SERMON XXII
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SERMON XXII. Que vous êtes belle, ma bien-aimée, que vous êtes belle! Vos yeux sont ceux de la colombe, sans compter ce qui se cache au-dedans. (Cant. IV, 1.)

 

1. L'époux ne craint pas que la bien-aimée ne s'enfle de ses louanges, ne perde l'humilité, quand il exalte avec tant d'éloges sa beauté. Souvent le grand désir de, plaire renferme la crainte de déplaire : et une dévotion plus expansive diminue et enlève la sécurité de la conscience. Qu'y a-t-il donc d'étonnant à ce que l'époux applaudisse à sa beauté et adoucisse par de tendres paroles le sentiment que la crainte avait apporté en son coeur? Comment, n'importe quelle âme, ne craindrait pas sa difformité quand elle est unie en mariage à notre Salomon ? Elle avait entendu dire qu'avec son diadème, au jour de ses fiançailles et de sa joie, dans cet excès de gloire, il était plus joyeux que de coutume : elle pouvait avec raison redouter un refus, si elle considérait son abjection et sa difformité. Il fallut donc que, rassurée, elle reprit courage et que la joie rappelée dans son âme teignit son visage d'une vive couleur. Car l'hilarité de l'âme ajoute beaucoup à l'extérieur de la vie et aux oeuvres que l'on produit. C'est pour cela que l'époux s'adresse en ces termes à sa bien-aimée: « que vous êtes belle ma bien-aimée! » (Cant. I, 14.) De pareilles expressions se trouvent dans les passages précédents où on lit : « Voici que vous êtes belle, ma bien-aimée, vous êtes belle. » C'est à peu près la même phrase : « Voici que vous êtes belle... Oh! que vous êtes belle. » Dans l'un et l'autre endroit on vante sa beauté, et cet éloge répété indique une affirmation énergique. Mais autant que je suis capable de le remarquer, une distinction se trouve indiquée. Car là où l'époux dit : « Voici que vous êtes belle, » il parle seulement de la beauté, mais en cet endroit il indique l'éclat extraordinaire de la beauté. « Que vous êtes belle, ô ma bien-aimée, que vous êtes belle! Là haut c'était la simple affirmation d'une beauté soudainement aperçue, ici, c'est l'admiration que provoque l'éclat excessif de cette beauté. Là il dit qu'elle est belle, ici, il se réjouit de la voir si grandement belle. Ici, il s'exprime avec un plus grand sentiment et un goût plus prononcé de ravissement, sa manière de s'énoncer indique l'émotion d'une âme toute saisie : «Que vous êtes belle, mon amie, que vous êtes belle! » Il fallait à mesure que le cantique avançait que l'on adressât à l'épouse des paroles plus louangeuses. Voilà ce qu'il y avait à dire sur la nuance qui se trouve entre ces deux expressions semblables. Ce qu'il y aurait à exposer sur la beauté de l'épouse, a été développé à son lieu avec soin et étendue. Un homme, je ne sais lequel, l'emportait de sa science ou de son éloquence. S. Bernard, l'a expliqué dans ses homélies de telle sorte, qu'il ne convient pas que je le touche du doigt.

2. Ce qu'il ne faut pas oublier de considérer. c'est qu'après un éloge général de la beauté de sa bien-aimée, l'époux, descendant au détail, s'attache d'abord aux yeux. C'est avec raison, car si l'oeil est simple, tout le corps sera lumineux. C'est pour cela qu'il les compare aux yeux des colombes, afin que, selon la doctrine de l'évangile, il montre que celle qu'il aime est simple comme la colombe. Car l’oeil simple de l'intention illumine tout le corps de l'œuvre, et fait luire devant Dieu les actions qui par elles-mêmes pouvaient luire aux yeux des hommes. (Math, VI 6.) Car lorsque la bonne oeuvre frappe au-dehors le regard, l'âme ne voit pas la bonté qui se trouve au-dedans,1œi1 est comme aveuglé par un corps brillant. Les actions sont assez souvent bonnes en elles-mêmes et avantageuses aux autres; mais leur bonté ne revient pas à leur auteur, parce qu'en les faisant, il n'a pas eu l'oeil simple. Aussi elles sont ténébreuses, se trouvant privées de la lumière d'une intention pure. L'oeil simple est donc bien bon, il n'a nul coin d'obscurité, il illumine tout l'ensemble de la conduite. Trois suppositions sont à faire : ou bien l’oeil est tout ténébreux, ou il est tout brillant, ou il a quelque mélange de ténèbres. Il est tout ténébreux, lorsqu'il a en vue une action mauvaise à cause du mal; tout lumineux quand son regard se porte vers un acte bon, uniquement par amour du bien. Mais lorsque dans une action louable, l'intention se dirige non-seulement vers l'acte bon, mais encore vers quelque autre fin; ou bien lorsque dans une action qui n'est pas bonne on aime, par erreur,'fe bien qu'on croyait d'y trouver, l’oeil est en partie envahi par l'obscurité, il n'a plus sa pure simplicité. Mais qu'arrive-t-il, lorsque voulant un acte bon, l'intention ne se porte pas sur ce bien, mais entièrement sur un autre? Cet oeil sera-t-il ténébreux en tout ou en partie seulement? Je suis plus porté à le regarder comme entièrement livré aux ténèbres. Car encore que la lumière se montre dans l'oeuvre, il n'en parait aucune dans l'intention. Comment est bonne une intention qui ne désire pas le bien ou comment est-elle simple, lorsqu'elle se cache elle-même sous le voile du bien? Dans les yeux de l'épouse on vante à la fois et la simplicité et la spiritualité : aussi on les appelle des yeux de colombe. C'est avec raison que l'époux loue d'abord, dans sa bien-aimée, la lumière de ses regards, afin de montrer qu'elle lui ressemble, car il est la, lumière du monde. (Joan. VIII, 12.) et en lui, il n'y a aucunes ténèbres. (I Joan. 1, 5.) Dans l'oeuvre des six jours, il se dit que     la lumière fut créée la première, (Gen. 1.) et en décrivant la beauté de l'épouse, on met avec raison, au premier plan, la lumière de ses regards.

3. « Vos yeux sont ceux des colombes. » Pourquoi avez-vous la présomptîon de vous croire l'amie de l'époux, vous qui ne savez pas avoir des yeux de colombe! Quelque bonnes que soient vos actions, si votre esprit n'est pas pur, c'est en vain que vous vous applaudissez de votre beauté. Comment êtes-vous son amie, si vous n'êtes pas belle ? Comment n'êtes-vous pas une ennemie, vous qui exercez votre malignité dans les choses saintes? C'est là le cas de ceux qui portent la malice de leurs sentiments, soit dans leur propre bien, soit dans celui des autres. Vous nuisez à votre propre bien, quand vous ne le considérez pas Nous attaquez celui des autres lorsque vous en concevez de mauvais soupçons. Mauvaise intention, et mauvaise interprétation, voilà deux choses pleines de malignité . toutes les deux pleines de fiel, toutes les deux fausses, n'ayant rien de commun avec la simplicité des colombes. Les yeux des colombes, sont ceux qui ne veulent pas être trompés, qui ne savent pas tromper. Ignorez-vous que votre époux est vérité? Comment vous dira-t-il, « ma colombe, mon amie, » quand vous n'avez pas la simplicité? La simplicité est amie de la vérité : aussi ses conversations s'adressent aux simples. Il applaudit à la simplicité de l'épouse par ces paroles : «Vos yeux sont ceux des colombes. » Elle est bonne cette simplicité clairvoyante, qui exclut la simulation, de manière à ne pas s'obscurcir dans la vérité. C'est chose rare aujourd'hui sur la terre : et si son séjour est quelque part, on la trouve assez cachée, retirée dans les trous des rochers, dans les cavernes des murs,            et le long du cours des eaux. Mais comment l'œil des colombes s'obscurcit-il? ou comment se bouche-t-il? Quel est celui qui ne se conforme pas aux ruses du siècle, qui ne se plaît pas à les employer, qui n'aime point à voir ces habiletés, ou qui ne veuille qu'on les vante en lui! Quel est celui qui ne redoute pas d'avoir des yeux de colombe, et ne se glorifie d'avoir ceux du milan ? Si vous voulez être appelée amie du Christ, qu'avez-vous à voir avec cette prudence de la chair qui est ennemie de Dieu? Est-ce que vous cherchez à faire cesser ces inimitiés, en réunissant en vous les deux prudentes de la chair et de l'esprit? (Rom. VIII, 6.) Un peu de levain gâte toute la pâte. (I Cor. V, 6.) Qu'arrivera-t-il donc, là où il y a beaucoup de levain et peu de pâte? Quelle société peut-il exister entre la loi de la cupidité et. la loi de la charité? Celle-la ne doit pas être unie à celle-ci, par ce qu'elle ne peut être soumise. (Rom. VIII, 7.) Car ou bien la prudence de la chair répugne à la loi de Dieu et elle est ennemie; ou bien elle périt entièrement et elle est nulle ; ou bien elle résiste, ou cède complètement. Elle peut-être détruite de manière âne plus exister, elle ne peut-être ramenée au point de s'accorder avec elle. Vous désirez donc livrer votre bouche et votre coeur aux exercices de cette prudence qui ne peut être associée ou soumise à la loi de Dieu? La prudence de l'esprit est vie et paix. Elle est pleine de vie, elle a pour elle la pratique de la vie présente et de la vie future. Mais la prudence de la chair s'exerce seulement durant la vie du temps, elle n'aura aucune place dans celle qui suivra. Dans les enfers, la cupidité ne trouvera ni à s'exercer ni à servir, elle n'y rencontrera que son châtiment. La prudence de l'esprit est paix, la cupidité est lutte. Et vraiment paix, car pour elle c'est être détruite que de ne pas se livrer à la paix. C'est cette prudence que le Christ rappelle comme contribuant à la beauté de l'épouse. C'est elle qui est décrite par les yeux des colombes, qui sont la simplicité et la spiritualité, parce que d'ordinaire le Saint-Esprit, est représenté sous la forme d'une colombe. Une telle simplicité n'est pas creuse : elle renferme beaucoup de grâces au-dedans.

4. «Vos yeux sont ceux des colombes, sans parler de ce qui se cache au-dedans. » C'est là je ne sais quoi de grand et de vraiment grand, qui n'a pas dû ou n'a pas pu être clairement exprimé, ou bien figuré, comme les autres grâces, par quelque signe extérieur, mais qu'on livre aux soupçons ou aux conjectures des âmes qui éprouvent peut-être des sentiments pareils. « Sans ce qui se cache au-dedans, » comme si on ne trouve pas au-dedans les autres grâces et les dons du Saint-Esprit. Et comment toute la gloire de la fille du roi est au-dedans? Les yeux des colombes sont pareillement à l'intérieur, là où la simplicité de la foi purifie les coeurs et rend éclairés les yeux du coeur, là où l'on dit qu'est caché non-seulement l'oeil, mais l'homme de coeur tout entier. Mais quoique toute gloire vienne du dedans, il existe une gloire plus intérieure qu'une autre : et comme dans l'homme extérieur, ainsi que dans l'intérieur, il y a des trésors plus intimes que les autres, entièrement cachés, connus néanmoins du bien-aimé seul. peut-être même quelques-uns d'entre eux sont ignorés de l'épouse 'elle-même qui n'a pas ainsi une parfaite connaissance du nombre des dons qu'elle a reçus du ciel. Qu'importe que la hauteur en soit cachée, si l'humilité est sauvegardée. Votre secret est à vous, L bon Jésus, votre secret est à vous, et seul vous trouvez vos délices dans l'intérieur caché de votre épouse. Pourquoi ne nous communiquez-vous pas même dans une faible mesure, ce je ne sais quoi qui est caché, pourquoi ne pas ébaucher cette beauté secrète qui fait vos délices! Vous nous provoquez davantage à chercher, quand vous ' nous parlez de quelque chose qui se cache au-dedans : et vous excitez davantage notre curiosité en passant sous silence un si grand mystère. Plus vous vous taisez, plus vous nous attirez. Quelle est grande l'étendue de cette douceur, que vous croyez devoir cacher puisque vous ne l'indiquez pas. Quoique ce soit, c'est une chose cachée au-dedans; mais de ces profondeurs cachées, il s'exhale une odeur très-suave. Je ne sais pourtant comment il se fait qu'en conjecturant que ce bien caché est admirablement doux, déjà je le sens entièrement agréable: l'affection saisit presque déjà ce que l'intelligence n'atteint pas. Ce secret est caché dans le coeur de l'épouse, et consigné dans ses trésors; il n'est permis qu'à l'époux d'y pénétrer et de parcourir les mystères de cette gloire secrète.

6. Je dis aussi qu'il n'est pas facile de déterminer par les indices extérieurs la vertu de quelqu'un. Souvent sous de très-minces apparences se cachent des biens extraordinaires. C'est pourquoi nous devons louer les vertus qui se produisent au-dehors en ajoutant pour chacune : « Sans compter ce qui se cache au-dedans. » Remarquez pareillement qu'on vante dans l'épouse cette simplicité de colombe dont nous traitons en ce moment. Voyez combien cette qualité est agréable, combien en elle-même elle est douce et attrayante. Cependant elle a encore des trésors cachés dans son intérieur et elle renferme, pour user de cette expression, la moëlle d'un doux secret. Vous cherchez quel est ce mystère! Je vous l'ai déjà dit, et si vous voulez l'entendre encore, j'avoue que je l'ignore. Je pourrais vous recommander cette pieuse simplicité, et vous exhorter à la désirer vivement, puisqu'elle renferme, et peut-être communique un secret si inexplicable et si doux. En m'efforçant de le dérouler, peut-être arriverai-je par expérience ou conjecture à quelque chose d'intime et de caché. Mais sera-ce celle dont l'époux parle d'une manière si enveloppée dans. l'éloge de sa bien-aimée. Quelque profondément que je creuse, il restera encore quelque chose de caché. Toujours ce secret demeure enseveli dans de profondes ténèbres, il ne tombe ni sous notre parole ni sous notre pensée. Je vénérerai le silence qui enveloppe un si profond mystère. Car quoi qu'il ne soit pas donné de savoir précisément en quoi il consiste puisqu'on ne l'explique pas; il nous en est assez manifesté pour que nous croyions qu'il est singulièrement doux et particulièrement agréable à l'époux. On ne peut scruter ce qu'il est, mais on peut estimer combien il est grand, par la même, qu'il n'a pas été permis d'exprimer une chose si cachée.

6. Cependant pour paraître avoir dit quelque chose et ne m'être pas entièrement (car c'est là le but de vos instances), entendez ce qu'à mon avis on peut assurer en ce point : mon explication sera-t-elle appropriée au présent passage vous en serez juges. Les vertus elles-mêmes, par leur propre nature, sont placées, dans l'intérieur de l'âme, mais l'exercice de la plupart d'entre elles, se produit au dehors : quelques-unes d'elles exercent leur puissance au-dedans. L'une fuit les délices de la chair, l'autre embrasse le séjour retiré où se cachent les délices spirituelles. Celle-ci fuit les occasions qui la sollicitent ou arrêtent les mouvements importuns qui s'élèvent, et se livre par ce temps, à un travail ennuyeux quoique nécessaire : celle-là trouve son bonheur, dans des matières qui ne l'emportent pas plus par l'agrément que par la bienséance. Celle-ci, d'un regard simple et d'un oeil de colombe, parcourant les objets extérieurs, me hait ou bien les dédaigne; cette autre, avec une attention plus inquiète, passe en revue les beautés supérieures, et s'enflamme à mesure qu'elle les considère davantage. Nous pouvons de la sorte, établir une certaine distinction entre ces vertus, et appeler les unes extérieures, les autres intérieures, les autres intimes. Les unes en effet se retirent des choses charnelles, les autres s'attachent aux spirituelles, les autres goûtent déjà certaines prémices dé la patrie. Les premières s'éloignent des charmes du monde qu'elles méprisent : celles du milieu se conforment encore à ce qu'elles désirent spirituellement : les dernières, où plutôt celles qui sont dans l'intime de l'âme, jouissent avec avidité des délices que l'âme a désirées. Dieu bon, que de lumières et de délices dans ces replis ! quel excès de bonheur dans ces lieux retirés du coeur ! O que de telles solitudes me cachent moi-même et que je puisse dire, ce verset du psaume : « Cette nuit me fournit ma lumière pour mes délices! » (Ps. CXXXVIII, 11.).

7. Voici que j'ai touché quelque chose de ce qui se cachait dans ce dernier degré, et c'est peut-être cela même ou quelque chose de semblable que l'époux a désigné. Du reste je veux céder respectueusement à ces mystères : il n'est point permis, en effet, de découvrir dans un discours hardi, les secrets des paroles, de dérouler, avec des mains moins saintes, les énigmes délicates du saint des saints, et de toucher la manne cachée que renferme l'urne. d'or, et que l'arche sacrée abrite dans ses flancs. Ce nom même de manne, indique quelque chose de caché, dont on peut bien plutôt dire, qu'est-ce que ceci? que déclarer en effet ce que c'est. Et à quelle autre symbole qu'à la manne comparerai-je cette grâce cachée? La manne est une nourriture douce et céleste : mais vous voyez combien elle est secrètement voilée dans l'urne, dans l'arche, dans le saint des saints, pour éloigner d'elle le regard curieux et moins digne, le regard de cet oeil qui n'est pas celui de la colombe, regard que ne dirige pas une pieuse crédulité et une intention pure. Nous vous en prions, mes frères, embrassez la sainte simplicité, le repos de l'esprit, les méditations chastes, les prières faites sans entraves parce que dans ces vases et (pour ainsi parler) dans l'arche de la méditation sainte ainsi que dans l'urne intérieure de l'oraison, est placée pour nous la divine réfection et la portion de gloire, dont il est écrit : « je serai rassasié quand votre gloire aura paru. » (Ps. XVI, 14.) Que sa plénitude nous confère la vie éternelle par Jésus-Christ, à qui est l'honneur et la gloire dans tous les siècles des siècles. Amen.

 

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