous en êtes les gardiennes, les vestales. Faites en sorte que ce temple soit beau, propre, et ne laissez pas éteindre la flamme d'Amour qui est l'âme de votre véritable bonheur. A tout prix, gardez-la, et aussi nettoyez votre foyer, votre coeur, des impuretés de l'extérieur. Votre devoir est là d'abord, après, si votre compagnon veut vous emmener avec lui pour quelque chose de spécial, une oeuvre quelconque, c'est bien, suivez-le, mais à ce moment priez dans votre coeur que le Ciel protège la flamme de votre Foyer, afin que le souffle mortel de l'Adversaire ne l'éteigne pas, car il rôde autour de vous pour vous suggérer mille pensées extérieures et vous distraire de votre véritable rôle.

     Soyez bonnes pour tous, mais que jamais les yeux de votre coeur ne se détournent de votre centre. Beaucoup de prétextes vous seront présentés pour vous dérouter, n'écoutez rien.

     Si Ève n'avait pas écouté le Spiritus Mundi, nous ne serions pas à nous déchirer les uns les autres ici-bas, notre évolution serait douce, belle et heureuse de plus en plus, à mesure que nous avancerions vers les régions de l'Idéal.

     Hélas ! ! ! Allons, ne vous rebutez pas et si votre compagnon rentrant du travail extérieur vous semble un peu bourru, mouillé, crotté, etc., etc... que votre accueil affectueux lui fasse oublier ses fatigues, ses rancoeurs peut-être ; un coeur qui a lutté et fait son devoir ne peut en salir un autre.

     La Femme et l'Homme sont presque toujours deux antagonistes, car au milieu d'eux s'est glissé le « Diable », ce mot paraît baroque de nos temps.. mais est très vrai dans son ancienne signification.

     Comme la victoire est facile pour notre ennemi, quand les époux sont divisés, chacun n'offrant alors que la moitié de la résistance.

     Pour que le Foyer résiste aux attaques, aux orages, il faut qu'il y soit oeuvré en mode de VIE, d'AMOUR et de VÉRITÉ, il y faut une place à Jésus.

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     Nous lisons dans l'Évangile « La femme mettra le pied sur la tête du Serpent » !

     Nous savons que le Serpent symbolise le Spiritus Mundi, l'âme du monde extérieur ou Cosmos, nous savons également que c'est cette Puissance qui tenta la Femme, il faut donc qu'elle y renonce si elle veut réintégrer son Lieu, son Pays.

     Mettre le pied sur la tête du Serpent veut dire ne plus écouter ses insinuations quelles qu'elles puissent paraître belles ou même vraies. Il doit vous suffire d'avoir été tentées une fois ! Et si la tentation revient avec autant de force en ces Temps, c'est parce que l'Adversaire sent sa proie lui échapper.

     Que la Femme se soumette donc en priant ! Quelle couvre honnêtement son corps, qui symbolise la nature inférieure et n'en fasse point un objet d'adoration et de tentation. Pauvre corps aux trois quarts rongé par la douleur, l'envie et la mort.

     La nature de ce lieu ne peut donner satisfaction aux êtres divins, une illusion d'un instant, c'est tout Et encore ne faut-il pas y regarder de trop près.

     C'est dur ce que je dis, mais je pense qu'il vaut mieux renoncer à la chimère, si bien apprêtée soit-elle, pour arriver enfin à la réalité divine et éternelle.

     La Femme ne redeviendra réellement belle que lorsqu'elle aura dompté l'Esprit de tentation qui est entré en elle lors de la Chute. Elle ne sera ainsi que lorsqu'elle ne s'apercevra plus de sa beauté, car quiconque se regarde avec trop de complaisance intérieure et égoïste devient stupide, attendu que l'âme ne peut cohabiter avec cette essence du Chaos qui a cherché à remplacer le Principe divin.

     Regardons-nous pour devenir mieux que nous ne sommes et pour donner de la joie à notre ambiance, mais l'être qui se complaît en lui-même, est semblable à un foetus dont la tête se replie sur le ventre.

     L'Homme auquel la forme et l'esprit de la forme suffisent, n'est pas un homme divin, c'est un pauvre esclave enchaîné par Circé et s'il ne l'est déjà, il deviendra semblable au porc.

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     Quelle est parmi les femmes, celle qui se croit vierge des insinuations du Spiritus Mundi ?

     Quelle est celle qui « a mis le pied sur la tête du serpent » ?

     Quelle est celle qui est soumise, douce et voilée ?

     Seule la VIERGE MARIE, devant qui nous nous inclinons bien bas, conçut par l'opération du Saint-Esprit et donna au monde Jésus.

     La Femme, en son rôle de mère, a la Vierge pour modèle ; mais pour expliquer et comprendre la Femme-épouse, c'est Ève qu'il faut regarder (2).

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     FEMMES, FEMMES, veillez sur vous, votre Heure est là !

     Depuis longtemps je vous l'ai crié : « L'Heure approche où vous serez en jeu, fasse le Ciel que vous soyez prêtes ». Or, cette Heure est venue, ne sentez-vous pas tressaillir en vous les fibres qui, sous le souffle de l'Adversaire, vibrent douloureusement ; puis peu à peu ces rythmes dolents vous entraînent en une sarabande infernale, dont vous ne pourrez plus sortir ; je crie casse-cou, je hurle à la mort non physique mais morale, intellectuelle, psychique, - oui, la mort de l'âme.

     Craignez de retourner à la Terre avec le Spiritus Mundi, si vous ne suivez pas la Voie que les hommes vous ont tracée, je devrais dire plutôt les sages, les envoyés d'En-Haut.

     (3) Attention, en cette Heure de douleur horrible où les démons hurlent pour donner l'épouvante, où les hommes emportés par la tourmente vont, soit à la mort glorieuse soit à la lâcheté, vous qui devriez faire contrepoids, vous qui devriez redoubler de bonté, de tendresse, de fidélité, d'abnégation, que faites-vous ?

     Ah ! je vous vois partout, cherchant à assouvir une soif de passions qui, chez l'une, se nomme sensibilité, chez l'autre adjuvant-dérivatif à sa peine, etc., etc., où en arriverez-vous ?

     Je vous entends parler comme des filles perdues, et le diable vous attend au dernier carrefour de la vie. Là, ivres, désorbitées, vides, sans pudeur, sans honneur, qui vous recevra ? Y pensez-vous ? Eh bien ! c'est Lui, Lui qui, autrefois, vous disait : « Désobéis, l'homme est un niais, toi qui es plus courageuse, toi qui ne crains rien, tu domineras tout, car Dieu lui-même a peur de toi »...

     Folie, folie, folie...

     Attention...

     Je sais bien que Jérémie et d'autres ont crié, ont pleuré, et n'ont pas beaucoup changé les coeurs ; mais quand même, j'ai demandé au Fils de m'autoriser à vous avertir, Il l'a permis, et je crie : Prenez garde, ne vous endormez pas maintenant, car nous n'avons pas fini. En septembre 1913 je vous disais : la révolte des femmes commence, ce n'est que le début, et l'Adversaire va les exciter de telle sorte qu'elles soient justes à point à l'HEURE DE LA TENTATION, oui, il en sera de même pour l'Homme, mais c'est la Femme qui, la première, subira cette influence diabolique, (se méfier de tout ce qui s'appelle revendication des droits, c'est la porte ouverte à la Révolte et à l'oubli du Devoir).

     Femmes, si vous ne marchez pas droit, quelqu'un viendra qui, comme ce législateur arabe, vous mettra au second plan, vous obligeant à être l'esclave de l'Homme, au lieu d'être sa compagne, son amie, sa véritable moitié. Si vous ne pouvez comprendre, si vos natures sont rebelles à la Vérité, libre à vous.

     Depuis longtemps j'observe votre marche, ainsi que les différentes conditions sociales où vous ont placées les législations successives, tantôt au faîte, tantôt au pied, mais bien rarement à votre place réelle (4). Entre les mains de l'Adversaire, oscille la Balance ! Le point d'équilibre est le Foyer, pour vous y maintenir, il vous suffira de mettre en action toute la puissance d'Amour que le Créateur a placée en votre âme.

     Et vous Hommes, si toutefois vous méritez encore ce nom . Qu'avez-vous fait de votre compagne? Un jouet, un instrument? Craignez donc de récolter le fruit de vos semailles, et ressaisissez-vous, sinon vous les suivrez encore une fois dans l'abîme.
 

XLIV. - LE DEVOIR FÉMININ

     Un jour il m'est posé la question suivante : « Vous nous avez toujours dit jusqu'à présent de faire le bien autour de nous, que les femmes devaient être compatissantes envers toutes les douleurs qu'elles rencontraient ! Et maintenant vous nous dites de ne pas nous occuper des cris et des lamentations que nous entendons, et cela dans la crainte d'être séduites : alors nous ne comprenons plus ?

     Réponse : Femmes vous devez être des coeurs ardents, vos âmes doivent être lumineuses d'Amour. Mais il ne faut pas oublier votre devoir, faites-le donc promptement et bien, tel qu'il se présente. Ce devoir c'est d'être des épouses fidèles, des vierges sans désirs impurs.

     La femme mariée doit suivre son mari, sans comparer sa tâche plus ou moins dure à celle de telle autre de ses soeurs.

     Que le femme se donne tout d'abord à son Foyer, qui doit être comme un temple dont elle est la vestale, gardienne jalouse du feu de ce Foyer ; elle doit faire tout ce qui est humainement possible et plus encore pour qu'il soit propre, sain et même agréable, afin que le Dieu-Amour qui doit l'habiter n'y soit pas en mauvaise compagnie.

     Puis Ce devoir primordial accompli, que les femmes fassent rayonner autour d'elles cet amour, cette bonté, dans leurs paroles d'abord (que de mal les femmes font avec leur langue), dans leurs attitudes, leur mise, leurs relations avec les autres femmes, les enfants, quant aux hommes cela ne les regarde pas, sinon pour des cas extraordinaires, mais toutefois de concert avec leur mari.

     Qu'elles ne se laissent pas séduire par les lueurs, les mirages, les lamentations, les cris qui les entourent ; le danger existe partout, l'époux le pressent toujours quand il est à son poste.

     Rien ne pourra séparer les époux qui, se supportant, se soutenant l'un l'autre et priant ensemble, font une place au Foyer pour l'aide du CIEL.

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(1) Voir Lueurs Spirituelles. T. II. Incarnation du Verbe.
(2) Voir Lueurs Spirituelles, T. 1, « La Femme ».
(3) Écrit pendant la guerre.
(4) Dans certains pays étrangers, les femmes ont obtenu le droit de s'occuper de politique Que notre France en soit épargnée !