TRAITÉ IV
Précédente ] Accueil ] Remonter ] Suivante ]

Accueil
Remonter
TRAITÉ I
TRAITÉ II
TRAITÉ III
TRAITÉ IV
TRAITÉ V
TRAITÉ VI
TRAITÉ VII
SERMON
LETTRES

TRAITÉ IV.

 

1. Vous avez ce que vous avez demandé : mais vous l'avez avec une sorte d'intérêt. Cet intérêt, je le regarde comme l'une de mes bonnes fortunes, et le compte parmi mes gains. Je ne puis m'empêcher de considérer comme un grand avantage pour moi toutes les occasions que je trouve de m'entretenir avec vous. Vous me reprochez peut-être d'employer ce mot entretien; notre coutume étant de ne parler presque jamais que de choses sérieuses, j'ai fait injure à leur dignité en me servant de ce terme. Ne vous semble-t-il pas que nous tenons une conversation, lorsque nous parlons de ce que nous ne voyons pas, et que nous rendons témoignage de ce que nous ne comprenons pas. « L'oeil, » dit le Prophète, « n'a pas vu, Seigneur, excepté vous, les biens que vous préparez à ceux qui vous attendent. » (Is. LXIV, 4) : à ceux qui vous espèrent et qui vous attendent, mais qui ne vous voient pas encore. Car, « qui est-ce qui espère ce qu'il voit?» (Rom. VIII, 24.) Si ce que nous voyons apparaît en reflet et en énigme, combien plus ce dont nous parlons? La parole, quelque habile qu'elle soit, ne peut pas expliquer clairement les sens cachés sous la lettre. Et même, pour vous découvrir mon sentiment par rapport à la vérité qui se montrera dans l'avenir, tout me parait comme une figure, comme une parabole destinée à la faire connaître. Que les créatures soient d'une beauté agréable à considérer; qu'elles soient réunies dans l'unité; qu'elles soient d'un usage commode et qu'elles aient une vertu grandement efficace, je l’avoue mais que sont-elles eu égard à cette unité immense, simple, éternelle de l'essence divine, en comparaison de cette beauté de la sagesse, de cet océan d'amour, et de cette vigueur de puissance qui se trouvent en Dieu ? « C'est lui qui est celui qui est. » (Exod. III, 10.) Et « on ne peut calculer sa sagesse » (Ps. CXLVI, 20) : la plénitude de sa charité et de sa science est au-dessus de tout. Qui redira comme il faut, les puissances du Seigneur ? Ce que le discours emploie d'efforts pour nous en donner une idée quelconque, est incalculablement éloigné d'elles, et n'a avec elles aucune ressemblance. « L'or de l'Ethiopie ne leur sera point comparé, les teintures les plus pures ne leur seront nullement semblables. (Job. XXVIII, 19.) C'est cependant par l'or, les teintures, les fleurs et les fruits, et par toute créature gracieuse qu'est représentée à nos yeux la beauté qui est au-dessus de tout charme : comme dans sa nature intime elle nous est entièrement cachée, en prenant au dehors les nuances des couleurs, elle devient quelque peu sensible et luit comme au sein de l'ombre. L'ombre est bonne, elle rafraîchit pour un moment. Aussi il est dit : «Je me suis assis à l'ombre de celui que j'avais désiré, et son fruit est doux à ma bouche. » (Cant. II, 3.)

2. Qu'avec plus de charmes, qu'avec plus de tendresse, l'âme sainte, au gré de ses désirs, se reposait non à l'ombre, mais sur l’ombre en votre sein, ô bon Jésus. Maintenant c'est sous l'ombre qu'elle se délasse, c'est sous l'ombre qu'elle se refait. Mais quelle est cette réfection que suit la défaillance? Car nous connaissons en partie, ce qui n'est qu'en partie disparaîtra quand viendra la plénitude. » (Cor. XIII, 10.) Les consolations que l'on goûte en l'attendant, sont accordées pour soutenir ceux qui tombent, et pour ranimer ceux qui languissent. Aussi, dans le passage suivant, on lit : « Soutenez-moi de fleurs, entourez-moi de fruits, car je languis d'amour. » (Cant. II, 5.) Heureux celui en qui le saint amour est une langueur et non une passion. Car il s'en trouve qui sont blessés tout-à-coup par la charité, afin d'être ensuite guéris: ils sont comme Jonas sous un lierre, que le même instant vit verdir et se dessécher. La passion est donc un sentiment de désir surexcité, la langueur est une émotion continue. O coeur mal fait, ô coeur insensé, celui qui ne sait pas être atteint de cette blessure! «J'ai été blessée par la charité,» dit l'Evangile. Cette charité ne se contenue pas de blesser, elle fait mourir : car « elle est forte comme la mort.» (Cant. VIII, 6.) Aussi l'apôtre dit: «Vous êtes mort, et votre vie est cachée avec Jésus-Christ en Dieu. » (Col. III, 3.) Quand la vie se cache et quand le désir s'enflamme, la vérité est comme renversée à terre et la vertu languit : l'ardeur violente que produit ce désir, est rafraîchie par les ombres des figures, et soutenue par les fleurs de la première saison. Ces symboles sont de belles figures : elles refont le sentiment épuisé, elles le raniment par les caresses destinées aux petits enfants, afin qu'en éprouvant ces délectations sensibles et accoutumées, nous commencions l'expérience des joies fortes et inusitées. « Vos places, ô Jérusalem, seront étendues d'or pur. » (Job. XIII, 21.) Je disposerai vos pierres en couches rangées et je vous fonderai sur les saphirs: je rendrai votre désert comme un lieu de délices, et vos solitudes comme le jardin du Seigneur, et j’y réaliserai les autres prodiges nombreux que le Prophète et les Apôtres ont rappelés, en parlant du type de la céleste Jérusalem. Quand on nous décrit ses portes, et ses places, ses murs et ses métaux, ses pierres et ses bois, ses fontaines et ses fleuves, comme nous sommes émus et ravis ! Avec qu’elle joie nous écoutons ces détails, bien qu’ils soient entourés d’ombres ! Car l’Ecriture en laisse incomparablement et incompréhensiblement plus à soupçonner, qu’elle n’en exprime avec justesse et exactitude. Jonas se réjouissait grandement à l'ombre du lierre, mais ce lierre se dessécha et la figure disparut. Aussi lorsqu’on s’entretient de discours figurés, je donnerais volontiers à ces conférences le nom un peu libre de bavardages, non à cause de l’éternelle vérité qui s’y trouve esquissé au-dedans, mais à cause de la vanité qui du dehors y projette ses ombres. Car à un jour donné, disparaîtra ce qui est en partie. Vous trouvez aussi les deux disciples qui allaient à Emmaüs, « conversaient et cherchaient ensemble ; »  (Luc. XLIV, 15.) peut-être qu'ils chancelaient et n’étaient pas solides dans la foi, parce qu'ils cherchaient ne tenaient pas encore. Voilà, pourquoi on dit qu'ils cherchaient, qu'ils causaient, qu’ils marchaient et échangeaient leurs propos: cependant tandis qu’ils parlaient de la sorte, Jésus s’approchait et cheminait avec eux.

3. Ce que vous vous rappelez avec bonheur, c'est de penser combien de fois notre coeur s'enflammait en nous pour Jésus, lorsque nous parlions de lui en chemin. Ce que nous avons dit de lui, lui le premier, il l'avait dit en nous. Oh ! qu'il m'arrive encore plus souvent de tout chercher, de tout rapporter, de tout redire en Jésus; de lui, dis-je, et avec vous, de ne point parler, mais bien plutôt de vous écouter et de recueillir vos paroles. Elles sont brèves et concises, mais elles expriment suffisamment vos sentiments : elles sont en peut nombre, mais elles sont remplies de sens ; il me semble que vous les examinez rigoureusement avant de les prononcer, car il n'en est aucune qui ne porte le cachet de la réflexion. « Vos lèvres sont comme un rayon qui distille le miel. (Cant. IV, 11.) Vos discours sont proférés avec tant de lenteur et de maturité, et; pou: ainsi parler, avec tant de poids, que vous paraissez les faire couler goutte à goutte, plutôt que de les répandre à flots. Ils ne sont pas lourds, ils sont subtils et semblables à la vapeur : aussi ils sont comme distillés, secrets et suaves, ils jaillissent du fond du coeur : voilà pourquoi on les compare au rayon de miel, c'est ce que signifie la suite de ce passage : «Le miel et le lait sont sous votre langue. » (Ib.) « Sous la langue, » est-il,dit, et non dans la langue. Car ce qu'elle cache est plus grand que ce qu'elle fait voir.. Que serait-ce si on parlait de ce qui est aussi. au-dessus de, la langue? «Le miel et le lait sont sous votre langue. » Ils ne se trouvent pas seulement dans vos discours, et ils. n'y sont pas .dans leur entier : mais de même qu'il n'y a rien de faux dans votre, bouche, de même ce que cache votre cœur est très-considérable. Sur votre langue sont les vérités que vous exposez ouvertement : sous voire langue, celles que vous insinuez d'une manière voilée : au-dessus, se trouvent les réalités que la parole, quelqu'éloquente qu'on la suppose, ne peut redire et qui ont le silence pour unique expression.

4. Je me souviens, si je ne m'abuse, que parfois, au début de vos entretiens, vous précipitiez vos paroles; attentif et étonné à la vue d'une lumière ou au sentiment d'une joie qui éclatait soudain en  votre coeur, vous interrompiez votre discours et ce qui devait être accent  de la voix, devenait soupir du coeur. Car bien que la langue suffise pour faire comprendre, néanmoins le saisissement, l'amour et l'étonnement qui jaillissent d'en-haut dans le fond du coeur, tournent, ravissent et retiennent en lui-même, l'esprit qui se répandait en paroles :  avec  Moïse  « ils l'entourent d'un nuage spirituel.» (Exod. XXIV,14.) Ils  lui donnent les nuages pour vêtement, de sorte qu'il est frappé d'une grande stupeur pour ce qui se passe en lui, et d'un mutisme qui l’empêche de s'exprimer au-dehors. Le miel est donc sous votre langue, et la douceur sous votre voix, non comme chose inférieure, mais comme chose intérieure : cette suavité est même bien plutôt sous votre âme. Quand, ne pouvant dominer encore les délices qu'elle éprouve, elle est hors d'état ou d'expliquer pleinement les joies qui débordent en, elle, ou d'en supporter, néanmoins la jouissance, elle se livre entièrement à elles, sans les posséder en leur plénitude. « Mes yeux ont défailli, » dit le Psalmiste, « en se fixant sur votre parole. » (Ps. CXVIII, 82.) Non pas seulement en se dirigeant vers votre parole, mais même pour votre parole; pour votre parole afin de la désirer, vers votre parole, pour la recevoir; pour votre parole, en tant qu'elle est de feu, vers votre parole, parce qu'elle est grandement embrasée. « C'est pourquoi mon âme s'est liquéfiée dès que le bien-aimé a parlé. Je l'ai cherché. » Mon âme s'est liquéfiée, ne pouvant supporter ce qu'elle entend, devenue plus avide depuis qu'elle a ouï résonner des accents si doux, ne cessant jamais d'en faire l'objet de ses désirs. Aussi l'épouse ajoute : «je l'ai cherché. » L'oreille ne se rassasie pas d'écouter : et cependant elle ne peut suffire à entendre.

5. Mes yeux ont donc défailli, attentifs à considérer vos discours, mon âme s'est liquéfiée en se méprisant elle-même, en contemplant votre parole, et en s'efforçant de s'élever jusqu'à elle, en l'admirant, en l'aimant et en l'examinant en tous sens : impuissante ou à voir autant qu'elle désire, ou à retenir autant qu'elle a compris. Comment donc l'esprit de celui qui parle, n'est-il pas interrompu quand le sentiment intérieur de l'âme qui médite, se trouve absorbé ? De même, en effet, qu'un corps solide et pesant ouvre difficilement passage au feu, tandis qu'une matière légère, subtile et desséchée, est bien vite enflammée et consumée : de même les méditations d'une âme spirituelle et dégagée reçoivent vite, mais ne supportent pas longtemps la douce violence de l'amour qui s'enflamme en elle. «Votre esprit, » dit le Prophète, « vous dévorera comme le feu. » (Is. XXXIII, 11.) Pour moi, je regarde la méditation comme la matière et l'amour comme la flamme. « Et dans ma méditation, le feu s'enflammera. » (Ps. XXXVIII, 4.) Que s'il devient un incendie plus violent, ce feu attire et consume en lui-même toute l'attention de l'âme : ce qui était réflexion passe à l'état d'affection et une raison ne peut être maîtresse d'elle-même, quand elle a à éclairer ce qui est caché, à décider de ce qui est obscur ; quand absorbée par la force de l'amour, elle doit repasser et considérer de nouveau ce qu'elle connaît pieusement. «Je me suis tu loin des biens, et ma douleur s'est renouvelée, mon coeur s'est échauffé dans ma poitrine. » (Ibid.) Je me suis tu, dit le Prophète, j'ai souffert, la chaleur m'a enflammé. Je me suis échauffé eu voyant en moi quelque bien : j'ai souffert à cause de mes imperfections, voilà pourquoi j'ai gardé le silence. Divisé, distrait et absorbé par ce double sentiment, je me suis tu loin des biens. Mais loin de quels biens ? Peut-être loin de ceux dont il dit « Je crois voir les biens du Seigneur dans la terre des vivants. » (Ps. XXXVI, 13.)

6. J'ai eu donc raison de garder le silence et de ne point parler des biens qui ne se font pas voir encore. Mais si l'âme garde le silence relativement aux biens qui doivent être demandés, elle ne le garde pas relativement à ceux qui doivent être réclamés avec instance et supplication. Aussi, on lit à la suite : « Seigneur, faites-moi connaître ma fin et le nombre de mes jours, afin que je sache ceux qui me restent. » (Is. XXXVIII, 5.) Que lui manque-t-il donc? Mais, qu'a-t-il donc? Ecoutez le reste : « Ma substance est comme un néant devant vous. Cependant tout homme vivant est une grande vanité. » (Ibid.) Qu'y a-t-il donc là où tout est néant ou vanité? Quoi donc? La foi elle-même et les vertus sont vaines? Est-ce que cette vie intérieure de l'homme a été appelée vanité, elle qui a reçu le nom de mort? «Vous êtes morts et votre vie est cachée avec le Christ. » (Col. III, 11.) Que si elle est vanité, parce qu'elle est du nombre de ces choses qui ne sont qu'en partie; « car (Cor. XIII, 10) tout ce qui existe en partie sera anéanti » (le juste vit de la foi, et la fin qu'il désirait n'est pas en effet dans la foi), la foi disparaîtra. Est-ce la justice qui vient de la foi? Comment donc la charité, qui seule est vraiment la justice, ne passe jamais? Dirons-nous que tout ce qui existe en ce moment est vain, si on la compare à ce bien à venir, ou si on ne la lui subordonne pas? Tout est donc vanité, ou bien parce que l'usage en est sans fruit, ou bien parce que tout passe vite, ou bien encore si on le compare à l'avenir ?

7. Que si ce qui est nécessaire est vanité, que sera ce qui est superflu ? Si la vérité qui se fait voir présentement est vanité, combien plus la vanité elle-même? «Tout homme vivant est une grande vanité.» Non seulement une vanité, mais adversité, « car il se trouble en vain. » En vain il se réjouit, en vain il se trouble: toujours vanité, soit à cause d'un motif qui n'en vaut pas la peine, soit parce qu'il ne subsiste pas toujours. Et maintenant, dans ces maux et au milieu de ces vanités, « quel est mon espoir? N'est-ce point le Seigneur? (Ps. XXXVIII, 8.) Et ma substance est en vous. Cette substance est comme un néant en votre présence; » mais ma substance est une substance en vous. « Faites-moi connaître ma fin, pour que je sache ce qui me manque encore.» La vanité humaine m'est suffisamment connue par mes propres défauts qu'elle achève de se faire connaître parfaitement par le sentiment lui-même du bon. Quand notre désir, Seigneur, sera-t-il rassasié de biens, des biens de votre maison? Quand, dis-je, serons-nous inondés de votre vérité, au point qu'il ne restera en nous aucun goût ou aucune odeur de vanité, ainsi qu'il est écrit de Moab : «Son goût resta en lui, et son odeur ne fut pas changée. » (Jerem. XLVIII, 11.) Là, nous ne nous tairons point loin de ces biens, nous serons, non comme des greniers vides, mais comme des réservoirs pleins, qui débordent et regorgent de côté et d'autre.

8. Je vous ai manifesté quelques-uns de mes sentiments touchant cotre vanité. Plaise au ciel que je mérite de recevoir quelques gouttes échappées de votre plénitude, de la rosée du ciel et de cet abîme qui est caché au-dessous, sans qu'encore il déborde pleinement, de cet abîme de la gloire future qui sera révélée en nous. Elle est maintenant en nous, cependant elle ne s'est pas encore manifestée avec éclat, elle y est occulte, cachée comme dans sa semence, renfermée comme dans les veines de la foi, et contenue par les portes, soit des affections charnelles, soit des impressions corporelles. La mer est renfermée dans des limites semblables : quand elle est resserrée, elle s'échappe, sortant comme du serin qui l'a produite. C'est une mer excellente, celle dont il est dit: « La terre sera remplie de la science du Seigneur, ce sera comme les eaux d'une mer qui déborde, » (Is. XI, 9.) L'océan est une créature bonne. La limite lui est à charge. Le premier Adam arrêta, par l'obstacle de sa désobéissance, les flots de cette mer, et il retint dans l'injustice, la vérité de Dieu gui sortait et se répandait. Le premier homme nous sépara en tirant sur nous la porte de l'injustice : le second a écarté cet obstacle, et il est devenu notre porte et notre passage ; si quelqu'un entre par lui il sera sauvé et trouvera des pâturages. (Joan. X, 9.) L'iniquité est détruite, mais une porte pesante subsiste encore, je veux dire la malice de ce jour terrestre. L'habitude d'avoir des pensées de vaine imagination, le souci qu'entraîne la nécessité de pourvoir à sa subsistance, forment un passage bien nuageux : occuper son esprit de ces misères, c'est vraiment fouiller la terre, c'est creuser une citerne mal enduite, un puits qui ne peut contenir l'eau : et cependant, comme on se dispute, comme on se querelle, comme on vous attaque par la calomnie pour ces  puits des Philistins, pour ces roux qui subviennent, je ne dis pas à un plaisir, mais à une nécessité passagère! heureux celui qui avec le patriarche Jacob abandonne ces puits, (Gen. XXVI, 22.) qui laisse cette occasion de disputer, cette source d'inimitiés, pour fouiller dans le torrent et y trouver la veine, des eaux vives, pourvu qu'il ne s’arrête point par les obstacles que, nous venons d'indiquer ! Je crois que ces  considérations vous sont familières, que vous pénétrez souvent et avec facilité, dans les voies intérieures : ne restez pas à l'entrée, regardant par la fenêtre, et écoutant à la porte. Déjà je fermerai ma bouche, afin que selon le proverbe, tandis que je respire, le chalumeau vous soit prêté.

 

Haut du document

 

Précédente Accueil Remonter Suivante