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rte de l'église 38 - CH-1897 Le Bouveret (VS)

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SERMON CCXXVIII. POUR LE JOUR DE PAQUES. V. AU PEUPLE ET AUX NOUVEAUX BAPTISÉS. LES BONS EXEMPLES.

 

ANALYSE. — C'est une courte et vive exhortation adressée au peuple, pour le détourner de donner de mauvais exemples a nouveaux baptisés, et aux nouveaux baptisés pour les engager à ne pas perdre de vue les exemples de Jésus-Christ, à ne prendre modèle que sur les bons chrétiens, et à servir de modèles eux-mêmes.

 

1. Comme l'esprit est prompt, tandis que la chair est faible, je ne dois pas vous entretenir longuement, à cause des fatigues de la nuit dernière , et cependant je vous dois quelques mots.

Nous sommes en fête et dans la joie pendant les jours qui suivent la passion de Notre-Seigneur et où nous chantons l'alleluia pour louer Dieu, jusqu'au jour de la Pentecôte, où le Sauveur envoya du ciel le Saint-Esprit qu'il avait promis. Or, parmi ces cinquante jours, il en est sept où huit, et ce sont ceux qui s'écoulent maintenant, que nous consacrons aux sacrements reçus par ces enfants. Naguère nous les appelions postulants; enfants, aujourd'hui. On les nommait postulants, parce qu'alors ils secouaient en quelque sorte les entrailles de leur mère pour obtenir d'être mis au jour; on les nomme enfants , parce que, si antérieurement ils étaient nés pour le siècle, ils viennent seulement de naître pour le Christ, et la vie, qui doit être en vous déjà pleine de force, est en eux toute nouvelle.

Vous donc qui êtes fidèles avant eux, donnez-leur des exemples, non pour leur ôter cette vie, mais pour la développer-en eux. Ces nouveaux-nés observent leurs aînés, ils veulent savoir comment vous vivez. N'est-ce pas ce que font aussi les enfants d'Adam? Tout petits d'abord, sitôt qu'ils peuvent voir comment vivent les grands, ils les observent pour les imiter. Or, comme les plus jeunes marchent sur les traces des plus âgés, il est désirable que ceux-ci marchent dans la bonne voie, de crainte qu'en les suivant les plus jeunes ne périssent avec eux. Par conséquent mes frères , comme vous êtes en quelque sorte, vu l'époque de votre régénération, les parents de ces nouveaux baptisés, c'est à vous que je m'adresse, et je vous invite à mériter par votre conduite, non pas de périr, mais à jouir avec ceux qui vous imitent. Voici je ne sais quel fidèle en état d'ivresse; un enfant le remarque ; n'est-il pas à craindre qu'il ne dis : Quoi ! celui-là est fidèle, et il se livre à i tels excès ? Il en remarque un autre qui usurier, qui donne à regret, qui exige cruellement ce qui lui est dû; et il se dit : Je ferai comme lui. On lui répond : Tu es maintenais au nombre des fidèles , garde-toi d'agir ainsi tu es baptisé, tu es régénéré, tu as d'autre espérances, aie aussi d'autres moeurs. — Mai pourquoi, réplique-t-il, un tel et un tel sont-il aussi au nombre des fidèles ? —  Je m'abstiens d'en dire davantage. Comment d'ailleurs ton rappeler ? — Ainsi donc, mes frères, si vous vous conduisez mal, vous qui comptez depuis plus longtemps parmi les fidèles, vous rendrez, Dieu, pour eux et pour vous, un compte funeste.

2. C'est à eux maintenant que je dirai d'être comme le bon grain sur l'aire, de ne pas suivre la paille qu'emporte le vent pour se perdre avec elle; et, pour arriver au royaume de l'immortalité , de se laisser retenir par le poids de la charité. Oui, mes frères, mes fils, plantes nouvelles de l'Eglise votre mère, je vous en conjure au nom de ce que vous avez reçu, ayez l'œil fixé sur Celui qui vous a appelés, qui vous a aimés, qui vous a cherchés quand vous étiez perdus et qui vous a éclairés (249) après vous avoir retrouvés: ne marchez pas sur les traces de ces hommes perdus en qui est si mal placé le nom de fidèles ; car on ne leur demandera pas quel nom ils portent, mais si leur conduite répond à leur nom. Si cet homme est régénéré, où est sa vie nouvelle ? S'il est fidèle, où est sa foi ? Il me parle du nom, je coudrais voir aussi la réalité. Choisissez-vous pour modèle des hommes qui craignent Dieu, qui entrent avec respect dans son église, qui entendent avec soin sa parole, qui en conservent le souvenir, qui la méditent et qui la pratiquent. Voilà les modèles que vous devez choisir.

Ne dites pas en vous-mêmes : Eh ! en trouverons-nous de pareils? Soyez tels, et vous en trouverez de pareils. Les semblables s'attachent aux semblables; si tu vis dans la débauche, il ne s'unira à toi que des hommes débauchés. Commence à vivre saintement, et tu verras de combien d'amis tu seras environné, combien de frères feront ta joie. Quoi 1 tu ne trouves personne à imiter ? Eh bien ! mérite d'être imité.

3. Aujourd'hui encore nous devons adresser, de l'autel de Dieu, un sermon aux enfants sur le sacrement de l'autel. Nous leur avons parlé du sacrement du Symbole, ou de ce qu'ils doivent croire; du sacrement de l'oraison dominicale, ou de ce qu'il doivent demander; enfla du sacrement des fonts sacrés ou du baptême : ils ont entendu traiter de tous ces mystères, ils ont reçu tous ces enseignements. Mais ils n'ont rien appris encore du sacrement de l'autel, qu'ils ont vu aujourd'hui pour la première fois; je dois donc aujourd'hui les entretenir de ce sujet. Ainsi notre fatigue personnelle et l'édification de ces enfants demandent que ce discours ne se prolonge pas davantage.

 

 

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