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LIVRE PREMIER : LES GOTHS A ROME.Argument. Saint Augustin combat cette erreur des païens qui attribuaient les malheurs du monde et surtout la prise récente de Rome par les Goths à la religion chrétienne et à linterdiction du culte des dieux. Il fait voir que les biens et les maux de la vie ont été de tout temps communs aux bons et aux méchants. Enfin il châtie limpudence de ceux qui ne rougissaient pas de triompher contre le christianisme du viol que des femmes chrétiennes avaient eu à subir.
LIVRE DEUXIÈME : ROME ET SES FAUX DIEUX.Argument. Saint Augustin traite des maux que les Romains ont eu à subir avant Jésus-Christ, pendant que florissait le culte des faux dieux; il démontre que loin davoir été préservée par ses dieux, Rome en a reçu les seuls maux véritables ou du moins les plus grands de tous, à savoir les vices de lâme et la corruption des moeurs.
LIVRE TROISIÈME : LES ROMAINS ET LEURS FAUX DIEUX.
Argument. Après avoir parlé, dans le livre précédent, des maux qui regardent lâme et les moeurs, saint Augustin considère ici les maux qui regardent le corps et les choses extérieures ; il fait voir que les Romains, dès lorigine, ont eu à endurer cette dernière sorte de maux, sans que les faux dieux, quils rien adoraient librement avant lavènement du Christ, aient été en capables de les en préserver.
LIVRE QUATRIÈME : A QUI EST DUE LA GRANDEUR DES ROMAINS (1).
Argument. Il est prouvé dans ce livre que la grandeur et la durée de lempire romain ne sont point louvrage de Jupiter, ni des autres dieux du paganisme, dont la puissance est restreinte à des objets particuliers et à des fonctions secondaires, mais quil en faut faire honneur au seul vrai Dieu, principe de toute félicité, qui forme et maintient les royaumes de la terre par les décrets souverains de sa sagesse.
LIVRE CINQUIÈME : ANCIENNES MOEURS DES ROMAINS.Saint Augustin discute dabord la question du fatalisme, pour confondre ceux qui expliquaient la prospérité de lempire romain par le fatum, comme il a fait précédemment pour ceux qui lattribuaient à la protection des faux dieux. Amené de la sorte à traiter de la prescience divine, il prouve quelle nôte point le libre arbitre de notre volonté. Il parle ensuite des anciennes moeurs des Romains, et fait comprendre par quel mérite ou par quel arrêt de la divine justice ils ont obtenu, pour laccroissement de leur empire, lassistance du vrai Dieu quils nadoraient pas. Enfin il enseigne en quoi des empereurs chrétiens doivent faire consister la félicité.
LIVRE SIXIÈME : LES DIEUX PAÏENS.Après avoir réfuté, dans les cinq livres qui précèdent, ceux qui veulent quon adore les dieux en vue des intérêts de la vie temporelle, saint Augustin discute contre ceux qui les adorent pour les avantages de la vie éternelle. Cest à quoi sont consacrés les cinq livres qui suivent. Lobjet particulier de celui-ci est de faire voir quelle basse idée se faisait des dieux Varron lui-même, le plus autorisé entre les théologiens du paganisme. Saint Augustin, sappuyant sur la division que fait cet écrivain de la théologie en trois espèces la théologie mythique, la théologie naturelle et la théologie civile, démontre que la théologie mythique et la théologie civile ne servent de rien pour la félicité de la vie future.
LIVRE SEPTIÈME : LES DIEUX CHOISIS.
Argument. Saint Augustin sattache à lexamen des dieux choisis de la théologie civile, Janus, Jupiter, Saturne et les autres; il démontre que le culte rendu à ces dieux nest daucun usage pour acquérir la félicité éternelle.
LIVRE HUITIÈME : THÉOLOGIE NATURELLE.
Saint Augustin en vient à la troisième espèce de théologie, dite naturelle, et la question étant toujours de savoir si le culte de cette sorte de dieux est de quelque usage pour acquérir la vie éternelle, il entre en discussion à ce sujet avec les platoniciens, les plus éminents entre les philosophes et les plus proches de la foi chrétienne. Il réfute en ce livre Apulée et tous ceux qui veulent quon rende un culte aux démons à titre de messagers et dintermédiaires entre les dieux et les hommes, faisant voir que les hommes ne peuvent en aucune façon avoir pour intercesseurs utiles auprès de bonnes divinités, des démons convaincus de tous les vices et qui inspirent et favorisent les fictions des poëtes, les scandales de la scène, les maléfices coupables de la magie, toutes choses odieuses aux gens de bien.
LIVRE NEUVIÈME : DEUX ESPÈCES DE DÉMONS.
Argument. Après avoir établi dans le livre précédent quil ne faut point adorer les démons, cent fois convaincus par leurs propres aveux dêtre des esprits pervers, saint Augustin prend à partie ceux dentre ses adversaires qui font une différence entre deux sortes de démons, les uns bons, les autres mauvais ; il démontre que cette différence nexiste pas et quil nappartient à aucun démon, mais au seul Jésus-Christ, dêtre le médiateur des hommes en ce qui regarde léternelle félicité.
LIVRE DIXIÈME : LE CULTE DE LÂTRIE.
Saint Augustin établit que les bons anges veulent quon offre à Dieu seul, objet de leurs propres adorations, les honneurs divins et les sacrifices qui constituent le culte de latrie. Il discute ensuite contre Porphyre sur le principe et la voie de la purification et la délivrance de lâme.
LIVRE ONZIÈME : ORIGINE DES DEUX CITÉS.Ici commence la seconde partie de louvrage, celle qui a pour objet propre dexposer lorigine, le progrès et le terme des deux Cités. Saint Augustin montre en premier lieu la lutte de la Cité céleste et de la Cité terrestre préexistant déjà dans la séparation des bons anges et des mauvais anges, et à cette occasion, il traite de la formation du monde, telle quelle est décrite par les saintes Ecritures au commencement de la Genèse.
LIVRE DOUZIÈME : LANGE ET LHOMME
Saint Augustin discute premièrement deux questions sur les anges : doù est venue aux bons auges la bonne volonté et aux mauvais anges la mauvaise? quelle est la cause de la béatitude des uns et de la misère des autres? Il traite ensuite de la création de lhomme et prouve que lhomme nexiste pas de toute éternité, mais quil a été formé dans le temps, et sans autre cause que Dieu.
LIVRE TREIZIÈME : DE LA MORT.
LIVRE QUATORZIÈME. : LE PÉCHÉ ORIGINEL .
Saint Augustin traite encore du péché originel, source de la vie charnelle de lhomme et de ses affections vicieuses. Il sattache surtout à faire voir que la honte qui accompagne en nous la volupté est le juste châtiment de la désobéissance primitive, et cherche comment lhomme, sil neût pas péché, eût engendré des enfants sans aucun mouvement de concupiscence.
LIVRE QUINZIÈME : AVANT LE DÉLUGE
LIVRE SEIZIÈME : DE NOÉ À DAVID.
Dans la première partie de ce livre, du premier chapitre au deuxième, saint Augustin expose le développement des deux cités, daprès lHistoire sainte, depuis Noé jusquà Abraham; dans la dernière partie, il sattache à la seule cité céleste depuis Abraham jusquaux rois hébreux.
LIVRE DIX-SEPTIÈME : DE DAVID À JÉSUS-CHRIST
Saint Augustin suit le développement de la Cité de Dieu au temps des Rois et des Prophètes, depuis Samuel et David jusquà Jésus-Christ, et il indique dans les saintes Ecritures, particulièrement dans les livres des Rois, des Psaumes et de Salomon, les passages où Jésus-Christ et lEglise sont annoncés.
LIVRE DIX-HUITIÈME : HISTOIRE DES DEUX CITÉS.
Saint Augustin expose. le développement des deux cités depuis lépoque dAbraham jusquà la fin du monde; il signale en même temps les oracles qui ont annoncé Jésus-Christ, soit chez les sibylles, soit principalement chez les prophètes qui ont écrit depuis la naissance de lempire romain, tels quOsée, Amos, Isaïe, Michée et les suivants.
LIVRE DIX-NEUVIÈME : LE SOUVERAIN BIEN.
LIVRE VINGTIÈME : LE JUGEMENT DERNIER.
Du jugement dernier et des témoignages qui lannoncent dans lAncien Testament et dans le Nouveau.
LIVRE VINGT ET UNIÈME : LA RÉPROBATION DES MÉCHANTS
Saint Augustin traite en ce livre de la fin justement réservée à la cité du diable, ou, en dautres termes, du supplice éternel des damnés, et il réfute sur ce point les arguments des incrédules.
LIVRE VINGT-DEUXIÈME : BONHEUR DES SAINTS.
Le sujet de ce livre (1) est la fin réservée à la Cité de Dieu, cest-à-dire léternelle félicité des saints. On y établit la résurrection future des corps et on y explique en quoi elle consistera. Louvrage se termine par la description de la vie des bienheureux dans leurs corps immortels et spirituels.
CI-FINIT LA CITÉ DE DIEU ! Traduction par M. SAISSET, 1869.
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