ASCENSION III
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TROISIÈME SERMON POUR LE JOUR DE L'ASCENSION. Sur l'entendement et la volonté.

 

1. C'est aujourd'hui que le Seigneur du ciel s'élève par une puissance céleste au plus haut des cieux, se dégage comme d'une vaine fumée des infirmités de la chair et revêt un vêtement de gloire. Le soleil s'est élancé dés son lever, sa chaleur a grandi et a pris de la force, il a prodigué et multiplié les flots de sa lumière sur la terre, et personne ne peut échapper à sa chaleur. La Sagesse de Dieu est retournée au séjour de la sagesse, là où tous les habitants comprennent et recherchent le bien, et n'ont pas moins de perspicacité pour le découvrir que de bon vouloir pour écouter son langage. Quant à nous, nous habitons dans un pays où la malice abonde, où la sagesse est rare, « parce que le corps qui se corrompt appesantit l'âme, et cette demeure terrestre abat le sens par la multiplicité des soins qui l'agitent sans cesse (Sap. IX, 15). » Par le sens dont il est parlé ici je pense qu'il faut entendre l'intelligence. En effet, on petit dire qu'elle est véritablement abattue lorsqu'elle se livre à mille pensées, et ne se recueille point dans la seule et unique méditation de la cité par excellence dont toutes les parties sont dans une parfaite union entre elles (Psal. CXXI, 3). Il faut que cette intelligence soit accablée, distraite par une foule de choses, en mille et mille manières. Quant à l'âme dont il est aussi parlé en cet endroit, je pense qu'elle n'est autre que nos affections qui cèdent à mille passions diverses dès que le corps se corrompt et qui, non-seulement ne peuvent se guérir, mais ne sauraient même se modérer jamais, tant que la volonté ne recherche point une seule chose, et ne tend point à cette seule et unique chose.

2. Il y a donc deux choses à purifier en nous, l'intelligence et la volonté; l'intelligence afin qu'elle apprenne à connaître , la volonté afin qu'elle sache vouloir. Heureux, oui bien des fois heureux sont Elie et Enoch qui sont éloignés de toutes les choses et de toutes les occasions qui peuvent affaiblir leur intelligence ou leur volonté : ne vivant désormais que pour Dieu, ils ne connaissent que Dieu et ne veulent que lui, d'ailleurs nous lisons au sujet d'Enoch (a) : « Il a été enlevé de peur que la malice des hommes ne corrompit son intelligence et que les apparences trompeuses des choses ne séduisissent son âme (Sap. IV, 11). » Pour nous, notre intelligence était troublée, pour ne point dire aveuglée, et notre volonté était souillée et même infiniment souillée; mais le Christ est venu illuminer notre intelligence et le Saint-Esprit purifie notre volonté. En effet, le Fils de l'homme a opéré tant et de telles merveilles sur la terre qu'on peut bien dire qu'il a arraché notre intelligence à l'influence de toutes les choses du monde, et nous a mis en état de penser constamment, sans jamais nous lasser, aux merveilles qu'il a faites. On peut bien dire qu'il a ouvert à vos pensées un vaste champ à parcourir, et que le torrent de ces pensées coule dans un lit si profond que, selon le Prophète, il est impossible de le passer à gué (Ezech. XLVIII, 5). En effet, qui peut se rendre compte, par la pensée, à quel point le Seigneur de toutes choses nous a prévenus, comment il est venu à nous, et nous a secourus, comment sa Majesté sans pareille a voulu mourir, afin que nous eussions la vie, a voulu être esclave pour que nous fussions rois, a voulu aller en exil, afin que nous revinssions dans la patrie, a voulu enfin descendre aux oeuvres les plus serviles, pour nous établir sur toutes les merveilles de ses mains?

3. Le Seigneur des apôtres s'est montré lui-même si manifestement aux

 

a. Saint Bernard entend ici ces paroles d'Enoch, mais dans la Sagesse elles ont un sens général. Il est parlé d' Enoch en particulier au chapitre quarante-quatrième, verset seizième de l'Ecclésiastique, en ces termes : « Enoch plut à Dieu et fut transporté dans le Paradis . » On retrouve la même chose plus loin dans le cinquième sermon de saint Bernard, sur l'Ascension, n. 9.

 

apôtres que, dès lors, ce n'est plus par les créatures visibles que nous avons pu comprendre ce qu'il y a d'invisible en Dieu (Rom. I, 20), mais c'est en contemplant face à face celui qui a fait toutes choses. Comme les disciples étaient des hommes charnels tandis que Dieu est esprit, et qu'il n'y a rien de commun entre la chair et l'esprit, il s'est voilé pour eux sous des dehors corporels, et leur a montré dans une chair vivifiante le Verbe de Dieu incarné, c'était leur montrer le soleil derrière un nuage, une lumière éclatante dans un vase de terre, un flambeau allumé dans une lanterne. Le souffle de notre bouche est le Seigneur Christ, car c'est à lui que nous disons : «Nous vivrons sous votre ombre parmi les nations (Thren. IV, 20), » sous votre ombre, dit le Prophète, au milieu des peuples, non point au milieu des anges, où il nous sera donné de contempler sa lumière dans tout son éclat, avec un oeil d'une pureté parfaite. Voilà pourquoi il fut dit à Marie que la vertu du Très-Haut la couvrirait de son ombre, parce qu'il y avait lieu de craindre pour elle, si elle se fût trouvée inondée de tout l'éclat de sa lumière, qu'elle ne pût même de son regard d'aigle contempler la divinité dans toute sa splendeur. Le Seigneur ne s'est donc montré à ses disciples, dans la chair, que pour détacher toutes leurs pensées des choses de ce monde et les reporter sur sa personne visible qui disait et faisait des choses merveilleuses, et, par la chair, les conduire à l'esprit, car Dieu est esprit, et il faut que ses adorateurs l'adorent en esprit et en vérité (Joan. IV, 24). Ne vous semble-t-il pas, après cela, qu'il a encore éclairé leur esprit quand il ouvrit leur intelligence et leur fit comprendre le sens des Ecritures, en leur montrant qu'il fallait que le Christ souffrît, ressuscitât d'entre les morts et entrât par cette voie dans sa gloire (Luc. XXIV, 26)?

4. Mais, habitués à jouir de la présence de cette très-sainte chair, les apôtres ne pouvaient entendre parler d'un départ qui devait les priver de la présence du Seigneur, eux qui avaient renoncé à font pour lui. Pourquoi cela? C'est parce que si leur intelligence était éclairée, leur volonté n'était pas encore purifiée. Aussi, entendons-nous leur doux maître leur dire avec beaucoup de douceur et de bonté : « Il vous est utile que je m'en aille; car si je ne m'en vais point, le Consolateur ne viendra point à vous... Mais parce que je vous ai dit ces choses votre coeur se remplit de tristesse (Joan. XVI, 7 et 6). » Mais d'où vient que tant que le Christ restait, sur la terre, l'Esprit-Saint ne pouvait descendre sur les apôtres? Est-ce qu'il lui était pénible de se trouver avec cette chair qui a été conçue et est née de lui, et par son opération, dans le sein d'une vierge et d'une vierge mère? Loin de nous cette pensée. Mais il voulait nous tracer la route que nous devons suivre, et imprimer en nous la forme qui doit être la nôtre. Et, en effet, le Christ s'éleva dans les airs, au milieu des larmes de ses apôtres, mais il leur envoya le Saint-Esprit qui purifia ou plutôt changea leurs sentiments, c'est-à-dire leur volonté; en sorte que dès-lors, après avoir voulu le retenir parmi eux, ils étaient heureux, au contraire, qu’il fût retourné dans les cieux. Voilà comment s'accomplit cette parole prophétique du Seigneur : « Vous serez dans la tristesse, mais cette tristesse se changera en joie (Joan. XVI, 20); » c'est ainsi que le Christ éclaira leur intelligence et que le Saint-Esprit purifia leur volonté, en sorte que pour eux, connaître le bien c'est le vouloir ; or, c'est dans ces dispositions seulement que se trouve la religion parfaite ou la perfection religieuse.

5. Il me revient en mémoire, en ce moment, ce que le saint prophète Elisée répondit au prophète Elie, quand il lui disait de lui demander ce qu'il voudrait au moment où il se séparerait de lui, on lui serait enlevé : « Je demande, dit-il, que votre double esprit demeure en moi. Elie reprit : Vous me demandez là une chose bien difficile. Néanmoins si vous me voyez quand je vous serai enlevé, vous aurez ce que vous demandez (IV Reg. II, 9 et l0). » Ne vous semble-t-il pas que le prophète Elie est la figure du Seigneur au jour de son ascension, et que le prophète Elisée est celle des apôtres. qui soupirent avec inquiétude au moment où le Christ monte dans les cieux ? De même que Elisée ne pouvait détacher ses yeux du prophète Elie, ainsi les apôtres ne pouvaient renoncez à la présence de Jésus-Christ. C'est à peine s'il put leur persuader que sans la foi il est impossible de plaire à Dieu. Mais que faut-il entendre par ce double esprit que Elisée demande, sinon la lumière de l'intelligence et la purification de la volonté? C'est une chose difficile que d'avoir ce double esprit, car il est bien rare de trouver sur la terre un homme à qui il soit donné de le posséder. « Néanmoins, avait dit Élie, si vous me voyez quand je vous serai enlevé, vous aurez ce que vous demandez.» Vos chers disciples, ô Seigneur Jésus, n'ont donc rien à perdre quand ils vous verront vous élever dans les cieux, et que, d'un regard plein de regret, ils vous suivront dans votre ascension pleine de force et de puissance. Nous pouvons certainement regarder comme le double esprit d'Elisée ce dont le Sauveur parle à ses apôtres en leur disant : « Quiconque croira en moi fera les oeuvres que, je fais, il en fera même de plus grandes encore (Joan. XIV, 12). » En effet, saint Pierre ne fit-il point de plus grandes choses que Jésus-Christ même, mais toutefois par Jésus-Christ, lorsque, selon les saintes Ecritures, «les populations apportaient les malades dans les places publiques et les déposaient sur de petits lits, afin que lorsque Pierre viendrait à passer, son ombre couvrit quelqu'un d'eux et les guérit de leurs maux (Act. V, 15) ? On ne voit, en effet nulle part, que le Sauveur ait guéri qui que ce soit par la seule vertu de son ombre.

6. Pour moi, je ne fais pas un doute que votre intelligence à tous ne soit illuminée, mais j'ai; plus d'un motif manifeste pour croire que votre volonté n'est pas également purifiée. Tous, en effet, vous connaissez la voie que vous devez suivre et la manière dont il faut marcher dans cette voie, mais vous ne le voulez point tous également. Il y en a plusieurs parmi vous, il est vrai, qui, non-seulement, marchent mais courent, mais volent à tous les exercices dont cette voie et cette vie sont remplies; pour eux, les veilles sont courtes, les mets qui leur sont servis sont agréables et doux, leurs pauvres vêtements sont bons, et les travaux de leur vocation non-seulement sont tolérables, mais même pleins de charmes et d'attraits; mais il y en a aussi d'autres pour qui il n'en est pas ainsi; c'est avec un coeur sec ou plutôt à contre-coeur et par une sorte de respect humain (a) qu'ils se traînent plutôt qu'ils ne se portent à toutes ces choses et sous l'empire seul de la crainte de l'enfer. Que dis-je? Il y en a même quelques-uns qui se sont fait un front de courtisane qui ne sait plus rougir, que nous ne pouvons même plus forcer à ces sortes d'exercices. Oui, mes frères, il y en a beaucoup, parmi nous, qui s'assoient à la même table que nous, dorment à côté de nous, mêlent leurs chants aux nôtres, partagent nos travaux, et que j'appellerai bien malheureux, misérables même , attendu que, partageant toutes nos tribulations, ils n'ont aucune part à nos consolations. Dirai-je que le bras du Seigneur s'est raccourci et qu'il ne peut plus donner à tous ses enfants, quand je sais qu'il n'a qu'à ouvrir la main pour combler tout être vivant de ses bénédictions? Quelle est donc la cause pourquoi il en est ainsi? La voici, je crois : c'est qu'ils ne voient pas le Christ lorsqu'il leur est ravi, en d'autres termes, ils ne songent pas comment ils les a laissés orphelins, qu'ils sont des étrangers et des voyageurs sur la terre, qu'ils sont ici-bas dans leur corps de corruption comme dans un horrible cachot, et qu'ils ne sont point avec le Christ. Pour ces religieux-là, s'ils demeurent longtemps ainsi sous le fardeau qu'ils supportent, ils finiront par succomber ou par en être écrasés; on peut dire qu'ils sont dans une sorte d'enfer et qu'ils ne respirent jamais pleinement à la lumière des miséricordes du Seigneur, ni dans cotte liberté de l'esprit qui seule rend doux le joug du Seigneur et son fardeau léger.

7. Or, cette tiédeur pernicieuse vient de ce que leur affection, c'est-à-dire leur volonté, n'est pas encore purgée, et que, pour eux, connaître le bien ce n'est pas encore le vouloir, parce qu'ils sont toujours pesamment attirés et subjugués par leur propre concupiscence. En effet, ils aiment dans leur chair toutes ces prévenances terrestres qui se manifestent par un mot, par un signe, par un fait, et de mille autres manières, et s'ils y renoncent quelquefois, ce n'est jamais sans espoir de retour. Voilà d'où vient qu'ils dirigent rarement leurs affections vers Dieu : leur componction n'est pas de tous les moments, elle a ses heures, et, si je puis le dire, ses moments. Or, l'âme ne saurait être remplie de la grâce du Seigneur dès qu'elle est sujette à toutes ces distractions;

 

a Dans plusieurs manuscrits, tel que celui de la Colbertine où, après ces mots :  « Plutôt qu'ils ne se portent, » on lit ces autres mots : « Ces malheureux, ces misérables même, » qui ne se trouvent ici que plusieurs lignes plus bas. Ces mots: « Par une sorte de respect humain, font complètement défaut. Toutefois, il nous a semblé que nous devions les conserver, de même que dans le cinquième sermon sur l'Ascension, n. 7, où on lit : « Enfin c'est à peine si la crainte de l'enfer, à peine si le respect humain les retiennent

 

mais si elle se dégage de celles-ci, elle sera comblée de celle-là, mais elle sera d'autant plus ou d'autant moins remplie de la grâce qu'elle se sèvrera plus ou moins de ces distractions charnelles. Ou plutôt, si vous l'aimez mieux, jamais, au grand jamais, les consolations de la grâce ne se mêleront à celles de la chair, car dès que leur huile ne trouve plus de vases vides, elle cesse de couler. D'ailleurs on ne peut mettre le vin nouveau que dans des outres nouvelles, si on veut conserver le vin et les outres. En effet, on ne peut mettre ensemble l'esprit et la chair, le feu et la tiédeur, surtout quand on sait que là tiédeur provoque le dégoût et les nausées au Seigneur même (Apoc. III, 16).

8. Mais si les Apôtres, parce qu'ils étaient encore attachés à la chair de Notre Seigneur, qui pourtant était Saint, car c'était la chair du Saint des saints, ne purent être remplis du Saint-Esprit que lorsque cette chair sainte leur fut enlevée, comment, tant que vous demeurerez attachés, collés à votre propre chair même, qui est on ne peut plus souillée, remplie de toutes les souillures qu'on peut imaginer, comment pouvez-vous espérer que vous recevrez cet esprit de toute pureté, tant que vous n'aurez pas tout à fait renoncé à ces consolations charnelles ? Sans doute dans le commencement, votre coeur sera rempli de tristesse; mais cette tristesse fera bientôt place à la joie. En effet, dès ce moment vos affections seront purifiées, votre volonté sera renouvelée, ou plutôt il en sera créé une nouvelle en vous, en sorte que tout ce qui vous avait d'abord paru difficile, impossible même, vous paraîtra plein de douceur, vous l'embrasserez avec une sorte d'avidité. « Envoyez votre esprit, dit le Prophète, et ils seront créés de nouveau, et vous renouvellerez la face de la terre (Psal. CIII, 30). » De même que c'est à l'extérieur qu'on distingue les hommes entre eux, ainsi est-ce à la volonté de l'homme qu'on reconnaît ce qu'il est à l'intérieur. Ainsi donc, lorsque le Saint-Esprit est envoyé dans un homme, la face de la terre est recréée et refaite de nouveau, c'est-à-dire de terrestre qu'elle est, sa volonté devient céleste, toute prête à obéir plus rapidement même que la pensée ne commande. Bienheureux ceux qui en sont là; non-seulement ils en sentent point la fatigue mais même leur coeur semble se dilater de bonheur d'une manière surprenante. Quant à ceux dont nous parlions tout à l'heure, Dieu en parle en ces termes effrayants : « Mon esprit ne demeurera point pour toujours en eux, parce qu'ils ne sont que chair (Gones. VI, 3), » c'est-à-dire charnels, et que tout ce qui était esprit en eux est devenu chair.

9. Eh  bien, mes très-chers frères, puisque c'est aujourd'hui que l'Époux nous est enlevé, non sans que nos coeurs en ressentent quelque émotion et quel que trouble, mais pour nous envoyer l'Esprit de vérité, pleurons et prions, afin qu'il nous trouve, ou plutôt qu'il nous rende dignes de le recevoir, et qu'il remplisse la maison où nous nous trouvons réunis, et que, par son onction, plutôt que par ses coups, il nous instruise de toutes choses, qu'il illumine notre intelligence et purifie notre volonté, qu'il vienne enfin à nous et établisse sa demeure en nous. De même que le serpent de Moïse dévora tous les serpents des mages (Exord. VII, 12), ainsi, lorsque cet esprit sera venu en nous, absorbera-t-il toutes nos affections charnelles, toutes nos délectations sensuelles, et répandra-t-il ses consolations dans nos âmes, fera-t-il succéder le repos au travail, la joie à la tristesse, et la gloire à l'ignominie, et nous rendra pareils aux apôtres qu'il avait remplis, et qui se retiraient le coeur plein de joie de devant le conseil, parce qu'ils avaient eu le bonheur de souffrir des affronts pour le nom de Jésus (Act. V, 41). En effet, l'esprit de Jésus est un esprit bon, saint, droit, doux et principal, qui rend doux et large tout ce qui semble étroit et difficile dans ce siècle mauvais, qui fait trouver du bonheur dans les opprobres, et nous montre la gloire dans le mépris des hommes. Suivant le conseil du Prophète, examinons nos voies avec soin et surveillons nos désirs; élevons au ciel nos mains et nos coeurs (Thess. III, 40), afin de nous réjouir, le jour de la descente du Saint-Esprit qui doit nous faire entrer dans toute vérité, selon la promesse du fils de Dieu.

 

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