SERMON CXII
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CENT-DOUZIÈME SERMON. O mon âme, rentre dans ton repos (Psal. CIV, 7).

 

L'âme travaille et se repose dans sa conscience, car il y a une conscience bonne, mais qui n'est point tranquille ; il y en a une tranquille sans être bonne; il s'en trouve une troisième sorte qui n'est ni bonne ni tranquille et une quatrième qui est bonne et tranquille. La conscience tranquille sans être bonne est la conscience de ceux qui pèchent dans l'espérance et se disent intérieurement que Dieu ne se met pas en peine de nous; c'est la conscience des jeunes gens surtout. Celle qui est bonne sans être tranquille, c'est la conscience de ceux qui, étant enfin revenus à Dieu, repassent leurs années dans l'amertume de leur âme. La conscience ni bonne ni tranquille est celle des hommes qui désespèrent de leur salut en songeant à la multitude de leurs péchés. Enfin celle qui est bonne et tranquille est celle qui a assujetti la chair à l’esprit et qui se montre pacifique au milieu de ceux qui baissent la paix. Celle-là est le lit de l'âme. C'est là, en effet, qu'elle goûte le repos, mais un repos encore imparfait, car pour qu'il fût parfait, il faudrait que sa conscience fût non-seulement bonne et tranquille, mais encore en pleine sécurité. Aussi le Psalmiste continue-t-il en ces termes: « Car il a délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds de toute chute (Psal. CXIV, 8) : » De la mort, en nous donnant une bonne conscience; des larmes, en nous la donnant tranquille et bonne; de la chute, en nous la donnant pleine de sécurité.

 

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