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Les cinq premiers livres de la Trinité ont été traduits par M. labbé DUCHASSAING.
BAR-LE-DUC, 1868
LIVRE PREMIER : CONSUBSTANTIALITÉ DES PERSONNES DIVINES.Lautorité de lEcriture établit lunité de nature et légalité des personnes dans la Sainte Trinité. Explication de certains passages de lEvangile qui semblent contredire la consubstantialité du Fils.
LIVRE DEUXIÈME : MISSIONS ET APPARITIONS.
Encore de légalité et de lunité de substance dans les trois personnes divines. Celui qui est envoyé nest point inférieur à celui qui lenvoie. Diverses apparitions de Dieu rapportées dans lEcriture. La Sainte Trinité, immuable et invisible de sa nature, est présente en tout lieu. Il y a en elle unité daction dans la mission et dans lapparition.
LIVRE TROISIEME : COMMENT DIEU A-T-IL APPARU ?Dieu a-t-il formé des créatures pour apparaître ainsi aux hommes, ou ces apparitions ont-elles eu lieu par le ministère des anges? Dans ce cas, ces esprits célestes, usant de la puissance que le Créateur leur a accordée, employaient les créatures de la manière qui leur paraissait la plus propre à former ces apparitions. Mais quant à lessence divine, considérée en elle-même, jamais elle na été vue sur la terre.
LIVRE QUATRIÈME : INCARNATION DU VERBE.Mystère de lIncarnation. Comment le Verbe fait chair dissipe nos ténèbres, nous fait connaître la vérité, rend la vie à notre âme et à notre corps. Digression sur le nombre six, qui, multiplié par quarante-six, exprime celui des jours que le Sauveur demeura dans le sein de sa mère. Tous les fidèles ne forment en Jésus-Christ quun seul corps; comment Jésus-Christ leur a mérité la gloire éternelle. Au reste, quoique le Verbe ait été envoyé par le Père, et quil lui soit inférieur comme homme, il nen reste pas moins, selon sa nature divine, égal, coéternel et consubstantiel à son Père. Il faut en dire autant du Saint-Esprit, qui est Dieu comme le Père et le Fils.
LIVRE CINQUIÈME : RÉFUTATION DES ARIENS.Réfutation des Ariens. Rapportant à la substance de Dieu tout ce que lEcriture affirme de la relation des personnes, ils en concluaient que le Fils étant engendré par le Père, lui était par cela seul inférieur. Saint Augustin leur répond que les relations diverses qui existent entre les personnes divines, naltèrent aucunement en elles la substance, ou nature, et quil règne entre elles une égalité parfaite. Il prouve sa thèse par lexplication de divers passages de lEcriture, et aussi par quelques comparaisons ou similitudes quil emprunte aux créatures, et il termine en avouant combien est grande limpuissance du langage humain quand il sagit dexpliquer le mystère de la Sainte Trinité.
LIVRE SIXIÈME : ÉGALITÉ DES PERSONNES.
Après sêtre posé cette question : Comment lApôtre appelle-t-il le Christ Vertu de Dieu et Sagesse de Dieu? Saint Augustin demande si le Père nest pas lui-même Sagesse, mais seulement Père de la Sagesse. Remettant à plus tard la solution de cette question, il prouve lunité et légalité du Père, du Fils et du Saint-Esprit; il démontre que Dieu nest pas triple, mais Trinité. En dernier lieu, il explique la parole de saint Hilaire : « Eternité dans le Père, Beauté dans limage, Usage dans le Don ».
LIVRE SEPTIÈME : UNITÉ DE SUBSTANCE.
LIVRE HUITIÈME : DE LA NATURE DE DIEU.
Non-seulement le Père nest pas plus grand que le Fils, mais les deux ensemble ne sont pas plus grands que le Saint-Esprit. Quelle est la nature même de Dieu daprès lidée de la vérité, la notion du souverain bien, et lamour inné de la justice, qui fait aimer lâme juste par lâme qui nest pas encore juste. On doit chercher la connaissance de Dieu par lamour, puisque, daprès les Ecritures, Dieu est amour, et que lamour porte une certaine empreinte de la Trinité.
LIVRE NEUVIÈME : LA TRINITÉ DANS LHOMME.Il y a dans lhomme, qui est limage de Dieu, une espèce de trinité , à savoir : lâme, la connaissance que lâme a delle-même et lamour quelle a pour elle-même et pour sa propre connaissance ; et ces trois choses sont égales entre elles et de la même essence.
LIVRE DIXIÈME : AUTRE TRINITÉ DANS LHOMME.
Il y a, dans lâme de lhomme, une autre trinité qui se manifeste beaucoup plus sensiblement; elle est dans la mémoire, lintelligence et la volonté.
LIVRE ONZIÈME : LA TRINITÉ DANS LHOMME.
On retrouve une image de la Trinité même dans lhomme extérieur; dabord dans ce qui se voit au dehors, à savoir : dans le corps qui est vu, dans limage quil imprime dans lil, et dans la volonté qui les relie lun à lautre. Toutefois ces trois choses ne sont point égales entre elles, ni dune même substance. De plus dans lâme elle-même , daprès les sensations qui lui viennent du dehors, on trouve une autre trinité qui sest comme introduite chez elle, pu, si lon veut, trois choses dune même substance: limagination du corps qui est dans la mémoire, puis linformation quand la pensée tourne là son attention, et enfin la volonté qui les unit : trinité que nous rattachons à lhomme extérieur, parce quelle provient des corps extérieurs et sensibles.
LIVRE DOUZIÈME : TRINITÉ DANS LA SCIENCE.
LIVRE TREIZIÈME : TRINITÉ DANS LA FOI.
Trinité dans la science. Eloge de la foi chrétienne. Comment la foi des croyants est individuelle. Tous désirent le bonheur, et cependant tous nont pas la foi qui conduit au bonheur. Or cette foi ne se trouve que dans le Christ qui est ressuscité dentre les morts; lui seul peut délivrer de lesclavage du démon par la rémission des péchés. Ce nest point par la force, mais par la justice, que le Christ a dû vaincre le démon quand les paroles de la foi sont confiées à la mémoire, il se forme dans lâme une sorte de trinité, puisque les sons des paroles sont dans la mémoire, même quand lhomme nen forme aucune pensée ; que, quand il y pense, la vision de la mémoire prend naissance, et quenfin la volonté unit le souvenir
LIVRE QUATORZIÈME : IMAGE DE DIEU DANS LHOMME.
Limage de Dieu ne se trouve pas dans la mémoire, lintelligence et lamour, quand ces facultés ont pour objet la foi aux choses du temps, ou les opérations de lâme sur elle-même , mais quand elles sappliquent aux choses immuables. Elle est parfaite quand lâme est renouvelée à la connaissance de Celui qui a créé lhomme à son image, et quelle reçoit ainsi la Sagesse où se trouve la contemplation des choses éternelles.
LIVRE QUINZIÈME : LA TRINITÉ AU CIEL.
Résumé de ce qui a été dit dans les quatorze livres précédents. Il faut chercher la Trinité dans les réalités éternelles, immatérielles et immuables, dont la parfaite contemplation nous est promise comme le souverain bonheur. Nous ne découvrons ici-bas cette Trinité que comme à travers un miroir et en énigme, dans limage de Dieu qui est en nous, comme une ressemblance obscure et difficile à saisir. Cest ainsi quon peut conjecturer et expliquer dune manière quelconque la génération du Verbe divin par la parole de notre âme, mais avec difficulté, à cause de limmense différence qui sépare les deux verbes; et aussi la procession du Saint-Esprit, par lamour, lien produit par la volonté.
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