ACTES XLIII
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HOMÉLIE XLIII. LE TUMULTE APAISÉ, PAUL CONVOQUA LES DISCIPLES, ET LES AYANT SALUÉS, IL PARTIT POUR ALLER EN MACÉDOINE. (CHAP. XX, VERS. 1, JUSQU'AU VERS. 16.)

 

217

 

ANALYSE. 1 et 2. Saint Paul, près de quitter Ephèse, passe la nuit à instruire les disciples. — Niort et résurrection d'Eutychus. — Voyages de saint Paul. — Commentaire sur le discours de saint.Paul pendant-la nuit à Ephèse. — Eloge de saint Paul.

3. Exhortation an zèle, à la miséricorde : Exemple de Dieu qui agit par lui-même pour combler de bienfaits, et punit par ses anges.

 

1. Il fallait des consolations après cette secousse. Paul y veille, c'est encore pour consoler les disciples qu'il va en Macédoine, et ensuite en Grèce. Ecoutez comme il les consola : « Lorsqu'il eut parcouru toutes les contrées, et eut exhorté les disciples par de nombreux a discours, il vint en Grèce. Il y demeura trois mois, et ayant été averti que les Juifs lui tendraient des embûches s'il allait par mer en Syrie, il prit la résolution de retourner a par la Macédoine. Il fut accompagné jusqu'en Asie par Sopater de Bérée, Aristarque et Secundus de Thessalonique , Gaius de Derbé, Timothée, et par Tychique et Trophime d'Asie. Ceux-ci étant partis avant nous, nous attendirent à Troade (2-5) ». Il est de nouveau persécuté par les Juifs et il va en Macédoine. Comment dit-il que Timothée était Thessalonicien ? Il ne dit pas cela, mais bien : Ceux-ci précédèrent l'Apôtre dans la Troade, pour lui préparer la voie. « Nous a mîmes à la voile à Philippes après les jours des Azymes, et nous arrivâmes auprès d'eux au bout de cinq jours. Nous restâmes là pendant sept jours ». Il me semble que Paul prenait soin de célébrer les fêtes dans les grandes villes. Il mit à la voile à Philippes, ville où il avait été mis en prison; c'est son troisième voyage en Macédoine, et il rend mille bons témoignages aux Philippiens. Il y reste donc. « Le premier jour après le sabbat, comme nous nous étions assemblés pour la fraction du pain, Paul avant de partir les instruisait, et il prolongea son discours jusqu'au milieu de la nuit (6-7) ». Remarquez comme tout le reste n'était que l'accessoire de la prédication. C'était alors la Pentecôte et le jour du Seigneur, Paul prolongea son discours jusqu'au milieu de la nuit. Il avait un tel souci du salut des disciples, qu'il ne se taisait pas même la nuit, et qu'il enseignait d'autant mieux alors qu'on était dans le repos. Remarquez qu'il fit de longs discours, puisqu'il parla même après l'heure du souper. Mais le démon troubla la fête et ne fut pas le plus fort, quoiqu'il eût plongé, un auditeur dans le sommeil et l'eût précipité en bas. L'auteur rapporte ce fait tel qu'il arriva en continuant ainsi : « Il y avait de nombreuses lumières dans la salle du haut où nous étions réunis. Un jeune homme nommé Eùtychus, assis au bord de la fenêtre, s'étant endormi profondément pendant le discours prolongé de Paul, fut entraîné par le poids du sommeil, et tomba du troisième étage en bas, et on le releva mort. Paul étant descendu, se coucha sur lui, et l'ayant embrassé, dit : Ne vous troublez pas, car son âme est en lui. Il remonta donc, fit la fraction du pain, mangea; puis ayant continué son entretien jusqu'au jour,  il partit. Ils emmenèrent l'enfant vivant, et ne furent pas peu consolés (8-12) ».

Considérez avec moi ce spectacle. Ils sont rassemblés : « Les disciples étant rassemblés »,  (218) dit le texte. Considérons aussi le prodige opéré. Le jeune homme était assis sur une fenêtre, et fort avant dans la nuit, tant était grand le zèle des auditeurs. Rougissons, nous qui sommes loin d'en montrer autant même pendant le jour. — Mais c'était Paul qui prêchait alors, dit-on. Que dites-vous? Mais c'est encore Paul qui parle maintenant. Ou plutôt Paul ne parlait pas alors non plus qu'aujourd'hui; celui qui parle, c'est le Christ, et personne n'écoute. Il n'y a pas de fenêtre maintenant, il n'y a pas de besoin pressant, le sommeil n'accable pas, et cependant nous n'écoutons pas. Vous ne pouvez non plus vous plaindre du manque d'espace ni d'aucune incommodité de ce genre. Ce qui est aussi admirable c'est que, quoique jeune, Eutychus n'était pas négligent; accablé de sommeil, il ne s'en alla pas, et ne redouta pas le danger de tomber. Ne vous étonnez pas qu'il soit tombé en dormant; car ce n'était pas par paresse qu'il dormait, mais par la faiblesse de la nature. Considérez, je vous prie, de quel zèle ils étaient enflammés jusqu'à monter à un troisième étage : il n'y avait pas alors d'Eglise. « Ne vous troublez pas », dit Paul, « car son âme est en lui ». Il ne dit pas : Il ressuscitera, car je le réveillerai, mais bien : « Ne vous troublez pas ». Voyez comme il est éloigné du faste et de la vaine gloire. « Il mangea », dit l'auteur, « les exhorta longuement jusqu'au jour, et partit ». Voyez-vous comment ils passaient la nuit en veillant? La table était telle, que les auditeurs la quittaient sobres, et capables d'écouter de nouveau. Pour nous, en quoi différons-nous des chiens? Voyez quelle différence entre les premiers disciples et nous ! « Ils emmenèrent l’enfant vivant, et furent grandement consolés ». Ils furent grandement consolés parce qu'ils avaient reçu l'enfant vivant, et aussi parce qu'un prodige s'était accompli. « Pour nous, nous montâmes sur un vaisseau et nous allâmes jusqu'à Asson, où nous devions reprendre Paul, selon l'ordre qu'il cri avait donné, car pour lui il avait voulu faire le chemin à pied. Lors donc qu'il nous eut rejoint à Asson, nous nous dirigeâmes sur Mitylène ». Souvent Paul se sépare des disciples. Voici qu'il va à pied, et eux voyagent sur un navire; il laisse aux autres ce qui est plus agréable, et choisit pour lui ce qui est plus rude. Il voyageait à pied pour arranger beaucoup de choses, et pour enseigner aux Chrétiens à ne point se séparer de lui. « Nous nous rembarquâmes le lendemain, et nous arrivâmes en face de Chio. Le jour suivant nous touchâmes Samos, et, nous étant arrêtés à Trogile, le deuxième jour nous arrivions à Milet ». Paul se hâte, ils continuent leur route sans perdre de temps et en laissant de côté les îles. « Paul avait résolu de passer Ephèse sans y prendre terre, afin qu'il n'eût point occasion de s'arrêter en Asie, se hâtant pour être, s'il était possible, le jour de la Pentecôte à Jérusalem (13-16) ».

2. Pourquoi cette hâte ? Ce n'était pas à cause de la fête, mais à cause de la multitude. Paul attirait à lui les Juifs par son respect pour les fêtes, et comme il voulait ramener les ennemis, il avait hâte de leur annoncer la parole. Songez quel grand fruit il dut faire en ce jour qui réunissait toute la nation. Mais d'ailleurs, pour que les Ephésiens ne fussent pas négligés, il prit d'autres mesures. Mais reprenons. « Et ayant salué les disciples », dit l'auteur, « il partit pour aller en Macédoine, et lorsqu'il leur eut adressé de nombreuses exhortations, il alla en Grèce ». Il ranimait ainsi leur foi et leur donnait d'abondantes consolations. Remarquez que partout il opère par la parole et non par des prodiges. « Devant aller en Syrie » , dit l'auteur. Toujours il nous le montre empressé d'aller en Syrie. La cause, c'était l'Eglise et Jérusalem. C'était aussi son désir de régler toutes choses en ce pays. Cependant Troade n'est pas une grande ville; pourquoi donc y restent-ils durant sept jours? Peut-être était-elle grande par le nombre des disciples. Et lorsqu'il y fut demeuré sept jours, il passa la nuit suivante à les instruire, tant c'était avec peine qu'il se séparait d'eux, et eux de lui. « Lorsque nous fûmes rassemblés pour la fraction du pain », dit l'auteur. Le discours commença donc à l'heure indiquée pour la fraction du pain, et cette heure n'était pas trop avancée , mais l'entretien une fois commencé se prolongea. Ce n'était pas précisément pour l'instruction que l'on s'était réuni, mais pour la fraction du pain; mais une fois qu'il eut entamé l'instruction, Paul ne s'arrêta plus qu'il ne l'eût longuement développée. Remarquez que tous participaient à la table de Paul. Il me semble qu'il parla à table, pour nous apprendre à regarder la nourriture de l'âme comme l'affaire principale, et celle du corps (219) comme l'accessoire. Imaginez-vous cette maison illuminée, pleine de monde, et Paul parlant au milieu de l'assemblée. Imaginez-vous celle maison dont la foule occupait les fenêtres pour entendre cette trompette retentissante et contempler son majestueux visage. Quels pensez-vous que furent les auditeurs, quelle joie ils goûtaient? Pourquoi parlait-il pendant la nuit? Parce qu'il devait s'en aller et ne les verrait plus désormais. Il ne dit pas cela à cette foule , trop faible pour l'entendre ; mais il le disait aux autres. Le miracle devait aussi rappeler à jamais le souvenir de cette soirée. La joie des auditeurs était grande, et elle fut augmentée encore par cette interruption; cette chute tourna aussi à l'avantage du docteur. D'ailleurs ce jeune homme qui mourut pour entendre Paul devait être un reproche continuel pour les paresseux. Mais pourquoi, dit-on, l'auteur énumère-t-il chaque endroit où ils allèrent , où ils s'arrêtèrent, et les endroits qu'il laissa de côté en naviguant? Pour montrer qu'il naviguait assez lentement, et que c'était aussi par un motif humain qu'il, laissait de côté certains lieux pendant la navigation. « Il décida qu'on passerait Ephèse sans a prendre terre, pour ne point perdre de temps en Asie ». C'était avec raison ; car il n'eût pu, s'il fut entré à Ephèse, ne pas s'y arrêter, parce qu'il n'aurait pas voulu affliger les disciples qui le prieraient de rester. Il faut ajouter qu'il était pressé. « Il se hâtait » , dit l'auteur, « afin , s'il était possible, de passer le jour de la Pentecôte à Jérusalem ». Il ne pouvait donc s'arrêter à Ephèse. Vous voyez que Paul subit aussi les conditions de l'humanité: il désire, il se hâte et ne réussit pas toujours ni infailliblement. Il en est ainsi pour que nous ne pensions pas qu'il fût au-dessus de la nature humaine. Les saints et les hommes illustres ne différaient pas de nous par la nature, mais seulement parla volonté. C'est par là qu'ils attiraient sur eux une grâce immense. Voyez quelles grandes choses ils exécutent par eux-mêmes. C'est à cause de cela que Paul disait: « Pour ne pas donner sujet de s'offenser à ceux qui le veulent » (II Cor. VI, 3); et ensuite: «Pour qu'on ne critique pas notre ministère ». Ces paroles sont la marque d'une vie sans tache et d'une grande indulgence. Atteindre au sommet de la vertu et conserver le sentiment d'une humble condescendance, voilà la perfection. Apprenez

comment cet homme, qui allait au delà des stricts préceptes du Christ, restait néanmoins le plus humble de tous: « Je me suis fait tout à tous pour les gagner tous » (I Cor. IX; 22), dit-il. Il se précipita même dans les dangers comme il le dit ailleurs: « Dans la patience sans bornes , dans les tribulations, dans le besoin, dans les malheurs, dans les prisons » (Il Cor. VI, 45) ; son amour pour le Christ était immense. S'il n'en eût été ainsi, tout le reste eût été vain , grâces reçues, vie sans tache et dangers. « Qui souffre sans que, je souffre? qui est scandalisé sans que je brûle? »

3. Suivons ces paroles, je vous en conjure, et exposons-nous au danger pour nos frères. Si le feu ou le fer vous menacent, précipitez-vous, mon cher, pour en arracher celui qui est avec vous membre d'un même corps; précipitez-vous et ne craignez point. Vous êtes le disciple du Christ qui a donné sa vie pour ses frères; le condisciple de Paul qui aurait voulu souffrir mille maux pour ses ennemis et pour ceux qui le persécutaient; soyez plein de zèle, imitez Moïse. Celui-ci vit quelqu'un qu'on traitait injustement, et il se fit son vengeur; il méprisa les délices des rois, et devint pour ceux qui souffraient, fugitif, errant, sans asile et sans parents; il demeura longtemps sur la terre étrangère, il ne s'en fit pas de reproches à soi-même, et ne dit jamais Qu'est-ce que cela? J'ai méprisé le trône, tant d'honneur et tant de gloire; j'ai préféré venger ceux qu'on accablait d'injustices, et Dieu ne m'en a pas tenu compte, et non-seulement il ne m'a pas rétabli dans mes premiers honneurs, mais voilà quarante ans que je passe sur la terre étrangère ; ce qui veut bien dire : Je n'ai pas reçu de récompense. Il ne dit ni ne pensa rien de tout cela. Faites donc ainsi Vous faites le bien et vous souffrez le mal, et cela pendant longtemps; néanmoins né vous scandalisez ni ne vous troublez point, car le Seigneur vous en donnera récompense entière. Plus le paiement est différé, plus s'accumulent les intérêts. Ayons donc une âme compatissante et qui sache prendre sa part de la douleur d'autrui; n'ayons jamais rien en nous de cruel et d'inhumain. Si vous ne pouvez faire plus, pleurez et gémissez : ces pleurs ne seront pas inutiles pour vous. S'il faut compatir aux maux de ceux que Dieu frappe justement, bien plus encore faut-il compatir aux maux de ceux qui souffrent injustement. « Les (220) gens d'OEnan ne sortirent point pour pleurer sur la maison qui leur était voisine. Ils recevront la douleur parce qu'ils l'ont tournée en dérision ». Ezéchiel leur reproche ainsi de n'avoir pas pleuré avec leurs voisins. Que dites-vous, ô prophète ! Dieu punit: et je pleurerais avec ceux qui sont châtiés? Certainement : car celui qui punit le veut ainsi, car lui-même en punissant ne se réjouit pas, mais il est plutôt dans la douleur. Puis donc que celui-là même qui punit ne se réjouit pas, ni vous non plus, ne vous réjouissez pas. Mais s'il sont punis justement, direz-vous, il ne faut pas s'attrister? Au contraire, il faut s'affliger même alors de ce qu'ils ont paru dignes du châtiment. Dites-moi : Lorsque vous voyez votre fils brûlé ou coupé, ne vous attristez-vous pas ? Certainement vous ne vous dites pas à vous-même : Qu'est-ce que cela? la coupure doit produire la santé; la brûlure a pour but la guérison : cependant lorsque vous entendez les cris de votre enfant qui ne peut supporter ses douleurs, vous souffrez, et l'espoir de son retour à la santé ne suffit pas pour surmonter le trouble de la nature. Usons-en de même envers les autres hommes; quoique le châtiment leur soit infligé pour leur bien, montrons-leur cependant une affection paternelle et des sentiments de père.

Les châtiments de Dieu sont des coupures et des brûlures, et nous devons nous attrister de ce qu'ils aient eu besoin d'un tel remède pour être guéris. Si quelqu'un souffre volontairement ces maux pour là couronne, comme Pierre et Paul, alors ne vous affligez pas; mais s'il subit un juste châtiment, alors pleurez et gémissez. Tels étaient les prophètes. C'est pourquoi l'un d'eux a dit : « Hélas ! Seigneur, détruirez-vous les restes d'Israël? » (Ezéch. IX, 8.) Nous voyons souvent châtier des meurtriers et des scélérats , et nous souffrons et nous nous attristons. Ne soyons pas philosophes outre mesure : soyons miséricordieux, afin de trouver miséricorde. Rien n'est comparable à cette qualité, rien ne nous montre mieux un caractère humain que la miséricorde et la douceur. C'est pourquoi les lois renvoient tout le châtiment aux bourreaux; elles obligent le juge à prononcer la sentence sans aller plus loin, elles appellent les bourreaux pour l'exécution. Ainsi, quelque juste que soit le châtiment, il n'appartient pas à l'homme qui se respecte de l'infliger, ce ministère couvient à quelque mercenaire. Dieu ne frappe pas par lui-même, mais par le moyen des anges. Les anges sont donc des bourreaux, direz-vous ? Fi donc ! Je ne dis pas cela, mais ils sont des puissances vengeresses. Lorsque Sodome fut détruite, elle le fut par eux; les plaies de l'Égypte furent aussi leur oeuvre Il en a donné mission aux anges mauvais» (Ps. LXXVII, 49), dit l'Écriture. Lorsqu'il faut sauver, il agit par lui-même. Ainsi, il a envoyé son Fils pour le salut du genre humain. Et ailleurs l'Écriture ne dit-elle pas: « Je dirai aux anges : Rassemblez ceux qui commettent l'iniquité, et jetez-les dans la fournaise ». (Matth. XIII, 41, 42.) Touchant les justes, il n'agit pas ainsi; mais il leur dit: « Celui qui vous reçoit, me reçoit» (Idem, X, 40); et ailleurs : « Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le , dans les ténèbres extérieures ». (Idem, XXII, 13.) Voyez, ici ce sont les serviteurs qui accomplissent ses ordres. Lorsqu'il doit faire du bien, c'est lui qui le fait, c'est lui qui appelle : « Venez les bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé en héritage ». (Idem, XXV, 34.) Lorsqu'il veut parler à Abraham, c'est lui qui vient; lorsqu'il faut aller à Sodome, il envoie ses serviteurs comme un juge qui envoie ceux qui doivent punir. Et ailleurs : « Courage, serviteur bon et fidèle, parce que tu as été fidèle à propos de peu, je t'établirai sur beaucoup ». (Idem, XXV, 21.) C'est lui-même qui bénit cet homme ; ce n'est pas lui, mais les serviteurs qui jettent le méchant dans les ténèbres. Instruits de ces choses, ne nous réjouissons pas à la vie de ceux qui sont punis, mais gémissons encore; attristons-nous et pleurons sur eux, afin d'en recevoir récompense. Maintenant il y en a beaucoup qui se réjouissent, même des maux endurés par ceux qui souffrent injustement. Pour nous, n'agissons pas ainsi, mais montrons toutes sortes de commisérations; afin que, nous aussi, nous soyons jugés dignes de la miséricorde de Dieu, par la grâce et la bonté de son Fils unique, avec qui appartiennent, au Père et à l'Esprit. Saint, gloire, puissance, honneur, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

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