SERMON XVIII
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SERMON XVIII. Le roi Salomon se fit une litière des bois du Liban. (Cant. III, 9.)

 

1. Le bois du Liban vous représente l’incorruption de la chair, et la blancheur de la chasteté. La chasteté est bonne; mais « tout ce qui n'est pas de la foi, est péché. » (Rom. XIV, 23.) « La foi, » comme dit l'Ecriture, « purifiant leurs coeurs. » (Act. XV. 9.) Car la chasteté ne s'estime pas seulement par la continence de la chair, c'est bien plutôt par la pureté du cœur qu'il faut l'apprécier. «Déjà, » dit Jésus, «vous êtes purs à cause de la parole que je viens de vous adresser» (Joan. XV. 3). La parole de la foi qui purifie est une chose bonne, et voilà pourquoi le texte sacré, décrivant l'appareil de cette litière après les bois du Liban, place les colonnes d'argent et excite la pensée de la vierge pure à méditer, la parole sainte, la parole chaste, la parole qui se compare à l'argent éprouvé. Ce sont de bonnes colonnes qui sont dressées dans le cœur des vierges, celles qui s'appuient sur la connaissance fidèle et le souvenir fréquent de la sainte Ecriture. Vous êtes un saint Liban si votre cœurest pur, pur de pensée honteuse, et de pensée infidèle. C'est une grande souillure de l'esprit, que la corruption de la foi; que si la forme solide de la foi est saine en vous, vous avez déjà une colonne. Ne vous en contentez cependant pas, joignez-y l'autre : méditez la loi du Seigneur nuit et jour. Regardez comme infidélité et fornication, de laisser votre esprit cesser, même peu de temps, de contempler les dogmes de la foi. Voici deux bonnes colonnes : la connaissance et le souvenir de la loi du Seigneur, la droite adhésion à la foi et sa pensée, souvent répétée. Vous êtes une colonne, si vous êtes ferme dans la foi; une colonne d'argent si vous êtes instruite par la pratique de la parole de Dieu. « La parole de Dieu est droite, » dit le Psalmiste, « et toutes ses oeuvres sont dans la foi. » (Psalm. XXXII, 4.) La foi et la parole de la foi sont de solides colonnes, que cette parole soit proche dans votre coeur car elle est proche dans votre bouche : qu'elle en soit proche et qu'elle en soit toujours proche. Que de l'abondance du coeur sorte l'accent de la bouche. « Sept fois le jour, » dit le prophète, « j'ai chanté vos louanges. » (Ps. CXVIII, 164.) Pour vous, vierges saintes, dites non seulement ,sept fois, mais toujours :sept fois le jour à cause des heures solennelles de l'office sacré, toujours par le chant de la Psalmodie intérieure de vos cœurs.

2. Que vos langues soient d'argent. Elles sont d'argent, si, écho de la page sacrée, elles sonnent le Christ; qu'il n'entre pas dans votre bouche une masse de plomb. C'est une bouche de plomb, celle qui ne prononce rien de subtil, rien de spirituel, rien d'élevé, celle dont toutes les paroles sont lourdes, sans esprit, basses et peut-être coupables. Car (iniquité est assise sur le talent de plomb. (Zach. V. 7.) L'homme de l’Evangile partant pour une région éloignée, ne donna pas à ses serviteurs des talents de ce genre. (Matth. XXV. 15.) Ne trafiquez pas de telle monnaie, qu'il ne s'en trouve point dans vos trésors. Remarquez ce mot de saint Paul : «qu'aucune parole mauvaise ne sorte jamais de votre bouche, mais seulement celle qui est bonne pour édifier dans la  loi.» (Eph. IV. 29.) Pour l'édification, dit-il, et non pour le renversement de la foi. La bouche de fer, est celle qui détruit la foi, qui renverse la conduite sainte, qui est un instrument de guerre et une source de procès, qui toujours répand le murmure et l'amertume. On fauve décrite dans le prophète Daniel, une bête de ce genre; elle a des dents et des ongles de fer, elle mange et broie tout. (Dan. VII. 7.) Qu'entre les brebis, qu'entre les amies du Seigneur, il ne se trouve pas de Monstre pareil, que nulle, en ce troupeau virginal, ne soit violente et emportée ; que dans ce paradis ne retentisse aucun sifflement du serpent. Des paroles pleines de violence ne conviennent pas à la bouche d'une vierge. Quoi ! vous imprimeriez un baiser sur le visage de  l’époux avec des lèvres souillées par des paroles mauvaises ? Il est la Candeur de la lumière éternelle et rien de souillé ne le touche. Souvenez-vous que votre bouche est consacrée par les baisers et les oracles célestes. Regardez comme un sacrilège, si elle ne redit point des paroles douces, divines, tirées des pages sacrées.« Faites retentir la trompette au jour de la nouvelle lune, » dit le Psalmiste, « au jour insigne de votre solennité. » (Ps. LXXX. 4.) Chaque jour doit être pour vous un jour solennel, une nouvelle lune, un sabbat. Que votre bouche soit donc une trompette mobile, une trompette d'argent, qui sonne non les luttes, mais la joie, mais l'allégresse des solennités, mais les cantiques spirituels.

3. Je ne sais comment des colonnes d'argent, nous en sommes venus à parler des trompettes, à moins que la meilleure colonne dans la maison du Seigneur, soit l'homme qui porte une bouche comparable à cette trompette. Il est une bonne colonne celui, en qui l'âme fatiguée, trouve un soutien. Il y a dans Isaïe : « Le Seigneur m'a donné une langue érudite, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est tombé. » (Is. L. 4.) Elle est tout-à-fait érudite la langue du Christ Jésus, il annonce la paix, il prêche le bien. La langue qui apaise, c'est l'arbre de vie, la colonne et le fondement de la vérité. (Prov. XV. 4.) Vous, vierge sacrée, portez en ceci l'image de votre époux, ayez, à son exemple, une langue savante, une langue qui adoucit; qui ne soit point livrée à l'erreur, pas vagabonde, nullement portée aux propos oisifs, mais qui parle le jugement, profère des paroles de consolation, et soit comme une colonne et un fondement pour l'édifice de la foi, soit en son propre intérieur, soit en celui des autres. Que la parole de la foi soit tout près dans votre bouche et dans votre coeur. (Rom. XIV, 8.) Voulez-vous entendre parler d'une colonne d'argent ? « La loi de Dieu est dans son coeur, » dit le Psalmiste, (Ps. XXXVI, 31.) voilà l'argent; » ses pas ne seront nullement ébranlés. » (Ibid.) Voici la colonne. Oui, vraiment une colonne, elle ne peut être renversée. « C'est par la parole du Seigneur que les cieux ont été affermis, » (Ps. XXXVII. 6.) Que par cette parole soit affermi le coeur de la vierge, afin qu'il soit le ciel, le siège de Dieu et qu'il puisse devenir une litière d'or. Dans l'argent, voyez la raison et la science de la foi : dans l'or, l'éclat de l'intelligence et de la vérité. Ce canapé d'or est placé sur des colonnes de ce genre. Car « si vous ne croyez, vous ne comprendrez pas. (Is. VII.) La science de la foi fournit un degré à la netteté de l'intelligence. C'est sur ce fondement que se base la grâce de la contemplation, quand vous méditez fidèlement sur la parole de Dieu, quand par la patience et la consolation que procurent ces écritures, vous vous élevez aux hauteurs de l'espérance d'en haut, vous vous montrez comme une colonne. Vous vous élevez encore comme un canapé d'or, lorsque à la dérobée, la vérité commence à briller nue à vos yeux, sans l'enveloppe du langage.

4. Mais considérez avec plus d'attention l'ordre et l'espèce de passage qui mène des bois du Liban aux colonnes d'argent et à la litière d'or. Dans le Liban se montre la pureté du coeur; dans l'argent, la connaissance de la loi de Dieu, dans l'or ou dans le ministère de la parole, les mystères sacrés. Par le premier, vous purifiez l'oeil de l'esprit; dans le second, vous regardez ; vous apprenez dans le troisième. Ou si vous préférez ces expressions : vous êtes purifié, vous méditez, vous contemplez. « L'éclat et la beauté brillent sur sa face, » dit le Psalmiste (Ps. XCV, 8.) La beauté se trouve dans le Liban, l'éclat ou la confession dans l'argent, l'or rappelle la beauté de la présence divine. Quelle est grande la grâce de cette splendeur et de cette beauté, qui est admise en présence d'une si haute majesté. Voulez-vous entendre cette distinction dans un autre endroit du psaume ? « O Dieu, créez en moi, un cœur pur, renouvelez dans mes entrailles un esprit droit. Ne me rejetez pas loin de votre face. » (Ps. L, 12.) Vous voyez comment l'abîme appelle l'abîme, comment les divers passages de l'Ecriture s'accordent entr'eux. La première pensée qui se trouve exprimée en ce lieu, se rapporte à la blancheur du Liban. Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Matth. V. 8.) La seconde, aux colonnes d'argent, car « la parole de Dieu est droite. » (Ps. XXXII, 4.) La troisième au canapé d'or, lieu sacré où la face du Seigneur se montre sans voile dans sa réalité; et en l'or brille la majesté royale, c'est-à-dire que le prophète royal demande un esprit pur, instruit de la loi et, (pour ainsi parler), fortement retenu. Il est purifié dans le Liban, instruit dans l'argent, retenu dans l'or. Tout regard d'une âme purifiée, est vraiment retenu et lié dans la contemplation : il soutient un instant les éclats de la lumière intérieure. Parcourez encore ces degrés, vous, qui aspirez au faîte de la contemplation. Qu'en vous il n'y ait rien de souillé, rien d'infidèle, afin que la vérité puisse briller pour vous, dans toute sa réalité. D'abord, corrigez-vous; ensuite; exercez-vous ; enfin, regardez. Corrigez-vous des habitudes de la loi charnelle, exercez-vous dans la loi de la foi, regardez et contemplez la loi de la liberté parfaite, la loi spirituelle. Car là, « où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté. » (II Cor. III, 17.) Cette loi que n'enferme point le voile de la lettre, en laquelle ne trouvent place ni l'erreur, ni l'ignorance, ni l'obscurité. Là où l'erreur se rencontre, elle séduit. L'ignorance, où qu'elle se trouve, ne conduit point. L'obscurité, encore qu'elle conduise, ne fait point parvenir. Qui errerait en ce lieu? c'est la litière, c'est le repos, c'est le terme des désirs. Qui y serait livré à l'ignorance ? c'est l'or qui brille à la lumière qui l'inonde. Quelle obscurité s'y pourrait rencontrer ? Le terme de ses voeux, la vérité éclatante, ne supportent pas les difficultés des énigmes. Là, rien de faux, rien de caché, rien de figuré ; c'est l'or, et il jette ses rayons : c'est le lieu du repos et il réchauffe : c'est un doux foyer, mais c'est une heure qui s'enfuit rapidement. Cet éclat est comparé à l'éclair. Il brille un instant, un clin-d'oeil, le temps du dernier son de la trompette. Cette dernière trompette sonne, quand Dieu se montre, non dans les pages du livre, mais par sa propre présence. Quand l'âme devient docile aux enseignements du Seigneur; quand après les discours des Apôtres et des prophètes, en dernier lieu le fils de Dieu, le Verbe du Père, daigne parler en personne. Cette trompette ne sait pas rendre des sons incertains, elle ne retentit que pour les solennités, que pour les mois nouveaux et les commencements d'une lumière récemment revenue.

5. Faites retentir pour nous, ô bon Jésus, cette trompette, au temps dû nouveau mois, au jour insigne de notre solennité. C'est vraiment un jour insigne, celui où la majesté divine se manifeste : rien n'est plus magnifique, comme aussi rien n'est plus rapide; j'ai parlé d'un jour, c'est une heure qu'il faut dire. Heure vraiment remarquable et vraiment solennelle. Donnez-nous, ô bon Jésus, quelques heures de ce jour éternel. Vous qui êtes le. jour éternel, vous faites ce jour au coeur en qui vous versez la parole de votre lumière. Faites briller pour nous de tels éclats. Il devient comme un éclair, celui sur qui vous rayonnez; vous rendez semblable à vous l'âme que vous illuminez. « Nous lui serons semblables, » dit l'apôtre, « lorsqu'il aura paru. » (Joan. III, 1.) Les montagnes que vous frappez de ces rayons, ne fument pas, elles lancent des éclairs. Ils sont d'or, ceux pour qui luit votre or. Votre tête, or parfait, ne trouve point de canapé doré, mais elle rend litière d'or, le lieu où elle se repose. Ce n'est plus le cas d'employer cette parole de l'Evangile : « le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » (Luc. IX, 58.) Voyez-vous, Seigneur Jésus, combien vous avez de reposoirs en ce lieu ? Jamais la tête de votrç majesté ne s'incline avec plus de plaisir que sur le sein d'or de la virginité. Considérez ces coeurs virginaux, ces coeurs qui sont libres de toute affection, à cause de vous : c'est là que vous vous délassez fréquemment, là que vous vous couchez, que vous dormez au midi, dans une sorte de splendeur de lumière dorée. Les renards n'y ont pas de tanières, les oiseaux du ciel n'y bâtissent pas leurs nids. Ce reposoir est trop solide, pour que les renards rusés puissent y pénétrer. Il ne reste aucun refuge à la subtilité hérétique, là ou brille la vérité dans la pureté de son éclat. Il est trop élevé pour que le renard habile, ou l'oiseau superbe y puisse trouver accès. Ces secrets sont cachés pour les sages et les prudents, ils sont manifestés aux petits, à ceux qui gravissent le degré de l'humilité, le degré empourpré, et s'attachent aux vestiges de la passion de Jésus-Christ. Oui degré vraiment empourpré, qu'a rougi le sang du Christ, et que la foi, en sa passion, a teint de cette vive couleur.

6. Mais, ce qu'il faut considérer avec attention, c'est la manière, c'est la convenance parfaite dont s'accordent les colonnes d'argent, et le degré de pourpre. Dans les colonnes vous avez une sagesse fidèle; dans le degré, vous éprouvez des sentiments d'humilité. La méditation se trouve dans les unes, l'imitation dans l'autre. Car le royaume de Dieu n'est pas seulement dans les paroles, il consiste dans la vertu. (I Cor. IV. 20.) Que direz-vous à cela, vous qui regardez la servitude comme humiliante ? Elle n'est pas vile, puisque la pourpre royale l'anoblit. La pourpre est, en effet, un ornement des rois. Si ces degrés vous causent du dédain, ou de l'horreur, considérez qu'ils sont empourprés. Acceptée pour amour du Christ, l'humilité présente une dignité royale. Pour vous, épouse de Jésus, foulez de votre pied blanc ces degrés rougis. C'est un noble sentier, que celui que votre époux a suivi le premier. Qu'ils sont beaux, en effet, ces degrés de pourpre que le Christ, de ses pieds sacrés, a foulé, de ses pieds qu'aucune poussière n'a souillés, de ses pieds de neige, et qu'il a marqués des traces de son sang? Parcourez avec ardeur ces lieux consacrés par ses traces, ôtez de vos pieds la chaussure de chair. L'ascension que vous vous proposez de faire est chose sainte; avancez sur ces degrés d'un pied nu et dégagé. Cette pourpre, ce n'est pas le sang du coquillage qui l'a teinte, c'est le sang,de Jésus-Christ. Posez-y avec plaisir votre pied, afin qu'il se colore de ce sang adorable. Que le pied de l'orgueil ne vienne pas sur vous, si vous gravissez cet humble sentier qui est marqué du sang de votre époux. Teignez-y non-seulement votre pied, mais encore votre main et votre tête, afin d'opérer cette ascension de l'âme toute royale, tout empourprée, tout anoblie par la passion de Jésus-Christ. Car si vous compatissez, vous régnez avec lui. Ne vous croyez pas chère à son coeur par la noblesse qui est selon le siècle. Vous serez plus vile si vous la regardez, si vous fa}tes valoir votre origine auprès de votre. époux, si dans ce faste du siècle, vous vous préférez aux autres, ou pensez avoir quelque privilège. En opposition avec (humilité de la résolution que vous .avez prise, votre longue suite d'aïeux selon la chair, vous fait déchoir de la gloire du Christ, si vous avez l'orgueil de vous réjouir, de tout autre chose. Que cette pourpre seule soit votre faste, votre élévation, votre gloire, et ne vous glorifiez qu'en la croix de Jésus-Christ votre seigneur. Ce degré de pourpre vous conduira au reposoir d'or, parce que c'est aux humbles qu'est due la grâce du repos de la contemplation, grâce cachée aux sages et aux prudents et qui sera révélée aux petits. Cette pourpre est un gage considérable d'amour, que votre époux vous a donné. Oui, supporter la mort, est une grande marque de tendresse.

Personne n'a un plus grand amour, que de donner sa vie pour ses amis. » (Joan. XV, 13.) C'est cette preuve que vous a donnée, c'est cette preuve que vous demande à son tour Jésus-Christ, votre passion, votre humiliation. Que la mémoire vous rappelle ce que le Seigneur a souffert pour vous, avec quelle passion il vous a aimée, vous, pour qui il s'est si prodigieusement abaissé. Aimez donc celui qui vous a aimé le premier et le plus aimé. Les temps n'exigent plus que vous répandiez votre sang. Donnez votre âme, répandez votre cœur comme de Peau ; car quand bien même vous livreriez votre corps pour le faire brûler, si vous n'aviez la charité, de quoi vous servirait cette mort ? (I Cor. XIII, 3.) En dernier lieu, comme conclusion dernière de toutes les grâces, se place la charité; on l'appelle ces tapis ornementés et étendus au milieu de l'amour, à cause des filles de Jérusalem.

 

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