SERMON LXXV
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SOIXANTE-QUINZIÈME SERMON .

 

« Ils ont multiplié leurs infirmités et ensuite ils ont précipité leurs pas (Psal. XV, 3).» Pourquoi les hommes diffèrent-ils de faire pénitence . pendant la vie et fondent ils tant d'espérance sur leur dernière confession? Comment peuvent-ils penser que dans le court intervalle d'une heure il leur sera possible de rappeler à eux tous les membres de leur âme, dont les concupiscences et les désirs se sont répandus dans tout l'univers, et se trouvent attachés par une sorte de glu dans tous les lieux du monde ? Je ne dis pas, dit le Seigneur, que je ne sauve point quelques-uns de ces hommes, car je puis en un moment rappeler tout à moi; mais « je ne les réunirai point pour des sacrifices sanglants (Ibid. Z5), » c'est-à-dire je ne réunirai point ceux qui persévèrent dans le sang jusqu'au jour où le nombre de leurs infirmités force le péché à les quitter, plutôt qu'il ne les force à quitter eux-mêmes le péché. Je ne rassemblerai pas beaucoup de ces gens-là, dit le Seigneur. S'il m'en souvient bien, dans toutes les Ècritures, on ne trouve que le larron de l'Évangile qui ait été sauvé ainsi : ne vous laissez donc point aller à l'espérance périlleuse, d'une pareille grâce, car non-seulement l'esprit souffle où il veut, mais il ne souffle que quand il veut; il ne lui est pas difficile de donner, en un instant, une contrition parfaite, quand il y en a tant d'autres qui s'exercent à en avoir une pendant si longtemps. D'ailleurs, qui vous dit que celui que vous méprisez comme vous le faites, voudra vous venir ainsi en aide? Sans doute, l'esprit de sagesse est plein de bonté, mais il ne saurait délivrer celui qui s'est maudit de sa propre bouche (Sap. I, 6); or, écoutez celui qui .se trouve en ce cas : « Maudit celui qui pèche dans l'espérance du pardon. »

 

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