Textes appartenant au site de : livres-mystiques.com de © Roland Soyer - 1/04/2007



LA RELIGION DE COMBAT

par

l’abbé Joseph Lémann

Certa bonum certamen.
Combats le bon combat.
(St. Paul à Timothée)

Table des matières


La Religion de combat (présentation)

Livre premier

La séparation des ténèbres et de la Lumière
au sein des sociétés modernes.

Chapitre premier

Le Pape illuminateur et la séparation de la lumière d’avec les ténèbres

– I. Comme quoi le nom de cité de lumière convient à l’Église romaine, et le titre d’illuminateurs, à tous les Papes.
– II. Irradiation exceptionnelle de ce titre sur Pie IX et sur Léon XIII. Dons célestes qui éclatent en l’un et en l’autre. L’Épiphanie de la papauté à l’occasion des Noces d’or de Léon XIII.
– III. Vicissitudes temporelles et politiques qui ont contribué à rehausser leur mission d’illuminateurs.
– IV. Quel était le plus grand mal de la société moderne depuis bien des années: la confusion.
– V. Elle cesse. Division des ténèbres et de la lumière sous le pontificat de ces deux papes. L’ordre dans les idées. La droite et la gauche en doctrine, acheminement au jugement dernier.
– VI. Agglomération plus épaisse des ténèbres depuis cette division; nulle frayeur à avoir: un procédé du Tout-Puissant.

Chapitre deuxième

Appel à un rassemblement général des enfants de lumière

– I. La fameuse allégorie de Platon: les prisonniers de la caverne; elle servira à faire comprendre le bonheur des enfants de lumière, l’horreur des sociétés secrètes, et la captivité auprès des fausses religions.
– II. Comme quoi les catholiques sont vraiment les enfants du jour, en dehors de la caverne: splendeurs délicieuses dont ils sont environnés. Mais il y a des non-catholiques qui sont destinés à devenir aussi enfants du jour: quels sont ceux-là.
– III. Adeptes des sociétés secrètes, leurs chaînes; l’état de ces malheureux est le même que celui des prisonniers de la caverne, avec aggravation. Peinture de Dante jointe à celle de Platon, pour exprimer leur affreux sort.
– IV. Troisième catégorie d’hommes: les captifs des ombres dans la caverne, mais sans qu’ils soient enchaînés; ils sont libres de sortir. Qui sont-ils? Pauvres idolâtres; pauvres israélites; pauvres musulmans. Explication sur Abraham: il n’a été que l’ombre projetée en avant de Celui qui devait venir.
– V. L’humanité tendant à se diviser en deux camps immenses: pour le Christ, contre le Christ, que les fils de lumière se rassemblent, et que les captifs des ombres se joignent à eux!

 Chapitre troisième

Le passage possible pour n’importe qui des ténèbres à la lumière, et du trouble à la paix.

– I. Le péché produit les ténèbres.
– II. Nuit dans l’intelligence de l’homme au moment où il commet le mal.
– III. Glaces dans son coeur.
– IV. Honte et abîmes dans sa conscience.
– V. Horrible sang-froid et cynisme du pharisaïsme moderne devant ce douloureux état. Impuissance du judaïsme et du protestantisme pour en tirer : c’est l’impuissance d’Agar au désert, s’éloignant pour ne pas voir mourir Ismaël.
– VI. L’Église catholique, seule, est la mère compatissante qui arrache aux ténèbres et ramène à la lumière et à la vie.


Livre deuxième

Les enfants de Lumière

Comment se développe l’enfant de lumière

- I. Notre être lumineux ne nous est donné qu’à l’état de germe ou de commencement. La belle loi du développement dans la lumière, d’après saint Paul.
– II. Développement dans la lumière par la foi: les clartés de la foi et la ferveur de la vie de la foi. Recommandation faite aux israélites: «Souvenez-vous de la montagne ardente;» recommandation faite aux chrétiens: « Souvenez-vous de vos beaux jours de ferveur. »
– III. Développement par la pureté: elle est illuminative, pour tous les détails de notre être. Rosée de lumière qui, sous le christianisme, a fait jaillir les lis dans la nature humaine. La candeur des enfants est sacrée.
– IV. Développement par la charité: elle dissipe en nous les ombres survenues, les défaillances momentanées, et, de plus, elle rayonne doucement sur le prochain.
– V. Rejaillissement, au dehors et au loin, de tout ce bel état interne: le chrétien est l’homme digne par excellence, seul droit, au milieu des autres hommes courbés ou dégradés.

Chapitre deuxième

Maîtres éclairés et guides sûrs

- I. Le savant rationaliste et le savant incrédule ne méritent pas ces qualifications d’honneur: «Maîtres éclairés, guides sûrs.» Triste et orgueilleux état de leur raison, ou la froide raison. Résultats de ténèbres: science incomplète et souvent dangereuse; froid du cœur; morale équivoque.
– II. Ceux à qui conviennent ces qualifications, dans la cité de lumière : L’évêque, le pasteur, le docteur, le savant chrétien. Magnifique épanouissement des sciences humaines, subordonnées, par eux, à la Vérité éternelle.
– III. L’heure présente est aux génies malfaisants: la fable des Harpies devenue une réalité.
– IV. Obligation pour les bienfaisants génies de ne rien céder en tout ce qui concerne l’enseignement.


 Chapitre troisième

Des apôtres chez nous

- I. La flamme apostolique peut embraser n’importe quel cœur.
– II. Principe de cette flamme : la considération de la beauté et du prix des âmes; le service de Jacob pour obtenir Rachel, surpassé sous la Loi d’amour. Ces deux abîmes de réflexion: une âme perdue, une âme sauvée.
– III. Divers cœurs apostoliques: celui du missionnaire; celui de la jeune enfant qui veut convertir son aïeul; celui de la soeur de charité; celui du Frère des écoles chrétiennes.
– IV. Un apostolat délaissé. On le signale aux cœurs apostoliques.

Chapitre quatrième

Le missionnaire au loin

- I. Le Christ aurait pu établir, seul, le royaume de Dieu; il a préféré, à une solitude de gloire, des compagnons de succès qui étendraient au loin ce royaume.
– II. Les gouvernements étaient, autrefois, les premiers à ce devoir et à cet honneur: leur protectorat remplacé, aujourd’hui, par l’œuvre providentielle et populaire de la Propagation de la Foi.
– III. La vocation d’un missionnaire; comment elle se forme. Deux célèbres passages des Écritures se mêlent toujours à la composition de son enthousiasme.
– IV. Sa mission au loin: il personnifie d’une manière touchante, auprès d’une contrée, les prévenances du royaume de Dieu. Tableau de ces exquises prévenances.
– V. Le secours procuré au missionnaire: douce vision de la plaine de Travancor.


Chapitre cinquième

Les séraphins de la terre

- I. Aveuglement, et même effroi, chez les chrétiens relativement à ce rôle, le plus beau dans l’Église parce qu’il fait pendant à celui des Séraphins dans les cieux.
– II. Une étincelle d’amour qui, se détachant des Séraphins des cieux, prend la direction de la terre: elle se dirige vers l’innocence, et aussi vers le repentir.
– III. Ce qui constitue les séraphins de la terre: premièrement, la soif de Dieu; le cantique du cerf altéré traduit en action.
– IV. Deuxièmement, la tendresse pour Dieu et pour Jésus: explication des blessures au cœur.
– V. Troisièmement, le sentiment de l’indignité: la confusion des séraphins de la terre, heureux contrepoids à l’orgueil du monde.
– VI. Quatrièmement, l’amertume de l’exil et l’ardeur vers la patrie des cieux: mélancolie et fierté des filles de Sion auprès des fleuves de Babylone perpétuées par les vierges chrétiennes.
– VII. Cinquièmement, l’acceptation magnanime de la souffrance, comme moyen d’aimer Dieu: l’amour ne vaut qu’autant qu’il sait souffrir; et comme moyen d’aider au salut des pécheurs: le vol des séraphins de la terre dans les abîmes de la perdition, dernier effort de l’amour.


Chapitre sixième

Une voie lactée dans l’Église de Dieu, comme au firmament.

- I. Sors de ta tente et considère le ciel! Cette invitation de Dieu à Abraham est entendue des âmes méditatives. Magnificence du firmament, sa voie lactée.
– II. Les profondeurs de la voûte céleste : bandes d’étoiles presque imperceptibles et en quantités innombrables. Les profondeurs de la miséricorde dans l’Église : bandes d’enfants de lumière presque inaperçus. Signalement de quelques-unes. Les enfants de la promesse ou la superbe postérité promise à Abraham, réalisée.
– III. Pourquoi le Créateur a fait les étoiles de la voie lactée si imperceptibles et si multipliées: pour être une preuve étincelante des soins de sa Providence à l’égard des plus petits êtres. La petitesse employée également dans l’Église de Dieu, comme expression du véritable amour. Combien le Seigneur a pour agréables les riens où il y a de l’amour!
– IV. Ce que signifient les voies lactées: elles ressemblent à des chemins dans l’azur qui mènent à un terme final; destinée dernière de ces milliards d’étoiles. L’Église de Dieu en marche vers ce terme; sublime cantique d’Isaïe sur cet acheminement : caravanes de dromadaires dans Jérusalem, caravanes de peuples dans l’Église, caravanes d’élus dans le ciel, symbolisées par les caravanes d’étoiles.
– V. Souhait rattaché à cette étude sur les enfants de lumière.


Livre Troisième

Les fils de ténèbres nés de l’apostasie

Chapitre premier

Comme quoi, des différentes ténèbres, celles du vendredi saint ont le plus de rapport avec la noirceur de l’apostasie contemporaine

- I. L’histoire a enregistré, à certaines époques, des invasions extraordinaires de ténèbres. Caractères particuliers aux ténèbres qui formèrent la neuvième plaie d’Égypte; celles de notre époque n’ont de commun avec elles que l’endurcissement des cœurs.
– II. Les ténèbres du Vendredi Saint : prodige de leur apparition; leur universalité; gradation dans leur noirceur; leur signification terrible.
– III. Les ténèbres spirituelles qui proviennent de l’apostasie contemporaine rappellent, en les dépassant, celles du Vendredi Saint. Qu’est-ce donc que l’apostasie.
– IV. Caractère de prodige diabolique dans ces ténèbres de l’apostasie: c’est au point culminant de la civilisation et dans la splendeur des plus merveilleuses découvertes scientifiques qu’elles apparaissent.
– V. Universelles, elles envahissent et n’épargnent aucun endroit de la terre.
– VI. Gradation: elles ont été épaisses et horribles en 1789-1793; elles se sont, ensuite, éclaircies, afin qu’on pût apercevoir la beauté, la patience, la mansuétude de l’Église au milieu des souffrances; mais que seront-elles, à la dernière heure de la Révolution?
– VII. Trait de comparaison le plus sinistre: l’aveuglement des juifs déicides fut plus étonnant et plus lugubre que les ténèbres de la nature survenant à midi, et l’aveuglement des chrétiens apostats est plus étonnant et plus lugubre que celui des juifs déicides.


Chapitre deuxième

La physionomie des fils de ténèbres, nés de l’apostasie.

- I. Les fils de Satan à présent, et dans l’avenir: le monstre décrit par Job.
– II. Déchéance de leurs physionomies. Effacement, sur elles, de la franchise chrétienne et française, et réapparition de la vieille hypocrisie pharisaïque.
– III. La débauche apostate.
– IV. Leur dureté envers le Christ: les maillets des bourreaux du Golgotha repris pour une exécrable besogne.
– V. Le crime de la voie scélérate dépassé.
– VI. Leur dureté envers les âmes: effroyables mesures pour qu’elles tombent dans la perdition, sans pouvoir en sortir; l’huile de la malédiction injectée dans les veines des enfants.
– VII. Les jeunes vipères.
– VIII. La volupté cruelle d’enlever à Dieu les derniers soupirs des mourants, et de priver du Ciel.


Chapitre troisième

L'insolence du plan sectaire

- I.Comme quoi le terme d’insolence ne convient que trop justement à ce qui se perpètre.
– II. Les peuples, par grandes masses, se rangent contre Dieu. Insolence et tyrannie du nombre.
– III. Insolence du but proposé à leurs efforts : l’Humanité à mettre à la place de la Divinité, l’Homme à la place de Dieu. Signification de ce but dans la laïcisation et dans le fracas des apothéoses.
– IV. Insolence dans l’exécution: les plus belles patries chrétiennes chargées de la monstrueuse substitution; la noble France, surnommée le Carquois de Dieu, retournée, comme une flèche, contre Dieu; la noble Italie, qui doit aux Papes la plupart de ses grandeurs, retournée contre la Papauté.
– V. Insolence dans le mode d’exécution : les lois, de saintes et justes qu’elles étaient, retournées contre Dieu et son Église. La savante persécution de Julien l’Apostat, reprise et perfectionnée, promet le succès.
– VI. Insolence des auxiliaires du plan sectaire : faveurs prodiguées au Judaïsme par l’apostasie; vie superbe et fastueuse des juifs, méprisés hier; leur arrogance et leur haine contre le christianisme persécuté. Cependant un partage se prépare au sein de la synagogue: juifs avec l’apostasie, israélites avec l’Église catholique. Supplication adressée à ces derniers.
– VII. Insolence du terme final dissimulé: adoration de l’or, adoration de la courtisane, adoration du Pouvoir, et derrière toutes ces adorations, celle de Satan.


Chapitre quatrième

Inutilité de l’assaut livré à l’œuvre de Dieu

- I. l’entreprise insensée des hommes de mal d’arracher de l’humanité les racines de l’oeuvre de Dieu. Énergique comparaison biblique qui se moque d’eux: le tas de pierres d’où l’on arrache une mauvaise herbe.
– II. Quatre côtés par lesquels l’œuvre de Dieu est indéracinable et brave tout assaut. Le firmament étoilé ne peut être escaladé. Les feux d’un camp militaire qui luit là-haut.
– III. La parole de Dieu est entourée de ces remparts inexpugnables: les pages de la Bible, les lèvres du prêtre, la garde austère du peuple juif.
– IV. La Croix est inabolissable d’une triple manière: par le Christ qu’elle porte, le texte des bras du nageur; par le bois qui la compose, tous les arbres des forêts prêts à lui fournir leur bois; par le chrétien qui la tient, geste de son corps qui forme la croix.
– V. L’Église est indestructible, à cause du mode d’architecture employé pour elle par le Galiléen. Parallèle et contraste avec la Synagogue, dont le mode d’architecture a rendu possible la ruine irrémédiable.
– VI. Conclusion : l’œuvre de Dieu a la configuration et la solidité de la pierre carrée.


Livre Quatrième

Les enfants de lumière contre les fils de ténèbres

1ère Section : La défense

Chapitre premier

Avec la pierre angulaire

– I. Rôle de solidité et d’unification dévolu à la pierre de l’angle dans un édifice: le Christ, attrayante pierre angulaire.
– II. Ce qu’il en coûte de s’en être écarté: les terreurs du socialisme, le défilé des empires.
– III. Le rajeunissement, d’après saint Thomas d’Aquin.
– IV. Avenir plein de splendeur assuré à la pierre angulaire; celui des nations européennes, sans être assuré, est loin d’être désespéré.


Chapitre deuxième

Déclaration de fidélité à la croix. Appel à toutes les misères pour la défendre

– I. Déclaration de guerre faite à la croix, déclaration de fidélité.
– II. Le Non possumus des catholiques relativement à son abandon.
– III. Conséquences pratiques: partout où les crucifix sont enlevés, en ramener la vision par le signe de la croix vaillamment fait en public et par l’usage de la croix comme joyau.
– IV. Misères de toutes espèces, entourez et défendez le Golgotha qui vous a toutes soulagées.
– V. Serpents de feu et serpent d’airain: misères et miséricorde.


Chapitre troisième

La citadelle autour de l’âme de nos enfants

- I. Bien essentiel qui surpasse tous les autres biens: la qualité d’enfant de Dieu.
– II. Combien cette qualité reluit à l’âge de l’innocence: charme céleste dans nos enfants qui sont en même temps enfants de Dieu.
– III. Tous ces trésors menacés à l’heure présente: rage de l’impiété pour dégrader nos anges, un apologue oriental.
– IV. Moyens protecteurs et conservateurs en rapport avec les phases du développement de l’enfance. Dans le bas âge, c’est l’attrait de la Crèche; son radieux et très instructif symbole: le propitiatoire d’or avec ses deux chérubins.
– V. Dans l’adolescence, c’est une école chrétienne; le Credo de saint Pierre de Vérone, jeune enfant; sollicitudes entrelacées des parents, sûrs verrous contre les dangers.
– VI. Dans la jeunesse, c’est l’ombre tutélaire de la croix; garde sublime de trois mères associées à cette ombre tutélaire: Respha, la Vierge Marie, ma lectrice.

Chapitre quatrième

La citadelle autour de la Divine eucharistie.

– I. Deux magnifiques promesses de l’Ancien Testament concernant toutes les Nations de la terre dans leurs rapports avec la divine Eucharistie.
– II. Ces promesses réalisées: ravissement qu’on éprouve devant leur réalisation.
– III. Mais après avoir été si longtemps glorieuse au milieu des Nations, la divine Eucharistie est menacée par une portion égarée d’entre elles. Énumération de ces menaces. Limites qu’elles ne pourront jamais dépasser.
– IV. Vigilantes précautions et résolutions magnanimes que doit prendre la portion fidèle, pour former la citadelle autour de son céleste trésor. Les hommes forts de la sainte Table.
– V. Les glaneuses du Très Saint Sacrement.
– VI. Les prêtres de feu.


Chapitre cinquième

L’Église à aimer en mère et à traiter en reine.

- I. La physionomie de reine en notre sainte Mère l’Église. Sa douce royauté pastorale. Le moyen âge a été une grande époque parce qu’il a traité l’Église en reine.
– II. Désastre sans pareil causé par le droit commun pour toutes les religions : depuis lors, chez les Nations catholiques, l’Église n’est plus traitée en reine, mais en proscrite.
– III. Contraste pénible de l’Église humiliée et de la Synagogue comblée de faveurs.
– IV. Réparation du désastre, dans les moeurs à défaut des lois: En ayant, pour l’Église, des hommages de fidélité et d’amour entrelacés à notre vie journalière.
– V. En traitant le Souverain Pontife en roi.
– VI. En contribuant à conserver à l’Église sa liberté de faire le bien. Belle perspective d’un triomphe universel de cette pacifique royauté pastorale.

Chapitre sixième

De l’influence des catholiques sur les gloires de leurs patries

- I. Comme quoi les catholiques ne doivent pas supporter l’injure d’être considérés comme une quantité négligeable dans tout ce qui peut être glorieux pour la patrie.
– II. Ce qu’est la gloire; elle implique un écoulement de l’éclat infini de la Divinité. Le christianisme en a popularisé l’acquisition par l’usage plus répandu des couronnes. Les gloires des patries chrétiennes, les couronnes de la France.
– III. Rôle de médiation qui appartient aux femmes; médiatrices de gloire: de quelle manière. Côté de la mission de Jeanne d’Arc accessible aux femmes françaises.
– IV. Autre service national qu’elles doivent rendre: continuer la France par le cœur.
– V. Visée qui s’impose aux hommes de bien: ressaisir la prépondérance dans les affaires et les gloires de la patrie. Premier moyen de réussite – l’infiltration de l’esprit chrétien. Encouragement dans la manière dont le Christ demeure le maître de ses ennemis.
– VI. Second moyen: être prêts et unis pour une occasion propice. Le saut sur la locomotive et le parallélisme des rails
.


SECONDE SECTION

L’ATTAQUE

Chapitre septième

L’Attaque catholique, sa nécessité, sa légitimité et sa nature à notre époque.

- I. Passage de la défense à l’attaque.
– II. Notion de l’attaque catholique: elle s’adresse uniquement au mal, et demande un courage soutenu par l’amour.
– III. L’attaque devenue nécessaire. Comparaison tirée des oiseaux de nuit aveuglés par une lumière subite.
– IV. Réponse aux objections suscitées par le découragement: «Les urnes, au lieu des armes»; «Le salut viendra de l’excès du mal». – V. La grande voix de Léon XIII appelant au combat.
– VI. Quel est, dans le passé, le combat qui exprime le mieux celui que les catholiques doivent engager, et qui leur promet la victoire?

Chapitre huitième

L’Attaque de la vérité pour délivrer les laïques.

- I. Ordre donné par Léon XIII: « Arrachez à la Franc-maçonnerie son masque. »
– II. Perfidie de langage employée par les hommes de mal : le terme si chrétien et si noble de laïque usurpé par eux, pour masquer toutes leurs violences. Perfide et audacieuse démarcation qu’ils ont établie dans la société chrétienne : laïques, cléricaux.
– III. Attaque de la vérité: le terme de laïque doit être remplacé par celui d’apostat; et la démarcation à établir doit être celle-ci : catholiques, apostats. Justesse de ce langage et de cette démarcation.
– IV. Réponse à l’objection des «inconvénients» qui peuvent en résulter.
– V. Succès assuré de cette offensive. Preuves.
– VI. Les laïques délivrés.

L’Attaque de l'Amour pour résoudre la question sociale.

- I. L’amour parti en guerre contre les adversaires du salut social.
– II. Le premier adversaire est le vice; ses débordements et son impudence dans nos temps. L’amour pénètre successivement dans tous ses retranchements, s’en empare, et fait régner la paix et l’honneur là où pesaient la tyrannie et le désespoir.
– III. Le deuxième adversaire du salut social est la misère exaspérée. Motifs anciens et motifs nouveaux d’exaspération chez les travailleurs et les indigents. L’amour est assuré d’en venir à bout: 1° par la douceur: exemple de douceur et de courage donné par l’amour au milieu des spoliations iniques dont il est lui-même la victime; 2° par le désintéressement: l’amour fait appel aux hommes désintéressés qui, dans toutes les crises sociales, ont été les sauveurs; grave débat entre les patrons et les travailleurs, éclairé par ce qui se passa autrefois entre le roi Roboam et les travailleurs d’Israël; 3° par le don de soi: champ-clos du dévouement entre la charité chrétienne et la bienfaisance laïque; la misère laissera tomber son exaspération entre les bras de la charité.
– IV. Le troisième adversaire du salut social est l’apostasie. Dernier mot qui la caractérise: elle n’aime plus. Lutte suprême que l’amour engagera contre elle en lui opposant sa fixité. Histoire douloureuse et sublime de cette fixité; ses triomphes; le soleil arrêté au firmament par Josué, et l’amour arrêté et fixé par les juifs dans un midi éternel et vainqueur.


Chapitre dixième

L’Attaque de la justice pour prépare au jugement de Dieu.

– I. La prédication du jugement général a été une courageuse attaque de Pierre et des Apôtres contre le paganisme et le judaïsme : les hommes de Dieu et les opprimés rendront service en la reprenant contre l’apostasie.
– II. En effet, les mauvais sont généralement déconcertés par l’annonce du jugement général.
– III. De plus, les pécheurs sont ramenés, et les bons sont réconfortés, par ce rappel du grand jour. Effet produit par les populaires et saisissantes images qui le dépeignent.
– IV. Aussi, pour mieux accomplir leurs projets sinistres, les hommes de mal cherchent-ils à rayer cette croyance de l’esprit des populations. Ce sera, vraisemblablement, la grande erreur des derniers temps. Preuves.
– V. Autre motif prépondérant pour attaquer le mal par cette annonce: Jésus-Christ est expulsé. Or, rappeler son tribunal de Souverain Juge, c’est le venger déjà de ses expulseurs.
– VI. Des tombeaux doivent s’ouvrir pour appuyer et augmenter les hérauts de cette grande annonce: quels tombeaux, quels hérauts?
– VII. Le dernier chapitre de l’histoire du monde dans la vallée de Josaphat.


FIN DE LA TABLE

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