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CHAPITRE VIII
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LE CONGRÈS DE LONDRES, AOÛT 1900
I. Pourquoi ce choix de Londres. II. Physionomie de ce quatrième congrès. - Ill. Trois discours remarquables. - IV. Encore contre les rabbins. - V. Abstention des riches Juifs anglais, à l'exemple de tous les grands Juifs arrivés à la fortune. - VI. Une recrue inattendue, d'une importance considérable.- VII. Appréciation des résultats du congrès et des décisions prises. - VIII. Quoique en baisse en Occident, le Sionisme n'est pas mort.
I
Il avait été proposé, à Bâle, à la fin du troisième congrès, de ne réunir le quatrième congrès sioniste que dans deux ans, c'est-à-dire en 1901, et encore à Bâle. Des raisons inconnues du public ont déterminé les directeurs du Sionisme à maintenir la convocation annuelle, c'est-à-dire au mois d'août de 1900, mais cette fois à Londres.
Pourquoi ce choix de Londres ? Bâle, dont les congressistes avaient chanté les grâces de son accueil, avait-il cessé de plaire ? Il est probable que non. Mais 1900 allait être l'année de l'Exposition universelle si grandiosement préparée a Paris. L'attention des peuples y allait être attirée, fixée sur une foule de spectacles et de réunions diverses, et il était à craindre qu'on n'accordât qu'une oreille distraite à la réunion des Sionistes. Ceux-ci, très calculateurs, ont donc estimé que la ville de Londres, particulièrement avide de nouveautés à l'exemple de l'antique Athènes, se porterait davantage autour de leurs travaux et les communiquerait au loin par ses nombreux journaux.
Un autre motif du choix de la capitale anglaise aurait été, d'après le docteur Herzl, que, dans la défaveur générale qui se manifeste actuellement à l'égard des Juifs, « l'Angleterre ne nourrit pas de haine contre l'ancien peuple de Dieu (1). »
Enfin un troisième motif, signalé par un journal des mieux renseignés, serait « que l'East-End de Londres est pour les Israélites russes et polonais la première étape vers le pays de Chanaan. C'est là que, chaque année, ils arrivent par milliers (2), » et qu'ils s'établissent en masses malheureuses et le plus souvent déçues.
II
Quoi qu'il en soit, c'est dans ce quartier d'East-End de Londres que le congrès s'est ouvert, le 13 août 1900, pour s'y continuer jusqu'au 16. La salle choisie, Queen's Hall, située à l'extrémité de la Regent street, pouvait, avec ses deux galeries, contenir 2000 personnes. Décorée de bannières aux couleurs sionistes, blanc et bleu, elle se terminait par une estrade garnie de plantes vertes (3).
Étaient présents environ 600 délégués israélites envoyés des divers pays de l'univers. Les pays représentés étaient les suivants : Angleterre, Russie, Amérique, Autriche, Allemagne, Roumanie, Bulgarie, Serbie, Turquie, Palestine, les Indes, Transvaal et Algérie. Par contre, aucune délégation officielle ne représentait les Juifs de France, de Hollande, de Belgique, d'Italie et de Suisse absence remarquée et hautement significative des sentiments du judaïsme occidental à l'égard du Sionisme. Et ce qui achevait de caractériser d'avance ce qu'allait être l'esprit du congrès, c'est que, dans le programme de ses travaux, ne figuraient guère que des docteurs imbus des idées juives orientales, venus qu'ils étaient de Vienne, de Cologne, de Kieff, de Varsovie, de Berlin, de Saint-Pétersbourg. Plus de 200 télégrammes, lus dès l'ouverture du congrès, les encourageaient dans l'accentuation du Sionisme, en même temps que l'assiduité des 2 000 congressistes allait s'unir à ces sympathies envoyées de loin. « Il faut rendre cette justice aux Sionistes, a écrit, en effet, un témoin oculaire, qu'ils sont ardents et passionnés pour leur idée. Leur assiduité ne se dément pas. Aujourd'hui, comme aux premiers jours, près de 2 000 assistants sont entassés dans les galeries. Dans la salle on est plus serré que jamais (4).
III
Parmi les discours qui furent prononcés, trois d'entre eux se rattachent plus particulièrement au mouvement sioniste. Le premier, celui du docteur Herzl, président du congrès, a été, sous un voile artistement tissé de mots éloquents, un aveu d'arrêt, sinon d'insuccès. « Il a dû, en effet, reconnaître, - contrairement aux bruits savamment répandus il y a un ou deux ans, - que le Grand Turc ne lui avait fait aucune promesse ; que la charte rêvée, il ne l'avait pas, mais qu'il espère l'obtenir dans un temps indéterminé (5). Toutefois il n'y a pas lieu de se décourager. « Nous voulons, a-t-il dit, organiser le judaïsme pour l'avenir. La maison que nous voulons lui construire sera telle que ceux qui nous combattent voudront aussi y demeurer. Tout ce qui se passe démontre l'insuffisance de la direction actuelle du judaïsme. Nous seuls, Sionistes, sommes en possession de la pensée libératrice et avons la solution définitive de l'avenir. Mais ceux qui veulent des succès immédiats n'ont qu'à se détacher de notre bannière. Il faut une grande patience quand on poursuit un grand but (6). »
Le second discours important, celui de Max Nordau, a ajouté un motif nouveau aux motifs antérieurement mis en avant pour l'opportunité d'une reconstitution de la nationalité juive à Jérusalem. Ce motif nouveau serait les menaces populaires qui se manifestent de partout à l'égard des Juifs dispersés. Celui que ses coreligionnaires ont surnommé « le Cassandre du judaïsme contemporain (7) » a eu, en effet, la franchise de reconnaître que « l'antisémitisme avait gagné les couches profondes de la société dans tous les pays. En Bohême tout le peuple se soulève, animé de la haine du Juif, et en Prusse même spectacle. Les gouvernements, il faut le dire, n'ont pas manqué à leur devoir. Les autorités ont fait tout ce qu'elles pouvaient. Mais il n'y a pas à se le dissimuler le judaïsme est sous la seule protection des gouvernements et n'a plus à compter que sur eux. Que peut-il arriver ? Supposez que la poussée populaire change les pouvoirs publics, ou que les pouvoirs viennent à préférer la popularité à la justice, ou que, de notre part, une négligence ou une imprudence commises rendent difficile l'action protectrice des pouvoirs publics, et l'on verra ce qu'il adviendra du judaïsme !... Ne comptons pas sur l'Europe, ne nous illusionnons pas sur l'intérêt que les peuples nous portent. Voulez-vous bien mériter de votre peuple et sauver son avenir ? voulez-vous mériter le respect des peuples chrétiens que vous auriez tort de dédaigner ? Eh bien ! vous avez les hautes relations, l'influence, les millions, l'habitude et la pratique des grandes entreprises ; profitez-en pour donner une patrie à votre peuple (8). »
Le troisième discours important, celui du docteur Bodenheimer, a développé, comme le précédent, l'opportunité d'un retour du judaïsme à Jérusalem, mais en l'établissant, non pas sur la nécessité de se mettre à couvert des menaces populaires, mais sur l'esprit de nationalisme qui agite et groupe actuellement la plupart des peuples.
« On nous objecte, a dit M. Bodenheimer, à quoi bon se réunir tous sur un point du territoire ? La mission du judaïsme n'est-elle pas d'être sur toute la terre le cosmopolite, l'élément inassimilé entre tous les peuples et, en quelque manière, le représentant et le propagateur d'une civilisation universelle, civilisation de l'humanité et non pas de tel ou tel peuple ? Ces idées datent de la Révolution française. Alors on ne parlait que de l'humanité, de l'homme, des droits de l'homme, de la fraternité universelle. Ces idées plurent à tous les écrivains et penseurs que le judaïsme a eus en ce siècle. Mais on a bientôt reconnu par la force des choses que cette fusion générale de l'humanité ne pourrait se réaliser que dans un avenir inapercevable, tant il est lointain. Bien au contraire, dans le cours de ce siècle, les peuples se sont affirmés distincts les uns des autres. Ils ont fait tous leurs efforts pour asseoir leur bonheur et leur destinée sui' l'idée et le sentiment de leur nationalité propre, en sorte que l'histoire marche juste à l'encontre de la formule humanitaire et universelle tant répétée à la fin du siècle dernier. Cette conception d'un judaïsme cosmopolite, citoyen de l'univers, ne s'accorde plus avec le nationalisme qui est aujourd'hui l'Évangile de tous les peuples, et il ne reste qu'à se demander pourquoi le peuple juif serait entre tous le seul qui ne cherche pas à réaliser l'idéal national, c'est-à-dire à se donner un pays et des frontières entre lesquelles chaque peuple est chez lui et se développe selon sa manière d'être, sous ses lois à lui (9).
IV
À l'opposition de ces sentiments qui, on doit le reconnaître, ne manquent ni de loyauté ni de grandeur, s'est maintenue et se maintient plus que jamais tenace l'hostilité de la plupart des rabbins occidentaux. Aussi le quatrième congres sioniste a-t-il tenu, comme ses devanciers, à dénoncer publiquement cette attitude anormale au point de vue israélite. Les Archives israélites, non moins hostiles que les rabbins, ne pouvaient, à cette annonce, manquer de s'indigner. Immédiatement elles dénoncèrent de la sorte l'esprit du congrès :
« Suivant le programme, M. le docteur Herzl et M. le docteur Nordau ont récité leurs litanies habituelles, et le judaïsme officiel, comme ces messieurs appellent les chefs des communautés, ont passé, dans leur bouche, un mauvais quart d'heure, comme on dit (10).
Ces litanies contre les rabbins, un télégramme assez expressif dans son laconisme les a résumées ainsi : « Dans leurs discours, les deux premiers orateurs, Herzl et Max Nordau, se livrent à d'amères récriminations contre l'égoïsme, l'imprévoyance et l'incapacité du judaïsme officiel, en présence des catastrophes inévitables qui menacent les Juifs (11).
V
Parallèlement à l'hostilité du Rabbinat, on a vu se produire au congrès de Londres, comme à ceux de Bâle, l'abstention calculée des familles juives opulentes. Le riche Israélite britannique s'est à peu près complètement assimilé à son entourage. Il se trouve heureux et confortablement à Londres ou à Manchester, et il se demande pourquoi il s'en irait à Jérusalem ou à Jéricho. Il ne voit pas de raisons pour que d'autres y aillent (12). » L'un des adversaires les plus résolus du Sionisme en Israël, c'est donc le Juif arrivé, celui qui, selon le Deutéronome, étant devenu gras, épais, replet, regimbe (13), en un mot le grand Juif, comme on l'appelle. Aussi ne saurait-on s'étonner de la froideur que la presse londonienne a manifestée à l'égard de ce quatrième congrès. Après en avoir signalé l'ouverture, elle s'est abstenue d'en raconter les phases et les détails, maintenue qu'elle était, dans cette réserve commandée, par l'argent tout-puissant des capitalistes juifs, « peu portés à se considérer comme des exilés dans une vallée de larmes, à accrocher leurs lyres aux arbres des bords de la Tamise et à laisser tomber des larmes dans les eaux de ce fleuve, qui roule déjà tant de choses (14). »
VI
Il importe cependant de constater qu'au milieu de cette abstention de la richesse, une exception s'est produite de la part d'un personnage considérable, et dont l'adhésion au Sionisme est venue réconforter, réjouir le cœur de ses champions. Ce personnage est sir Francis Montefiore, l'un des Juifs les plus riches de l'Angleterre. « Nombrer les domaines, les grandes entreprises, les palais, les monceaux d'or qui composent l'immense fortune de Francis Montefiore serait aussi long que le dénombrement des guerriers dans Homère, a écrit avec esprit le correspondant d'une feuille parisienne (15). Aussi l'apparition à la tribune du congrès de ce grand d'Israël fut-elle saluée par d'unanimes applaudissements, applaudissements qui se transformèrent en un délire d'enthousiasme, lorsqu'on entendit ces paroles tomber de ses lèvres : « Le Sionisme m'a été inspiré par Moses Montefiore (16), mon oncle. » À ce nom de Moses Montefiore, tout le monde s'était levé d'un mouvement unanime, les mouchoirs s'agitaient, les exclamations se répétaient, et, pendant plusieurs minutes, ce fut comme un bruit de tonnerre. Le journal les Archives israélites lui-même, quoique peu sympathique au mouvement sioniste, s'est vu obligé de constater et d'enregistrer cet enthousiasme ; on lit dans son numéro du 6 septembre 1900 « Les déclarations sionistes de sir Francis Montefiore ont été accueillies avec un véritable enthousiasme.
VII
Cette recrue inattendue modifiera-t-elle l'attitude des rabbins et l'indifférence des grands d'Israël ? Il est probable que non. Imprimera-t-elle une impulsion plus effective aux visées du Sionisme ? C'est encore à en douter. Le doute s'accentue même davantage lorsqu'on se rend un compte exact des résultats pratiques produits e ce quatrième congrès.
Ces résultats pratiques peuvent être examinés par rapport à trois chefs les concessions espérées du sultan ; l'assistance financière des Juifs et la solidité de la Banque coloniale ; la foi même des Sionistes et leurs moyens d'action.
Les concessions espérées du sultan devaient être une charte accordant aux Sionistes un large territoire en Palestine, où il y a de vastes étendues de terrains incultes. Cette charte serait analogue à celle que le gouvernement anglais a accordée à la compagnie Sud-Africaine et pourrait être garantie par les puissances européennes.
Or, ainsi qu'on l'a vu précédemment, le docteur Herzl a dû faire l'aveu que cette charte rêvée, ambitionnée, sollicitée, n'avait pu encore être obtenue. Sur quoi les Archives israélites ont pu faire les réflexions suivantes :
« Il y a deux ou trois ans, le bruit circulait couramment dans les cercles sionistes que le sultan était tout prêt à céder la Palestine à bail. On parlait à mots couverts, mais avec des airs très entendus, d'un voyage fait par le docteur Herzl à Constantinople et où, en diplomate consommé, il avait obtenu de la Porte les promesses les plus formelles. L'assentiment définitif n'était qu'une affaire de temps et d'argent. Sur ces nouvelles - qu'on ne démentait pas dans les hautes régions sionistes - les cervelles juives, eu Russie, en Galicie, en Roumanie, - partout ou l'on souffre de l'injustice des lois ou de l'inclémence du sort, s'échauffaient, entraient en ébullition, et les imaginations brodaient, et l'on attendait d'un lendemain très prochain la reconstitution du royaume d'Israël, de l'État juif. Le temps s'est écoulé, les congrès ont succédé aux congrès ; plus d'un ménage de nécessiteux s'est saigné à blanc pour souscrire une action du fameux fonds d'État national, juif..., et le mirage est resté mirage, c'est-à-dire trompeur, en un mot, pour appeler les choses par leur nom, une colossale déception (17). »
Quant à l'assistance financière des Juifs et à la solidité de la Banque coloniale, voici encore l'appréciation du même journal, les Archives israélites :
« Le vote du compte rendu financier a, au dernier congrès, soulevé de nombreuses critiques. On l'a épluché, passé au crible d'une discussion acérée. Des propos aigres-doux ont été échangés à cette occasion, et, sans la menace d'une démission en masse du Comité d'action, il n'aurait pas été voté par une asemblée dans les rangs de laquelle une légitime défiance sur la valeur des chefs du mouvement sioniste a pénétré. Le fiasco de l'emprunt, à demi avoué sous les réticences, a aussi glacé un enthousiasme déjà mis à une rude épreuve, et l'indifférence qui, au dehors, a accueilli les travaux du congrès n'a pas été étrangère au découragement général (18). Reste à déterminer l'état d'âme du Sionisme, c'est-à-dire sa propre foi en son œuvre et en ses moyens d'action. Or, à s'en rapporter encore au journal précité, il y aurait également baisse et même une baisse très sensible sur ce point-là, assurément le point capital.
« L'impression qui se dégage, disent les Archives, du congrès qui vient de se tenir à Londres, c'est qu'il a, comme on dit, du plomb dans l'aile. Rien n'est plus significatif, plus frappant à cet égard, que la proposition faite par un délégué de ne réunir le congrès que tous les deux ans. Naguère, une pareille motion, si on s'était hasardé à la faire, eût soulevé un véritable tollé, et son auteur courait le risque d'être hué par l'assemblée debout et frémissante d'indignation. Or, elle a été écoutée avec attention et mise aux voix. Et si elle n'a pas recueilli la majorité, elle a obtenu ce qu'on appelle une belle minorité. Il n'y a pas à dire, l'enthousiasme des premières années, alors que le Sionisme naissant à la vie publique faisait tourner tant de têtes en Israel et allumait dans une foule de cœurs, en Russie, en Galicie, voire aux États-Unis, la flamme des plus glorieux espoirs, a fait place à une lassitude dont les séances du congrès de Londres nous ont révélé l'incontestable existence, en dépit des efforts faits pour le masquer aux yeux du public... La foi dans les destinées du Sionisme a singulièrement décrû. Beaucoup ont dû reconnaître qu'il était un beau rêve, mais rien qu'un rêve (19). »
VIII
Que faut-il penser de ces diverses appréciations relatives aux trois chefs de résultats que nous avions à examiner ? Notre avis est que, si elles sont justes pour les deux premiers chefs, elles sont entachées d'exagération pour le troisième. On ne doit pas oublier qu'elles émanent d'un organe qui n'a cessé de faire échec au Sionisme depuis le jour de son, apparition. La preuve que l'ardeur de ses partisans, pour n'être pas aussi précipitée qu'aux premiers jours, est toujours agissante, c'est qu'en ce quatrième congrès ils se sont parfaitement mis d'accord sur plus d'un point important. On a déterminé, en effet, les moyens à mettre eu œuvre pour augmenter le nombre des adeptes au Sionisme, pour les enthousiasmer en faveur de cette idée, pour les mettre à même d'exercer dans l'avenir quelque métier ou industrie dans la patrie espérée et retrouvée, pour affilier les associations sionistes les unes aux autres de manière à unifier les forces, pour créer un journal quotidien qui sera publié en langue allemande, pour se servir de tous les procédés possibles de propagande et de publi-cité : brochures, feuilles volantes, calendriers, images, conférences et séances à projections lumineuses sur la Palestine, etc (20). Tout cela n'établit-il pas, à l'encontre des Archives israélites, que le Sionisme n'est pas encore entré dans la période d'agonie. Assurément, le judaïsme occidental continuera à lui faire opposition dans la personne des rabbins et des grands d’Israël. Mais le fait même d'avoir fixé un nouveau congrès, qui sera le cinquième, pour le mois d'août de l'année 1901, est une preuve que la flamme allumée dans des milliers de cœurs pour un retour à Jérusalem et le relèvement d'une Patrie juive n'est pas encore éteinte.
(1) Réveil d'Israël, septembre 1900.
(2) La Croix, 21 août 1900.
(3) Libre Parole, 15 août 1900.
(4) Libre Parole, 18 août 1900.
(5) Les Arch. israél., 30 août 1900.
(6) Le Réveil d'Israël, novembre 1900.
(7) Arch. Israél, 30 août 1900.
(8) Libre Parole, 15 août 1900 ; Réveil d'Israël, novembre 1900.
(9) Libre Parole, 18 août 1900.
(10) Arch. israél., 16 août 1900.
(11) Libre Parole : « Par dépêche de notre envoyé spécial, Londres, 13 août. » - Télégramme confirmé par le récit des Arch. israél., 30 août 1900.
(12) La Croix, 21 août 1900.
(13) Deutér., XXXII, 15.
(14) Libre Parole, 17 août 1900.
(15) Ibid., 18 août.
(16) Moses Montefiore fit avec Crémieux le voyage de Constantinople pour obtenir du sultan la grâce des assassins du P. Thomas. II ne cessa de travailler jusqu'à l'âge le plus avancé à l'expansion et â la puissance du judaïsme.
(17) Arch. israél., 13 septembre 1900.
(18) Archiv, israél., 13 septembre 1900.
(19) Arch. israél., 13 septembre 1900.
(20) Libre Parole, 21 août 1900.