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QUINZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.LES EFFETS DE LA GRÂCE.
Le Prophète supplie Dieu de se souvenir de sa promesse, non que le Seigneur oublie, mais parce que lui-même désire ardemment ce quil demande Cette parole despérance la consolé dans les épreuves de lhumiliation, len a fait triompher en lui donnant la vie du bien, en le soutenant contre lapostasie dans la persécution. Celui qui est ainsi consolé, cest lhomme tombé du paradis et relevé par la promesse du Rédempteur. Depuis le commencement il a pu se soutenir par la méditation des Jugements de Dieu, par sa miséricorde; et dans la nuit du péché, il sest souvenu de Dieu, ce qui la fortifié contre les assauts du démon.
1. Considérons, avec le secours de Dieu, et expliquons ces versets de notre psaume « Souvenez-vous de votre parole à votre serviteur, et qui ma donné lespérance. Cette espérance ma consolé dans mon humilité, car votre parole ma donné la vie 1». Est-ce que loubli est aussi citez Dieu, comme chez les hommes ? Pourquoi donc le Prophète lui dit-il : « Souvenez-vous? » Il est vrai quen dautres endroits de lEcriture on retrouve cette même expression : « Pourquoi mavez-vous oublié 2? » et: « Pourquoi oublier notre misère 3? » et Dieu lui-même nous dit par son
1. Ps. CXVIII, 49, 50. 2. Id. XLI, 10. 3. Id. XLIII, 24.
Prophète : « Joublierai toutes ses iniquités 1 » et beaucoup dautres exemples semblables. Mais ces paroles ne doivent point sentendre de Dieu comme on les entend des hommes. De itême en effet quon dit de Dieu quil se repent, quand contrairement à lespérance des hommes, il change le cours des choses, sans néanmoins changer son dessein, puisque le dessein du Seigneur demeure éternellement 2 ; ainsi on dit quil oublie, quand il semble différer son secours, ou leffet de sa promesse, ou ne peut châtier les pécheurs comme ils le méritent, ou toute autre chose semblable;
1. Ezéch XVIII, 22, 2. Ps. XXXII, 11.
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comme si ce que lon espère, ou que lon redoute, avait échappé à sa mémoire parce quon nen voit pas laccomplissement. Cest une manière morale de se mettre au niveau des hommes, quoique Dieu agisse de la sorte, avec une disposition fixe, sans aucun défaut de mémoire, sans obscurcissement dintelligence, sans changement de volonté, Dès lors, dire au Seigneur: « Souvenez-vous », cest montrer, cest stimuler un désir dans celui qui réclame leffet de la promesse, mais non rappeler au Seigneur ce quil aurait oublié. « Souvenez-vous», dit le Prophète, « de votre parole à votre serviteur » ; cest-à-dire, accomplissez ce que vous avez promis à votre serviteur ; cest-à-dire encore, cette parole qui contenait une promesse et qui ma fait espérer. 2. «Cest elle qui ma consolé dans mon humilité 1 » : elle, cest-à-dire cette espérance qui a été donnée aux humbles, comme le dit lEcriture : « Dieu résiste aux superbes, et donne la grâce aux humbles 2 ». De là cette maxime sortie de la bouche du Sauveur lui-même : « Quiconque sélève sera abaissé; quiconque sabaisse sera élevé 3 ». Et par cet abaissement nous nentendons pas cette humilité de quiconque avoue ses péchés et ne sarroge point la justice ; mais celle dun homme qui est tombé dans la tribulation ou dans quelque mépris dont Dieu a voulu châtier son orgueil, ou exercer sa patience et la mettre à lépreuve Aussi le Psalmiste nous dit-il un peu plus loin: « Avant dêtre humilié, jai commis-le péché ». Et encore au livre de la Sagesse : « Demeure en paix dans la douleur; et au temps de lhumiliation, garde la patience ; car lor et largent sépurent par la flamme, mais les hommes que Dieu accepte passent par le feu 3 ». En disant que Dieu accepte ces hommes, il nous donne cette espérance qui console dans lhumilité. Et quand le Seigneur Jésus prédisait aux disciples que ces humiliations leur viendraient de la part des persécuteurs, il ne les abandonna point sans espérance, mais il leur donna celle-ci qui doit les consoler : « Vous posséderez vos âmes par votre patience ». Quant à votre corps que vos ennemis peuvent tuer,et en quelque sorte anéantir, un cheveu de votre tête ne périra point 6 », nous
1. Ps. CXVIII, 10. 2. Jacques, IV, 6; I Pierre, V, 5. 3. Luc, XIV, 11; XVIII, 14, 4. Eccli. II, 4, 5. 5. Luc, XXI, 19. 6. Id. 18.
dit-il. Telle est lespérance donnée au corps du Christ, ou à lEglise, pour la consoler dans son humilité. Cest à propos de cette espérance que lapôtre saint Paul nous dit : « Si nous ne voyons pas ce que nous espérons, nous lattendons par la patience 1». Mais cette espérance regarde les biens éternels. Or, il y a une autre espérance très-propre à nous consoler dans labaissement de la tribulation, et qui a été donnée aux saints dans la parole de Dieu qui leur promet la grâce, de peur quils ne viennent à succomber. Cest de cette espérance que lApôtre nous dit: « Dieu est fidèle, et ne permettra point que vous soyez tentés au-dessus de vos forces ; mais il vous fera profiter de la tentation, afin que vous puissiez persévérer 2 ». Telle est encore lespérance que nous donnait la bouche du Sauveur: « Cette nuit Satan a demandé à vous cribler comme le froment, et jai prié pour toi, Pierre, afin que la foi ne tabandonne point 3». Cest encore cette espérance quil nous donne dans la prière quil nous a enseignée. et où il nous fait dire: « Ne nous induisez pas en tentation 4 ». Cétait en quelque-sorte promettre aux siens qui seraient en danger ce quil veut quils lui demandent. Cest donc de cette espérance quil nous est mieux dentendre cette parole du psaume : « Cest elle qui ma consolé dans mon humilité, car votre parole ma donné la vie 5 ». Dautres avec plus de fidélité ont traduit, non point Verbum ou « parole », mais Eloquium ou langage. Il y a en effet dans le grec logion ou Eloquium, tandis que cest logos qui signifie Verbum. 3. Nous lisons ensuite : « Les superbes me provoquaient sans cesse par liniquité ; mais je nai point abandonné votre loi 6». Par ces superbes, il veut nous faire entendre les persécuteurs des saints ; cest pourquoi il ajoute : « Mais je nai point abandonné votre loi », car cétait à une telle apostasie que tendait la persécution. Cest avec raison quil les accuse davoir sans cesse commis liniquité; car, non-seulement ils étaient impies, mais ils poussaient les saints à limpiété. Or, dans cette humilité, ou plutôt dans cette affliction, se trouve la consolation de lespérance, qui nous a été donnée dans la parole de Dieu, promettant des secours aux martyrs, de peur que
1. Rom VIII, 25. 2. I Cor. X, 13. 3. Luc, XXII, 31,32. 4. Matth. VI, 13. 5. Ps. CXVIII, 50 6. Id. 51.
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leur foi ne vienne à défaillir: on trouve aussi la présence de lEsprit-Saint qui répare les forces de ceux qui souffrent, afin quils puissent échapper au filet des chasseurs, et dire « Sans la présence du Seigneur parmi nous, ils nous auraient dévorés tout vivants 1 ». 4. Quand il dit : « Cette espérance ma consolé dans mon humiliation », nentendrait-il point cette humiliation de celle où tomba lhomme, quand il fut condamné à la mort à cause du péché si malencontreusement commis dans le paradis de délices 2? Cest en effet par cette humiliation que lhomme est devenu semblable à la vanité, elle qui a fait passer ses jours comme lombre 3; cest elle qui a fait de nous tous des enfants de colère, et pour toujours, si ceux qui avant la création du monde 4 ont été prédestinés pour le salut éternel, ne sont réconciliés avec Dieu par le Médiateur; et cest en ce Médiateur que les anciens justes mettaient leur espérance, quand lesprit de prophétie le leur montrait venant en sa chair. Alors la promesse faite à nos pères au sujet dun médiateur, pourrait être cette promesse dont il est ici question si nous leur prêtons ce langage au sujet de la même promesse: « Souvenez-vous de votre parole à votre serviteur, et dans laquelle vous mavez donné lespérance ». Cest elle qui ma consolé dans mon humiliation, cest-à-dire dans ma mortalité: « Car cette parole ma donné une vie nouvelle»: en sorte que, destiné à la mort, jai néanmoins conçu lespoir de vivre. « Quant aux superbes, ils agissaient toujours dune manière criminelle » : car lassujettissement à la mort na pas dompté leur orgueil. « Mais je nai point apostasié votre loi 5», comme les superbes voulaient my contraindre. 5. « Je me suis souvenu, Seigneur, de vos jugements, depuis le commencement , et jai été consolé » : ou, comme on lit en certains exemplaires, exhortatus sum, jy ai trouvé de lencouragement. Le verbe grec parekleten peut avoir ces deux significations, Depuis le commencement donc, à lorigine de la race humaine, « je me suis souvenu de vos jugements au sujet des vases de colère destinés a la perdition 7» ; et jai été consolé, parce que là aussi jai compris les trésors de votre gloire pour les vases de votre miséricorde.
1. Ps. CXXIII, 2, 3. 2. Gen. III, 23. 3. Ps. CXLIII, 4. 4. Ephés. I, 4, 5. 5. Ps. CXVIII, 49-51. 6. Id. 52. 7. Rom. IX, 22, 23.
6. « La défaillance ma saisi, quand jai vu les pécheurs abandonner votre loi. Vos oracles étaient mes cantiques dans le sein de mon exil 1 » : ou, comme dautres ont traduit, « dans le lieu où jétais étranger ».Telle est lhumiliation de lhomme banni du paradis, de la Jérusalem den haut, exilé dans ce lieu où il est mortel; cest de Jérusalem que descendait à Jéricho cet homme qui tomba entre les mains des voleurs; mais à cause de la miséricorde que montra pour lui le samaritain 2, il chanta dans le lieu de son exil les oracles de Dieu. Et toutefois, la vue des pécheurs qui abandonnaient la loi divine, redoublait son ennui, car il lui fallait converser avec eux, au moins pour un temps, jusquà ce que le vent ait passé dans laire. On peut aussi accorder ces deux versets avec chaque partie du verset précédent; en sorte que ces paroles : « Je me suis souvenu, ô Dieu, de vos jugements depuis le commencement », peuvent se rapporter à celles-ci: « La défaillance ma saisi à la vue des pécheurs qui abandonnent votre loi »; et ce mot : « Je me suis consolé », à ces paroles: « Dans le lieu de mon exil, je chantais vos oracles ». 7. « Pendant la nuit, je me suis souvenu de votre nom, ô mon Dieu, et jai gardé votre loi 3 ». Cette nuit est lhumiliation avec lennui de la mortalité. Il y a nuit pour ces méchants qui commettent sans cesse liniquité, nuit encore dans cette défaillance à la vue des pécheurs qui abandonnent la loi dc Dieu; nuit enfin dans ce lieu dexil, jusquà ce que vienne le Seigneur pour éclairer ce quil y a de plus caché dans les ténèbres, manifester les pensées des coeurs, et alors chacun recevra de Dieu la louange 4. Dans cette nuit donc lhomme doit se souvenir du nom du Seigneur, afin que celui qui se glorifie, ne se glorifie que dans le Seigneur, aussi est-il écrit : « Ce nest point à nous, Seigneur, ce nest point à nous, mais à votre nom quil faut donner la gloire 6 ». Car ce nest point en cherchant sa propre gloire, mais celle de Dieu, comme ce nest point par sa propre justice, mais par celle de Dieu, celle qui est un don de Dieu, que chacun garde la loi du Seigneur, ainsi que la dit le Prophète: « Je me suis souvenu de votre nom, Seigneur,
1. Ps. CXVIII, 53, 54. 2. Luc, X, 30, 37. 3. Ps. CXVIII, 55. 4. I Cor. IV, 5. 5. Id. I, 31. 6. Ps. CXIII, 1.
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et jai gardé votre loi ». Il ne leût point gardée, sil sétait appuyé sur sa propre vertu, oubliant le nom du Seigneur. « Car cest dans le nom du Seigneur quest notre secours 1 ». 8. Aussi le Prophète nous dit-il ensuite : « Elle mest arrivée, parce que jai recherché vos justices 2»; oui, vos justices par lesquelles vous justifiez limpie , et non les miennes, qui, loin de me rendre juste, me donnent de lorgueil. Car le Prophète nétait point de ceux qui ignorent la justice venant de Dieu, et qui en voulant établir la leur, naboutissent quà se soustraire à celle de Dieu 3. Ces justices, dès lors, qui rendent justes gratuitement et par la grâce ceux qui ne peuvent le devenir par eux-mêmes, ont été nommées plus à propos justifications : car le grec ne porte point dikaiosunas, ou justices, mais dikaiomata, ou justifications. Mais que veut dire le Prophète dans ces paroles : «Elle mest arrivée? » Qui, elle? la loi peut-être? Car il avait dit : « Jai gardé votre loi »; et cest à cette phrase quil joint cette autre : « Elle a été pour moi », comme sil disait : Cette loi a été la mienne. Mais ne nous arrêtons point à montrer comment la loi de Dieu est devenue la sienne, car le mot grec, traduit en latin, nous indique suffisamment quil ne sagit point de loi dans cette parole: « elle est devenue pour moi ». Car le mot loi est masculin dans cette langue, et cest à propos dun nom féminin quil est dit: celle-ci est devenue pour moi. Il faut donc chercher plus haut ce qui lui a été fait, puis comment « celle-ci », quelle quelle soit, est devenue pour lui. «Celle-ci », dit-il, « est devenue pour moi»: or, ce nest point cette loi, sens qui est rejeté par le grec. Cest peut-être cette nuit, car dans le verset supérieur il est dit : « Toute la nuit je me suis souvenu de votre nom, ô mon Dieu, et jai gardé votre loi »; puis il continue : « Celle-ci est devenue pour moi »; or, si ce nest pas la loi, cest la nuit qui est devenue pour lui. Mais que signifie alors, cette nuit mest arrivée parce que jai recherché vos justifications? Cest plutôt la lumière qui a été faite pour lui, et non la nuit, parce quil a recherché les justifications de Dieu. On peut aussi entendre, elle est devenue pour moi, dans le sens de elle a été faite pour moi, elle mest devenue utile, Car si lon entend par nuit, comme on le peut très bien, lhumiliation
1. Ps. CXXIII, 8. 2. Id. CXVIII, 56. 3. Rom. X, 3.
de cette vie mortelle, où les coeurs se dérobent mutuellement, et où ces ténèbres produisent des tentations graves et sans nombre, en sorte que pendant cette nuit passent et repassent les bêtes des forêts, les lionceaux rugissants qui demandent à Dieu leur nourriture ; ce même lion rugissant et cherchant sa nourriture, et dont le Seigneur a dit ce que nous avons déjà rappelé : « Cette nuit Satan a demandé à vous cribler comme le froment 2 » ; cest-à-dire, pendant cette nuit où passent et repassent les bêtes des forêts, le lion gigantesque a demandé à Dieu sa nourriture : assurément, cette humiliation dans ce lieu dexil, que lon peut bien appeler nuit, devient utile à ceux qui y sont à lépreuve, et qui apprennent à ne point sélever par lorgueil ; crime pour lequel nous sommes plongés dans cette nuit. « Le commencement de lorgueil chez lhomme, cest de se séparer de Dieu 3». Mais comme il est justifié gratuitement, et afin de savancer dans lhumilité, dans toutes ces tentations auxquelles il est exposé pendant cette nuit, maintenant quil a reçu lintelligence, quil répète ce verset du psaume que nous lirons bientôt: « Il mest bon que vous mayez humilié, afin que japprenne vos oeuvres de justice 4 ». Dire en effet: « Il mest bon que vous mayez humilié », quest-ce autre chose que dire de cette humilité, qui est appelée nuit : « Elle a été pour moi », cest-à-dire, elle ma été avantageuse? Mais pourquoi? parce que jai recherché votre justice, et non la mienne. 9. Nous pouvons encore donner un autre sens à ces mots : « Celle-ci est devenue pour moi ». Ce ne serait alors ni la loi ni la nuit que désignerait le pronom « celle-ci », mais il aurait le sens que nous avons donné à cette expression dun autre psaume : Unam petii, sans dire ce que signifie « une», ou quelle est cette « une », dont il dit, « je la demanderai encore ». Le genre féminin est ici mis pour le neutre; car il est contre notre usage de dire: Unam petii, jai demandé une seule, saris marquer à quoi se rapporte cette « seule ». On dirait mieux : Unum petii. Jai demandé cela « seulement », dhabiter dans la maison du Seigneur. Dans ces espèces dadjectifs neutres latins, on nexige pas le nom neutre qui demeure sous-entendu, comme un bien, un don, ou quelque chose de semblable; mais
1. Ps. CIII, 21. 2. I Pierre, V, 8. 3. Eccli. X, 14. 4. Ps. CXVIII, 71.
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cette expression neutre peut désigner soit un nom masculin, soit un nom féminin, soit même ce que lon veut désigner sans distinction de genre, et dans le langage ordinaire. Le Prophète a donc pu dire en cet endroit: « Celle-ci mest arrivée », comme il aurait dit : « Ceci mest arrivé ». Mais si nous demandons quoi, voyons ce qui a été dit auparavant : « Je me suis souvenu pendant la nuit de votre nom, ô mon Dieu, et jai recherché votre loi ». Ceci mest arrivé, cest-à-dire de garder votre loi, non par moi-même, mais cela mest arrivé par vous, parce que jai recherché vos justices, et non les miennes. « Cest Dieu, en effet », dit lApôtre, « qui opère en nous le vouloir et le faire selon sa bonne volonté 1 ». Et le Seigneur dit encore par son Prophète : « Et je ferai que vous marchiez dans mes justifications, et que vous observiez et pratiquiez mes jugements 2 ». Quand donc le Seigneur nous dit: « Je ferai en sorte que vous observiez et que vous pratiquiez mes jugements », le Prophète a raison de dire : Ceci mest arrivé; et à celui qui voudrait savoir ce qui lui est arrivé, il peut répondre ce quil a dit plus haut: « De garder la loi de Dieu ». Mais ce sermon est déjà bien long, il est mieux, dès lors, de réserver la suite à un autre discours, avec la grâce de Dieu.
1. Philipp. II, 13. 2. Ezéch. XXXVI, 27.
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