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SERMONS DE SAINT AUGUSTIN

QUATRIÈME SÉRIE.

DISCOURS SUR LE PSAUME LXI.

SERMON AU  PEUPLE.

SOUMISSION A DIEU.

Séparé des méchants par la dignité de sa vocation, le chrétien, comme l’Eglise entière, se voit persécuté par eux, tantôt d’une manière sanglante, tantôt par des procédés violents et toujours honteux pour ceux qui les emploient. La lutte entre Babylone et la eité de Dieu, entre les justes et les pécheurs, durera jusqu’à la fin des siècles. Néanmoins, il reste soumis à Dieu : loin de se venger, il souhaite et demande la conversion de ses adversaires; il attend de Dieu son secours en ce monde et sa gloire en l’autre. Voilà les seuls biens réels qu’on puisse désirer; aussi, dans sa charité, s’efforce-t-il de détourner ses ennemis de l’amour des faux biens du monde et de les rapprocher de Dieu: là, ils apprendront à. connaître la vérité qui  éclaire l’homme, et à pratiquer la vertu qui le sauve.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXII.

SERMON AU PEUPLE.

DÉVOUEMENT A DIEU.

Ce psaume est une prophétie, qui concerne le Messie personnifié dans ses membres. Figuré par David, le chrétien se trouve, en cette vie, comme dans un désert aride , où rien ne saurait satisfaire ses désirs ; aussi a-t-il soin de s’unir à Dieu par ses pensées, ses affections et ses espérances. Pour sa récompense, il reçoit les consolations divines en ce monde, et jouira, dans l’autre, de l’éternelle béatitude. Au souvenir de ses immortelles destinées, il redouble ses prières et ses bonnes œuvres pour obtenir les bénédictions célestes, la sagesse, la vigueur de l’âme, la possession de Dieu, et dans le sentiment de tranquillité que lui inspire sa confiance en Dieu, il oublie ses épreuves et délie ses ennemis.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXIII.

SERMON AU  PEUPLE.

VANITÉ DE LA CRAINTE DES MÉCHANTS.

 

Les paroles de ce Psaume conviennent parfaitement à Jésus-Christ souffrant dans son corps et dans sa personne. Il demande à Dieu d’être délivré de la crainte de leurs ennemis, car ils ne sont pas redoutables. Les Juifs ont tendu des pièges au Sauveur ils ont mis en jeu toute leur malice, ils l’ont fait mourir mais en définitive, à quoi ont- ils réussi? à travailler à leur propre confusion, car Jésus-Christ est ressuscité, l’Evangile a été prêché dans le monde. Mais si la crainte de nos ennemis est vaine, celle de Dieu est nécessaire pour établir, dans notre coeur, la droiture qui nous préservera de la condamnation finale et nous sauvera.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXIV

SERMON AU PEUPLE.

LA DÉLIVRANCE.

Ezéchiel et Jérémie chantent le retour de Babylone à Jérusalem, d’où le crime du Calvaire a de nouveau banni les Juifs. Babylone ou confusion est la ville de Caïn, Jérusalem ou vision de la paie est la ville d’Abel. Ces deux cités mélangées ici-bas seront séparées par Dieu au jugement, Jérusalem à sa droite, Babylone à sa gauche. Nous sommes de Babylone par l’amour du monde, et de Jérusalem par l’amour de Dieu. — Ce Psaume est pour ceux qui commencent à sortir de Babylone, ou à aimer Dieu, à chanter Jérusalem, à l’habiter par le coeur. Ici-bas, quand nous soupirons après Jérusalem, la chair résiste, mais la mort sera détruite et la charité fera de nous un holocauste. Toute chair ou tons les hommes viendront au Seigneur; on leur a prêché l’idolâtrie, mais Dieu leur remettra leurs fautes par l’expiation du Calvaire, dont l’effet est figuré par l’entrée du grand prêtre seul dans le Saint des Saints, figure demeurée incomprise pour les Juifs incrédules. Bienheureux au contraire les hommes unis à Dieu par l’incarnation. Dieu leur donnera dans sa maison le spectacle de la justice. C’est le Christ qui doit nous exaucer, lui l’espoir de la terre et non d’une partie, l’espoir de la mer on du monde, où il nous prend dans ses filets. Soyons les bons poissons. Dieu prépare les montagnes on les apôtres, trouble le fond des mers, ou les coeurs impies, les amène au bien. Le monde révolté est vaincu. Dieu visite la terre, l’arrose, laisse croître l’ivraie jusqu’à la moisson, féconde le désert, multiplie le bercail. L’hymne de joie.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXV.

PRÊCHÉ À  CARTHAGE.

LA FOI EN LA RÉSURRECTION.

Double erreur des Juifs qui ont attendu dans la résurrection les biens de la terre, et cru qu’ils ressusciteraient seuls. Jésus répond que nous serons alors comme des anges. C’est un bonheur que toute la terre doit chanter, chanter même extérieurement ou sur le psaltérion, afin que les hommes en soient édifiés. La grâce est pour tous, mais n’est point le salaire de nos mérites. De là cette crainte que doivent nous inspirer les oeuvres de Dieu, qui donne la lumière aux humbles et aveugle les orgueilleux. Les Juifs ont été retranchés, et les Gentils insérés à leur place: de cette insertion Dieu retranche encore les hérétiques. Le mensonge de ses ennemis concourt à sa gloire. Mensonges d’accusation, mensonges contre la résurrection. Jésus triomphe en montant au ciel. Les Gentils qui étaient une mer sont devenus une terre sèche. Toute âme humble passe à pied sec le fleuve de la vie, pour s’épanouir en Jésus-Christ, qui est ici-bas notre espérance, qui sera notre force. Au rejeton d’Abraham, nous devons ce que nous sommes, il nous éclaire, nous maintient dans la vertu, nous soutient dans les épreuves, nous aide à supporter les hommes. C’est lui qui nous garantit du feu qui nous consumerait, de l’eau qui nous corromprait. Offrons-lui des holocaustes, c’est-à-dire que le feu ne laisse en nous rien de terrestre, des holocaustes intérieurs, par la charité, qui lui amèneront les boeufs et les boucs, les innocents et les coupables. Il fait à notre âme cette faveur, qu’il la tire du culte des idoles pour la tourner vers lui, qu’il nous détourne de l’iniquité, nous donne la prière, et par la prière la miséricorde.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXVI.

SERMON AU PEUPLE.

LA BÉNÉDICTION DE DIEU.

 

C’est le Seigneur qui nous bénit, parce qu’il nous cultive et qu’il habite en nous; parce que, si nous travaillons avec lui par la grâce, c’est lui seul qui donne l’accroissement. C’est à lui que nous devons demander la bénédiction. Mais pour nous bénir, nous donnera-t-il les biens de la terre ? C’est là une bénédiction qui ne vient que de lui, et toutefois il les donne aux bons et aux méchants ne le servons donc point pour les obtenir, ne pleurons point s’ils nous sont enlevés, le donateur nous reste. Le chrétien travaille au grand jour comme la fourmi, et comme elle, jouit invisiblement. La bénédiction de Dieu, c’est sa lumière qui fera resplendir en nous son image, c’est la voie de Dieu ou Jésus-Christ béni chez tous les peuples. C’est 1à le salut. Nous chanterons alors le cantique de l’homme nouveau; il ne restera rien du vieil homme. La terre donnera d’heureux fruits, ou des cohéritiers du Christ. Appelons son avènement et son règne.

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXVII.

LA PRÉDICATION ÉVANGÉLIQUE.

 

Ce chant est intitulé : Psaume du Cantique. Selon quelques-uns, Cantique désignerait la part de l’intelligence, Psaume l’exécution extérieure ; alors cantique serait plus  général, et l’on devrait dire livre des Cantiques, ce qui n’a pas lieu toutefois.— Le Christ s’est levé, les Juifs ses ennemis ont tremblé, puis ont été bannis des lieux où ils croyaient l’avoir vaincu; pour les justes, au contraire, ils seront rassasiés. Chantez donc, ô justes, celui qui est ressuscité. Pour lui ouvrir les coeurs par la foi, vous aurez à souffrir, mais le Seigneur va délivrer les uns, ressusciter les autres d’entre vous, et habiter en vous quand vous n’aurez qu’une seule âme. Quand le Christ traversa les nations qui étaient alors un désert spirituel, les Apôtres qui sont des cieux et des montagnes firent tomber la rosée de la grâce par la volonté du Seigneur. La loi chez les Juifs étau imparfaite ou laissait dans l’imperfection, mais le Seigneur l’a perfectionnée par la loi de grâce. Il a donné au peuple ancien la manne, au peuple nouveau l’Eucharistie. Avec la grâce le bien s’est fait par amour et non par crainte. De là ce verbe qui vient aux prédicateurs avec la force du bien-aimé, qui a enchaîné le démon, lui a repris ses dépouilles, distribué ses ministres pour la beauté de l’Eglise. Dormir entre les héritages serait dormir entre les deux Testaments, avoir l’indifférence pour la terre, la patience pour le ciel. Les saints sont les ailes de l’Eglise, qui portent au loin ses louanges. Chez la colombe argentée, il y a des rois ou plutôt des hommes qui ont un ministère différent, et qui obtiennent la rémission des péchés, Le Christ est la montagne fertile ainsi que la lumière, les Apôtres ne sont l’un et l’autre que par lui; Dieu réside en eux, ils en sont le char glorieux. Ils accomplissent la charité qui résume tous les préceptes. Le Christ sans ses membres a reçu des dons pour les hommes, comme Dieu il nous fait des dons. La captivité qu’il captive désigne ceux qui embrassent le joug du Seigneur; béni soit le Dieu du salut qui s voulu mourir afin de nous apprendre la résignation. Il brise la tête de ses ennemis en les amenant à la foi, en précipitant dans l’abîme les obstinés. En nous tournant vers le Seigneur nous deviendrons ses chiens par la fidélité et la prédication. Les traces du Seigneur ont été vues dans les vertus des vierges, la conversion de Paul, le courage des martyrs. Honte aux hérétiques qui cherchent à séduire les âmes faibles. Les pays lointains comme l’Ethiopie étendront leu maies vers lui, il nous rendra vainqueurs de la mort.

 

 

PREMIER DISCOURS SUR LE PSAUME LXVIII.

PREMIÈRE PARTIE DU PSAUME.

LA RÉDEMPTION PAR LE CHRIST.

 

Bien que l’Eglise soit en paix, elle a cependant de quoi gémir avec le Christ qui parle dans le psaume, qui s’en est fait l’application, ainsi que les Apôtres en parlant de lui. Il est pour ceux qui doivent changer. Or, nous changeons eu mal par notre faute, et en bien par la grâce de Dieu. Cette grâce nous vient de la Passion, ou de la Pâque, du passage de Jésus-Christ Les eaux l’ont submergé, ou la foule a prévalu contre lui. Nous avons horreur de la mort, et le désir ou plutôt la promesse de l’immortalité nous aide à souffrir. Nous sommes le limon où le Christ est plongé, pour nous donner la substance, ou bien soit la richesse spirituelle, soit l’innocence. Le Christ s’est fatigué à crier contre les scandales des Scribes et des Pharisiens. Si ses yeux se sont lassés d’espérer en Dieu, c’est dans la personne des Apôtres et des disciples. Ses ennemis le haïssent, non comme on hait le méchant, mis ils le haïssent sans sujet ; car il reprend simplement au démon ce que celui-ci a volé. Il ne parle de son imprudence et de ses fautes, qu’au nom de l’Eglise qui demande à Dieu que l’on ne puisse rougir de ses membres. Le zèle de la maison de Dieu l’a fait traiter comme étranger par les enfants de la synagogue. On lui a donné pour nourriture le fiel ou le péché. Il s’est revêtu d’un sac, on plutôt de notre chair, et on l’a persiflé. Il demande à Dieu l’accomplissement des promesses, au temps marqué par Dieu. Seulement que Dieu le délivre, et ne laisse point l’abîme se refermer sur lui.

 

 

DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME LXVIII.

DEUXIÈME PARTIE DU PSAUME.

LA RÉDEMPTION PAR LE CHRIST (SUITE).

 

L’abîme se referme sur nous par le refus de l’aveu de nos fautes. Dieu vent que l’on fasse appel à sa bonté, et même quand il permet l’affliction, il agit avec miséricorde. Hâtez-vous de me secourir, non-seulement d’une manière spirituelle et dans mon âme, mais d’une manière ostensible, afin que mes ennemis puissent profiter de ma délivrance, comme la délivrance des enfants de la fournaise convertit Nabuchodonosor. Vous savez ce que l’on nous reproche. Mon coeur n’a trouvé personne qui s’affligeât avec lui sur les hommes qui se perdent. Les fidèles composent la nourriture du Seigneur, les hommes y jettent le fiel des contradictions et de l’hérésie, et le Seigneur refuse d’en boire, parce que ces hommes n’entrent point dans son Eglise. Par un juste châtiment de Dieu ils doivent trouver un piége dans ce qui est visible, être courbés vers les biens de cette vie, être en butte le la haine, et laisser désertes leurs habitations. S’ils ont aidé à l’accomplissement des desseins de Dieu, c’est par leur malice. Les Juifs ont persécuté celui qui voulait expier nos fautes: en voulant tuer un juste, ils ont encore tué un Dieu ; ils ne doivent point lire leur nom sur le livre de vie. Le pauvre et l’affligé trouveront le soulagement dans la face de Dieu, ou dans le bonheur de l’autre vie. Ils béniront Dieu, c’est là le vrai sacrifice. Nous qui sommes captifs, nous entrerons dans la cité de la délivrance, si nous servons Dieu par amour pour sa gloire

 

 

DISCOURS SUR LE PSAUME LXIX.

SERMON POUR UNE FÊTE DE MARTYRS.

LE CHANT DES MARTYRS.

 

Les martyrs ont dû souffrir dans leur corps et dans leur foi; et ceux qui font partie de l’Eglise ou du corps de Jésus-Christ doivent souffrir de quelque façon. Le démon, qui était lion quand il persécutait, est aujourd’hui serpent et nous persécute par les scandales, surtout de la part des chrétiens. Il est enchaîné dans le coeur des impies, il sévit par le scandale. Tous donc doivent subir l’épreuve, tous ont besoin du secours de Dieu. Honte à ceux qui recherchent la vie du Christ pour l’opprimer, qui nourrissent la haine contre lui. Que tous marchent docilement à sa suite ; qu’ils ne cherchent pas les applaudissements des flatteurs, qui les perdraient. Gloire à Dieu toujours, et à lui seul. Oublions le passé, allons toujours en avant.

 

 

PREMIER DISCOURS SUR LE PSAUME LXX.

PREMIÈRE PARTIE DU PSAUME.

LA GRÂCE PAR LE CHRIST.

 

Le chrétien doit savoir qu’il n’est rien que par Dieu. Saint Paul, tout pécheur qu’il était, fut justifié par la divine miséricorde ; tel est le don qui nous délivre il est gratuit, puisque nous ne méritons que le châtiment. Les fils de Jonadab obéirent aux prescriptions de leur père et Dieu les bénit. Jérémie se sert de leur exemple pour encourager le peuple à subir la captivité. D’ailleurs nous devons servir un maître comme nous servirions le Christ, et nous sommes captifs sous la loi dii péché, depuis Adam qui fut le premier et en qui nous mourons tous, mais nous vivrons en Jésus-Christ par la foi. Le Seigneur nous délivre donc par sa justice, et cette justice deviendra la nôtre en demeurant en nous,sans que néanmoins elle nous soit propre. Mais ne nous élevons pas comme le pharisien au-dessus de celui qui ne l’a point reçue encore, et qui pourra nous surpasser, comme Paul en surpassa tant d’autres. C’est la miséricorde de Dieu qui nous abrite contre sa colère. Cet homme qui demande la délivrance, c’est l’Eglise qui demandera Ta patience à ce même Dieu, son protecteur dès sa jeunesse, qui chantera Dieu ici-bas et dans le ciel, qui parait un prodige dans 1a voie que le Christ a suivie avant nous, lui que l’on a cru délaissé de Dieu. Honte à ceux qui compromettent notre âme par le découragement ! Dieu les confondra pour leur bien. Ajoutons à sa louange en le remerciant de ses dons invisibles. Renonçons au trafic ou à la gloire que l’on tire de ses bonnes oeuvres, et à la lettre de la loi. Comme l’eau de la piscine, le peuple Juif fut troublé à l’avènement du Christ, qui vint s’ajuster à nous pour nous ressusciter, tandis que la loi n’était que le bâton d’Elisée.

 

 

DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME LXX.

DEUXIÈME PARTIE DU PSAUME.

LA GRÂCE PAR LE CHRIST (SUITE).

 

L’orgueil nous a éloignés de Dieu, la fatigue nous y ramènera par la grêce, qui est un dors gratuit et que n’a précédée en nous aucun mérite, car c’est de l’homme animal créé le premier, que nous vient la captivité, et dis second homme, ou de l’homme spirituel, la délivrance. Ecoutons le Seigneur, et ne tuons point l’héritier. Dès notre jeunesse il nous a montré que nous sommes des déserteurs, que la grâce seule nous ramène comme le Prodigue, que depuis notre conversion, c’est encore lui qui est notre guide, car il est la voie, en dehors de laquelle nous uie pouvons marcher sans trouver la mort, puisqu’il est la vie. Et l’Eglise publiera jusqu’à la fin du monde la grâce du Christ, la délivrance par le Christ, les merveilles qui sont l’oeuvre du Christ. L’homme a voulu être comme Dieu, et s’éloigner de Dieu, tandis qu’il ne peut être comme Dieu qu’en demeurant en lui. La défense de toucher à l’arbre de la science du bien et du mal était le moyen de maintenir l’homme dans une soumission qu’il voulut secouer, et en dehors de Dieu qui est le bien, il ne trouva qu’une profonde misère. Il ne revient à Dieu qu’en disant : « Qui est semblable à Dieu? » Le Christ alors nous tire de l’abîme, une première fois en ressuscitant dans cette chair qu’il tient de nous; une seconde fois, en nous donnant l’espérance de la résurrection; une troisième fois, quand nous ressusciterons réellement. Chantons, et des lèvres et du coeur, sa justice qui se multiplie. Bénissons-le avec l’Eglise jusqu’à la fin des temps.

 

 

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