SERMON VIII
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SERMON VIII. Les ayant un peu dépassés, j'ai rencontré celui que mon cœur aime. (Cant. III, 4.)

 

1. Vous avez    dépassé , ô sainte épouse du Seigneur, vos gardiens, les compagnons et les amis de l'époux, qui jouissent de la même nature que lui et qui participent de sa grâce. Vous les avez dépassés et êtes parvenue au bien-aimé. Pourquoi ne pas les dépasser, eux qui s'évanouiraient comme la flouée, s'ils n'étaient appuyés sur le bien-aimé? Vous avez rencontré celui que vous aimez et l'avez trouvé oint de l'huile de l'esprit plus que tous ses compagnons. Vous avez examiné les privilèges singuliers qu'il a reçus dans une nature semblable à toutes les autres. Vous avez vu que son âme sainte possédait certains dons d'une manière particulière à elle, et avait les autres d'une manière éminente. C'est pour cela que vous avez dépassé les autres parce que vous avez préféré l'époux, et les avez peu dépassés parce que votre pensée, tout en le plaçant au-dessus des autres, ne l'a pas séparé de l'union avec ceux de sa race. Mais vous arrêterez-vous à ce point? De ce degré il faut se presser d'atteindre à des sphères plus élevées qui se dressent devant vous, il faut arriver à la fin. Car la sagesse va de la fin à la fin. (Sap. VIII, 1.) L'hérétique sous prétexte de donner à votre époux un degré supérieur, lui enlève celui-ci. Dans le Christ, il n'unit au verbe que la chair, il nie l'âme, ou s'il n'ose l'enlever (à cause du témoignage exprès du Christ qui assure : « Personne ne me ravit mon 9ime, c'est moi qui la pose et qui la reprends ensuite» (Joan. X, 18) ; il lui donne une âme sensitive et lui ôte l'esprit qui raisonne. Il a corrigé en partie son erreur, mais il n'a pu s'éloigner davantage des ténèbres de l'hérésie égyptienne. Il n'a pu fournir la route de trois jours. La foi de l'Église ne place pas dans le Christ l'humanité seule, ni l'humanité diminuée de moitié. Elle met en lui l'une et l'autre nature. Et parce que la nature divine est simple et sans distinction, elle établit dans la nature humaine , selon la triple distinction que fait l'apôtre, le corps complet, l'âme et l'esprit. (II Thess. V, 23). Faute de ces éléments, il n'a pas pris l'homme qu'il venait de réformer. Et enfin la partie raisonnable de l'âme humaine a eu besoin du remède apporté par le médiateur parce qu'elle est obscurcie par le nuage de l'ignorance et embrasée par les ardeurs de la concupiscence : l'une et l'autre nature, la divine et l'humaine, l'Église les reconnaît entières dans le Christ, elle cache ainsi en elles le levain de la sagesse céleste, comme la femme de l'Évangile l'enveloppa dans trois mesures de farine. (Luc XIII, 21.)

2. Mais quoi donc? Le Christ avait-il besoin d'un esprit raisonnable, lui qui est le Verbe du Père, et la sagesse et la vérité? quelque chose pouvait-elle lui échapper, à lui qui « illumine tout homme venant en ce monde? » (Joan. I, 9.) Pour quelle raison donc la lumière créante et illuminante avait-elle besoin d'une lumière créée et illuminée? Pour aucune assurément, il n'en a pas besoin, c'est moi qui me trouve dans cette nécessité. Il faut en prendre la raison dans ma cécité et non dans la lumière, non dans le Verbe qui prend, mais dans l'esprit qui est pris. C'est moi qui avais besoin que cette partie de ma nature fut unie au Verbe et que les mérites, produits par l'intelligence ainsi clarifiée en Dieu, refluassent par la foi sur tous les hommes. Tous, nous approchant du Christ par la foi, nous sommes à lui ait moyen de ce qu'il a de consubstantiel en nous. Et c'est pourquoi, il fallait que le tout fut pris, afin que la grâce rejaillit sur le tout, car la corruption avait tout infecté. Dans une seille personne, les deux natures demeurent donc parfaites sans être mélangées. La divine est immuable et inconvertible, elle ne peut être changée en une autre et elle ne souffre pas qu'une autre soit transformée en elle. Elle ne peut d'elle-même défaillir pour en former une autre. Tout changement serait pour elle un défaut et une autre ne peut pas davantage progresser pour entrer en elle. Nous pouvons, non la changer, mais y participer, par la souffrance et non par l'existence.

3. Chacune de ces natures possède donc aussi bien son intégrité que son exclusivité,. Conséquemment aussi les compréhensions, les affections, les contemplations et les béatitudes qui leur correspondent ne sont pas confondues, mais violentes, distinctes, différentes, et peuvent se compter sans nombre de personne. Car qui assurerait que l'âme très-heureuse du Christ n'a aucun sentiment de douceur et de joie, ou bien qui lui accorderait ce goût intime de suavité, de saveur et de bonheur dont jouit la très-sainte Trinité? Il est plus excellent d'être ce bien vital que d'être le bien participé, l'expérience de ce bien est plus vive et plus intime dans l'essence de ce qui le constitue que dans l'usage que l'on en fait. Assurément être est comme jouir, cependant l'usage ne donne pas l'essence. Comment donc l'essence n'est-elle pas plus que la jouissance seule puisqu'elle est plus proche? Ensuite quoique cette âme voie tout dans le Verbe et le Verbe lui-même dans le Verbe, parce qu'elle n'a pas été admise à partager son essence, elle ne doit pas être admise à partager à égale mesure la connaissance ; car cela même d'être essentiellement Dieu, d'être la sagesse, la souveraine bonté, la puissance suprême unique et éternelle, ce qu'il y a de délectation et de joie, à qui accorderons-nous de le connaître, si ce n'est à qui il a été donné de l'être ? Donc le Verbe du Père se connaît d'autant plus intimement, sincèrement et simplement soi-même et tout par soi-même que son unité essentielle est basée sur un privilège bien meilleur encore que l'union hypostatique.

4. Nous répétons cela, pour discerner les puissances du même Jésus-Christ selon les deux natures du Christ, c'est-à-dire, du Verbe né spirituellement du Père et de l'esprit créé dans le temps : surtout à cause de ceux qui de l'unité de personne infèrent l'égalité ou ce qui est encore plus fort, l'unité de puissance et de science. Cependant en disant que l'âme a par grâce tout ce que le verbe a par nature, ils paraissent établir, par la différence de ces termes, c'est-à-dire de nature et de grâce, quelque distance et quelques degrés (pour employer ce langage.) Combien lui enlèvent-ils, ceux qui ne lui accordent pas de l'avoir ou de la connaître par nature? Car quoique l'âme de Jésus unie au verbe soit excellemment illuminée, et le soit par la grâce, dira-t-on qu'elle a par grâce d'être naturellement, par essence et purement lumière et principe de lumière? ou de quelle manière la connaissance de la nature sera plus noble que celle de la grâce, si elle n'est pas plus expresse? On cite ce qu'on lit, et ce qu'on lit avec beaucoup de vérité, « toute sagesse vient du Seigneur Dieu, et a été toujours avec lui et elle est avant le temps. (Ecl. II.) Si toute sagesse est de Dieu, si elle .est avec lui et avant le temps, comment plusieurs sagesses se trouveraient elles avec celle qui est de Dieu, éternelle à Dieu, et est avec lui avant le temps? Les sagesses ne sont pas multiples, elles ne sont ni variées ni diverses, il n'y en a qu'une qui est invariable et unique.

5. Cette question ne se borne plus à l'âme seule du Seigneur Jésus, mais elle s'étend à tous ceux qui sont participants de quelque sagesse on peut pareillement demander, si tous ont une sagesse avec le Verbe de Dieu, bien plus, si tous n'en ont pas d'autre que le Verbe de Dieu lui-même Que s'il eu est ainsi, il n' y aura qu'une sagesse indivisible pour tous. Et pourquoi dit-on sagesse, si ce n'est parce qu'il n'y en a qu'une ? Si on en parle en employant le nombre, ce n'est pas qu'elle soit divisible en elle-même, mais à cause du nombre de ceux qui la possèdent? Car on dit que la foi est une à cause de l'objet unique que l'on croit, quoique cependant chacun ait la sienne. Pourquoi donc une seule chose n'est-elle pas exprimée avec nombre, lorsque plusieurs sont exprimées au singulier? Enfin on parle de plusieurs sciences et de plusieurs volontés de la même personne dans le même temps, il cause de la multiplicité des objets qu'elle sait ou qu'elle veut en même temps. Regardant par conséquent les vérités qui sont sues et non la force de l'esprit par laquelle chacun possède tout ce qu'il sait, nous disons qu'une personne a plusieurs sciences et nous appelons une la science qui se rapporte à plusieurs objets. Alors donc qu'il est dit : « toute sagesse vient du Seigneur Dieu, » cette parole n'empêche en rien d'établir l'unité de la sagesse parce que ce mot « toute » ne se rapporte pas à la sagesse même, mais bien aux choses qui sont sues par elle. Parce que plusieurs objets sont illuminés pour être vus ou parce que plusieurs personnes sont éclairées afin de voir, il n'y a pas pour cela plusieurs lumières qui illuminent l'objet et qui éclairent les spectateurs. Quoi donc ? Dirons-nous que la science de l'âme de Jésus et la science du Verbe est une seule et même science; bien plus, que tous les esprits raisonnables n'ont entr'eux et avec le Verbe de Dieu qu'une seule et même sagesse parce qu'il est le Verbe de Dieu Désormais donc cette discussion ne roulera plus sur l'âme seule de Jésus, et nous n'aurons aucune issue pour soutenir la diversité des sciences que nous avons affirmée plus haut entre le Verbe et l'âme de Jésus. Et comment trouver cette issue, puisqu'on démontre qu'il y a une seule lumière qui éclaire tous les hommes ? ou peut-être parce que l'illumination s'effectue de diverses manières, les manières dont la lumière est reçue sont différentes et se diversifient à raison de la lumière qui les produit. ainsi dans les âmes raisonnables et divinement illuminées, et la lumière par laquelle elles sont éclairées et l'illumination qui est. produite par cette lumière seront différentes entr'elles? Car l'illumination se produit à la vérité dans le temps et en celui qui est éclairé quant à la lumière elle même, on ne la produit pas, elle est, et elle est de toute éternité. La chose ainsi expliquée,       qui niera qu'il    se trouve plusieurs sciences dans un seul esprit, quand il comprend qu'il y a plusieurs actes d'intelligence, bien qu'il n'existe qu'une seule puissance de l'esprit qui comprend et qui voit, et qu'une seule lumière l'éclairant pour qu'il puisse voir et comprendre? Il faut donc distinguer avec soin ces deux choses, la lumière et l'illumination qui se produit par la lumière dans l'esprit de celui qui comprend. Comprendre, être illuminé et savoir c'est tout un. Qui donc ne voit (quoiqu'on ne puisse le discerner qu'avec beaucoup de subtilité à cause d'une certaine ressemblance, qui ne voit, dis-je, qu'il existe une différence entre la lumière qui produit l'illumination, et l'illumination produite par la lumière dans celui qui est éclairé? L'un est produit, l'autre produit; l'un est éclairé, l'autre éclaire. La sagesse provenant de la grâce ne peut être essentiellement la même que celle qui vient de la nature, celle qui est dans le temps ne peut être celle qui est de toute éternité.

6. Si dans votre bien-aimé vous avez fait toutes ces distinctions, ô épouse, si des vertus qui sont en lui selon la condition de la nature humaine, vous vous êtes élevée aux richesses du Verbe, vous pouvez alors dire avec raison et excellemment : « quand je les ai eu dépassés un peu, j'ai trouvé celui que mon coeur aime. » Mais comment expliquer ce qui est dit ensuite, ce mot « un peu? » La majesté divine l'emporte infiniment sur toute créature, et l'épouse comme si elle lui était familière et voisine, dit : « Quand je les eu dépassés un peu, je trouvai celui qu'aime mon âme. » Un abîme immense a été scellé entre notre nature et la nature de Dieu. Quel abîme dites-vous? celui      de notre néant. « Toutes les      nations, » dit le prophète, « existent devant Dieu comme si elles n'étaient pas, elles sont réputées à ses yeux comme rien et comme     un néant. (Is. XI, 17.) C'est avec raison que notre nature est réputée un néant, puisqu'on dit, qu'en la prenant, la plénitude de Dieu s'est anéantie. Quelle convenance donc et quel rapprochement indiquer entre le vide et le plein, entre le néant et l'immense? Pour quel motif l'épouse dit-elle donc : « Les ayant très-peu dépassés, je trouvai celui que j'aime ? » Est-ce que la charité a peut-être des ailes et est-ce qu'emportée par le vol rapide d'un désir ardent, elle a bientôt traversé l'espace vide qui la sépare de Dieu? Oui, je le pense ainsi, car aimer, c'est tenir; c'est aussi devenir semblable et s'unir. Pourquoi cela ne serait-il pas, puisque Dieu est charité ?

7. Mais j'apporte. ici une autre raison. Après la contemplation de la nature raisonnable, à l'âme qui s'élève plus haut se présente de suite la nature divine, il n'y a pas d'autre nature, d'un degré plus élevée, qui s'interpose avant elle. Entre l'image et la vérité on ne peut assigner de place moyenne, plus élevée que l'une, plus basse que l'autre. Car ce qui n'est pas la vérité, comment peut-il s'approcher davantage d'elle, que d'en être la représentation et le caractère? En quoi donc, dans l'esprit raisonnable trouve-t-on cette image qui se rapporte à la nature divine? D'abord, en ce qu'il est capable de vérité et de justice. Secondement quand il reçoit ces biens et devient vrai et juste par grâce, comme Dieu l'est par nature. Trois choses ici me paraissent distinctes être capable de recevoir le bien-souverain, le posséder, et être ce bien lui-même. C'est l'image qui se trouve dans la première, la ressemblance dans la seconde et la vérité dans la troisième. La première est commune à toutes les substances intellectuelles, la seconde n'appartient si qu'aux élus, et la troisième est le bien propre de l'esprit incréé. Par le premier de ces degrés, nous nous approchons, par le second nous sommes très-près, le troisième est Dieu lui-même. Nous nous approchons par l'aptitude, nous sommes très-près par un rapprochement harmonique. Nous sommes près par les dons premiers de la nature; très-prés par les privilèges de la vertu. Près comme capables de recevoir, très-près. Comment, en effet, l'immortalité ne toucherait-elle pas de près à l'immutabilité, l'incorporéité à la simplicité, l'exemption de lieu à l'immensité, la raison à la vérité, la vertu à la bonté? Et pour parler avec plus d'énergie, qu'y a-t-il de plus voisin et de plus semblable que la sagesse et la sagesse, la justice et la justice, que l'âme illuminée à celui qui l'illumine, que le cœur justifié à Dieu qui le justifie? Que trouver de plus semblable que ce qui est causé, comparé à sa cause, que ce qui est formé, rapproché de sa forme ? Car dans ce qui est formé on ne considère presque rien autre chose que la forme. Et enfin, ce qui est doux paraît par-dessus tout semblable à la douceur et ce qui est lumineux à la lumière. C'est pourquoi il n'y a pas d'injustice à trouver proche de Dieu ce qui existe en ayant tant de ressemblance avec lui, et à lui trouver très-proche, ce qui n'en est séparé par rien. Car, bien que l'infinité de l'immensité divine excède incomparablement notre nature finie, on trouve néanmoins en celle-ci quelque ressemblance d'une image à la réalité.

8. Elle s'écrie donc avec raison : « Quand je les eu un peu distancés, je trouvai celui que j'aime. » O heureux, ô joyeux terme d'une si longue course! Bienheureux degrés par lesquels on arrive à un pareil but! Elle a cherché dans son lit, elle a fait le tour dans la cité, elle a interrogé les gardiens. En premier lieu, elle cherche par elle-même, et près d'elle. En second lieu, hors d'elle, mais par elle-même. En troisième lieu, elle ne cherche ni par elle ni près d'elle. Et c'est à ce point que cherchant avec plus d'humilité elle rencontre avec plus de succès; plus elle est éloignée de se confier en elle-même, plus vite elle trouve. «Je l'ai trouvé, » dit- elle, « je l'ai trouvé : » C’est lui qui le premier m'a cherché et m'a rencontré comme une brebis errante et une drachme perdue, et sa miséricorde m'a prévenue. Oui, le premier il m'a trouvée quand j'étais perdue, il m'a prévenue, car je ne méritais rien. Il m'a trouvée quand j'errais, et m'a prévenue quand je désespérais; il m'a trouvée quand je différais mon retour et m'a prévenue quand j'a vais perdu la confiance : il m'a trouvée m'indiquant qui j'étais, il m'a prévenue me rappelant dans son bercail. Il m'a trouvée errant, dans les erreurs et m'a prévenue pauvre des trésors de sa grâce : il m'a trouvée non pour que je le choisisse, mais pour me choisir 1ui-même, il m'a prévenue pour m'aimer le premier. Ainsi aimée, ainsi choisie,  cherchée et acquise, trouvée et prévenue, comment ne spas l'aimer, comment ne pas le chercher de tous les efforts de mes forces et d'un amour plus grand que mon pouvoir? Je le chercherai, jusqu'à ce que parvenue au comble de mon désir, je profère ce cri de joie : « J'ai trouvé celui que j'aime! » Cette rencontre je l'entends ici non du commencement de la grâce et de la vérité dans l'âme, mais de leur accroissement. Car marchant toujours, et progressant de vertu en vertu, de vérité en vérité, hale en tous lieux formée par de nouveaux mystères, inondée de nouvelles joies, à chaque pas, à chaque progrès, peut dire : « J'ai trouvé celui que mon cœur aime, » le Verbe du Père, le Christ Jésus, qui est pardessus tout, Dieu béni aux siècles des siècles. Amen.

 

 

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