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rte de l'église 38 - CH-1897 Le Bouveret (VS)

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SERMON CCXXXI. POUR LA SEMAINE DE PAQUES. II. LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE.

 

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Analyse. — Rien de plus indubitable que la résurrection de Jésus-Christ. Or, Jésus-Christ est ressuscité pour nous faire ressusciter spirituellement avec lui, comme il est mort pour nous obtenir de mourir au vieil homme. Entrons vivement dans ses desseins : c'est le seul moyen d'arriver au bonheur que nous convoitons tous avec une ardeur si persévérante ; car le bonheur n’est pas ici-bas, nous ne l'y trouverons pas plus que Jésus-Christ ne l'y a trouvé, et comme lui nous ne l'aurons qu'au ciel, si toutefois nous méritons d'y entrer.

 

1. Comme d'habitude, on lit durant ces jours la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ d'après tous les livres du saint Evangile. La lecture d'aujourd'hui nous montre comment à ses propres disciples, à ses premiers membres, à des hommes qui étaient toujours à ses côtés, le Seigneur Jésus reprocha de ne pas croire en vie Celui dont ils pleuraient la mort (1). Ainsi ces Pères de notre foi n'étaient pas fidèles encore; ces maîtres qui devaient amener l'univers entier à croire un enseignement pour lequel eux-mêmes devaient mourir, ne le croyaient pas encore. Ils avaient vu le ressusciter des morts, et ils ne croyaient pas qu'il fût ressuscité ! Ne méritaient-ils pas les reproches qui leur étaient adressés ? Le Sauveur voulait par là les faire connaître à eux-mêmes, leur montrer ce qu'ils étaient par eux-mêmes, et ce que par lui ils seraient à l'avenir. C'est ainsi que Pierre apprit à se connaître quand, aux approches de la passion et durant la passion même, il chancela si dangereusement. Il se vit alors tel qu'il était, il s'affligea, il pleura de ce qu'il était; puis il se tourna vers l’Auteur même de son être (2). Or les Apôtres ne croyaient pas même ce qu'ils avaient sous les yeux. Quelle grâce donc a daigné nous taire Celui qui nous a donné de croire ce que nous ne voyons pas ! Nous croyons sur leur témoignage, et ils n'en croyaient pas à leurs propres yeux !

2. Or cette Résurrection de Jésus-Christ Notre-Seigneur est l'emblème de la vie nouvelle que doivent mener ceux qui croient en lui; et tel est l'enseignement mystérieux qui

 

1. Marc. XVI, 14. — 2. Matt. XXVI, 33-35, 69-75.

 

 

ressort de sa résurrection ainsi que de sa passion et que vous devez vous appliquer à approfondir et à pratiquer de plus en plus. Est-ce en effet sans motif que notre Vie s'est dévouée à la mort; que cette Source de vie, que cette Source où on boit la. vie, a bu ce calice qu'elle ne méritait pas, puisque le Christ ne méritait pas la mort ?

D'où vient la mort ? Rendons-nous compte de son origine. Le père de la mort est le péché, et sans le péché nul ne mourrait; car au premier homme avait été donnée la loi de Dieu, ou plutôt un commandement spécial avec cette condition expresse qu'il vivrait s'il l'observait et qu'il mourrait s'il venait à le violer. Mais lui, ne croyant pas qu'il pût mourir, fit ce qui lui mérita la mort, et il reconnut combien était vraie la menace de Celui qui avait établi la loi. De là nous viennent et la mort et la mortalité, et les fatigues, et les souffrances de tout genre; de là aussi la seconde mort après la mort première, c'est-à-dire la mort éternelle après la mort temporelle. Or, dès sa naissance, chacun de nous est assujetti à cet empire de la mort, à ces lois du tombeau; à l'exception toutefois de Celui d'entre nous qui s'est fait homme pour ne pas laisser périr l'homme ; car il n'est point né sous l'empire du trépas, et voilà pourquoi il est dit de lui dans un psaume qu'il était « libre parmi les morts (1) »; libre pour avoir été conçu sans mouvement de convoitise par une Vierge qui l'a mis au mondé Vierge et qui est restée toujours Vierge; pour avoir vécu sans tache, car il n'est point mort pour avoir péché; s'il a pris part à nos

 

1. Ps. LXXXVII, 6.

 

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châtiments, il n'a pris aucune part à nos fautes. En effet la mort est le châtiment du péché; or, Notre-Seigneur Jésus-Christ est bien venu mourir, mais il n'est pas venu pécher, et en partageant avec nous la peine sans avoir partagé la faute, il nous a déchargés de la faute et de la peine. De quelle peine nous a-t-il déchargés ? De celle qui nous attendait au-delà de cette vie.

Par conséquent il a été crucifié afin de nous montrer sur la croix comment doit mourir en nous le vieil homme; et il est ressuscité afin de nous donner dans sa vie nouvelle l'idéal de la nouvelle vie que nous devons mener. C'est aussi l'enseignement formel d'un Apôtre : « Il a été livré, dit-il, pour nos péchés, et il est ressuscité pour notre justification (1) ». C'est encore ce que figurait la circoncision donnée aux patriarches, l'obligation de la pratiquer le huitième jour (2). Si cette circoncision se faisait avec des couteaux de pierre, c'est que la Pierre était Jésus-Christ (3); de plus elle annonçait en se pratiquant le huitième jour, que la résurrection du Sauveur servirait à nous dépouiller de la vie charnelle. Effectivement, le septième jour de la semaine tombe un samedi. Or, le samedi, le septième jour de la semaine, le Seigneur resta dans le tombeau, et il en sortit le huitième jour. Donc, puisque sa résurrection doit nous donner une vie nouvelle, il nous circoncit en quelque sorte en ressuscitant ce jour-là; et nous vivons dans l'espoir de ressusciter comme lui.

3. Ecoutons l'Apôtre : « Si vous êtes ressuscités avec le Christ », dit-il. Or, comment ressusciter, puisque nous ne sommes pas encore morts? Qu'a-t-il donc voulu dire par ces mots

« Si vous êtes ressuscités avec le Christ ? » Le Christ lui-même serait-il ressuscité s'il n'était mort auparavant ? Comment parler ainsi de résurrection à des hommes encore -vivants, à des hommes qui ne sont pas encore morts? Que prétend-il ? Le voici : « Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu; goûtez les choses d'en haut et non les choses de la terre; car vous êtes morts ». C'est l'Apôtre qui le dit, et non pas moi; mais il dit vrai, et voilà pourquoi je dis comme lui. Pourquoi dire comme lui ? « Je crois, de là vient que je parle (4)».

 

1. Rom. IV, 25. — 2. Gen. XVII, 12. — 3. I Cor. X, 4 ; Josué, V, 2. — 4. Ps. CXV, 5.

 

Ainsi donc, quand nous nous conduisons bien, nous sommes à la fois morts et ressuscités; et celui qui n'est ni mort ni ressuscité se conduit encore mal. En se conduisant mal, il ne vit pas. Qu'il meure donc pour ne pas mourir. Qu'il meure pour ne pas mourir? Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'il change pour n'être pas condamné. « Si vous êtes ressuscités avec le Christ, dirai-je de nouveau avec l'Apôtre, recherchez les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu; goûtez les choses d'en haut et non pas celles de la terre; car vous êtes morts et votre vie est cachée en Dieu avec le Christ. Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, vous aussi vous apparaîtrez avec lui dans la gloire (1)». Ainsi parle l'Apôtre. Meure donc celui qui n'est pas encore mort, et que celui qui se conduit encore mal, change; car il est mort s'il a renoncé à ses désordres, et s'il se conduit bien, il est ressuscité.

4. Mais qu'est-ce que se bien conduire? C'est goûter les choses d'en haut et non les choses de la terre. Jusques à quand resteras-tu terre, pour retourner en terre (2) ? Jusques à quand baiseras-tu la terre ? Car en l'aimant tu la baises en quelque sorte et tu deviens l'ennemi de Celui dont il est dit dans un psaume: « Et ses ennemis baiseront la terre (3) ». Qu'étiez. vous ? Des enfants des hommes. Qu'êtes-vous maintenant ? Des enfants de Dieu. « Enfants des hommes, jusques à quand aurez-vous le coeur appesanti ? Pourquoi aimez-vous la vanité et recherchez-vous le mensonge ? » Quel mensonge recherchez-vous ? Je vais le dire.

Vous voulez être heureux, je le sais. Montrez-moi un larron, un scélérat, un fornicateur, un malfaiteur, un sacrilège, un homme souillé de tous les vices et chargé de, tous les forfaits, de tous les crimes, qui ne veuille vivre heureux. Je le sais, tous vous voulez vivre heureux ; seulement vous ne voulez pas rechercher ce qui fait le bonheur. Tu cours après l'or, parce que tu espères être heureux avec de l'or : ce n'est pas l'or qui rend heureux. Pourquoi recherches-tu le mensonge? Tu voudrais être honoré dans le monde; pour quoi ? Parce que tu comptes trouver le bonheur dans les dignités humaines et dans les pompes du siècle : mais ces pompes ne te rendent pas heureux. Pourquoi recherches-tu le mensonge ? Il en est ainsi de tout ce que tu

 

1. Coloss. III, 1-4. — 2. Gen. III, 19. — 3. Ps. LXXI, 9.

 

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convoites ici-bas, de ce que tu convoites à la manière du siècle, en aimant la terre, en baisant la terre ; tu le recherches pour être heureux; mais rien sur la terre ne te saurait procurer le bonheur. Pourquoi donc ne pas cesser de rechercher le mensonge ? Où espères-tu trouver le bonheur? « Enfants des hommes, jusques à quand aurez-vous le coeur appesanti? » Vous ne voulez pas qu'il le soit, et vous le chargez de terre ? Pendant combien de temps le coeur des humains a-t-il été appesanti? Il l'a été jusqu'à l'avènement du Christ, jusqu'à sa résurrection. « Jusques à quand aurez-vous le coeur appesanti ? Jusques à quand aimerez-vous la vanité et rechercherez-vous le mensonge? » Comment, vous recherchez, pour être heureux, ce qui doit vous rendre malheureux ? Vous êtes dupes de ce que vous convoitez; vous convoitez le mensonge même.

5.Tu voudrais être heureux? Je vais te montrer, si tu y consens, comment le devenir. Continue à lire : « Jusques à quand aurez-vous le coeur appesanti ? Jusques à quand aimerez-vous la vanité et rechercherez-vous le mensonge ? Sachez ». Quoi ? « Sachez que le Seigneur a glorifié son Saint (1) ». Le Christ est venu partager nos misères ; il a eu faim et soif, il a été fatigué et il a dormi ; on l'a vu faire des miracles et souffrir des indignités, flagellé, couronné d'épines, couvert à crachats, déchiré de soufflets, attaché à une croix, percé avec une lance, déposé dans un tombeau; mais il est ressuscité le troisième jour, après avoir fini ses travaux et donné la mort à la mort même. C'est là, c'est sur sa résurrection que je vous invite à tenir fixés vos regards. Dieu effectivement a glorifié son Saint jusqu'à le ressusciter d'entre les morts et lui faire l'honneur de s'asseoir à sa droite dans le ciel. Ainsi te montre-t-il ce que tu dois goûter si tu veux être heureux, puisque tu ne saurais l'être ici.

Non, tu ne saurais l'être ici, personne ne saurait l'être. Il est bon de chercher ce que tu cherches; mais ce que tu cherches n'est pas sur cette terre. Que cherches-tu ? La vie bienheureuse; Elle n'est pas ici. Si tu cherchais de l'or où il n'y en a pas, celui qui saurait qu'il n’y en a pas là ne te dirait-il point : Pourquoi creuser, pourquoi tourmenter la terre ? Tu

 

1. Ps. IV, 3, 4.

 

fais une fosse, mais c'est pour y descendre et non pour y rien trouver. A cet avertissement que répondrais-tu ? —  Mais c'est de l'or que je cherche. — Soit, je ne prétends pas que ce n'est rien, mais il n'y en a pas où tu en cherches, te dirait-on encore. — De même, quand tu me cries : Je veux être bienheureux, je réplique : C'est bien, mais ce bonheur n'est pas ici. Si Jésus-Christ l'a trouvé ici, tu l'y trouveras. Or, dans ce pays où règne la mort qui t'attend, qu'a-t-il trouvé ? En venant de cet autre pays, qu'a-t-il rencontré dans celui-ci, sinon ce qui s'y rencontre si abondamment ? Il a mangé avec toi, mais ce que tu possèdes dans ta misérable cellule. C'est ici qu'il a bu le vinaigre, ici qu'on lui a donné du fiel. Voilà ce qu'il a trouvé chez toi.

Et cependant il t'a convié à son splendide banquet, au festin des Anges, au banquet du ciel où lui-même sert d'aliment. Ainsi donc, s'il est descendu: jusqu'à toi, si chez toi il a trouvé tant de souffrances, s'il n'a pas dédaigné de s'asseoir avec toi à une table pareille, c'était polir te promettre sa propre table. Que nous dit-il en effet ? Croyez, soyez sûrs que vous serez admis aux délices de ma table, puisque je n'ai point dédaigné les amertumes de la vôtre. Il a pris pour lui ton mal, et il ne te communiquerait pas ses biens ? N'en doute pas. Oui, il nous a promis de vivre de sa vie ; mais ce qu'il a fait est bien plus incroyable encore, puisque pour nous il a enduré la mort. Ne semble-t-il pas nous dire : Je vous invite à partager ma vie, dans ce séjour où personne ne meurt, où la vie est réellement bienheureuse, où les aliments ne s'altèrent point, où ils nourrissent sans, s'épuiser? Voilà à quoi je vous appelle, à habiter la patrie des Anges; à jouir de l'amitié de mon Père et de l'Esprit-Saint, à vous asseoir à un banquet éternel, à m'avoir pour frère, à me posséder enfin moi-même, à partager ma vie. Vous refusez de croire que je vous donne ma vie ? Acceptez-en ma mort pour gage.

Maintenant donc, pendant que nous vivons dans ce corps de corruption, mourons avec le Christ en changeant de moeurs, et vivons avec lui en nous attachant à la justice ; sûrs de ne trouver la vie bienheureuse qu'après être montés vers Celui qui est descendu jusqu'à nous, et qu'après avoir commencé à vivre avec Celui qui est mort pour nous.

 

 

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